Installée à Billy-Berclau depuis 2015, L’Art du bois, l’entreprise de Maxime Mahiette, est spécialisée dans la construction et l’extension de maisons en ossature bois. Composée de trois salariés et de son fondateur, elle réalise une dizaine de chantiers par an, principalement pour des particuliers dans la métropole lilloise. L’activité repose sur un bouche-à-oreille solide et une collaboration étroite avec les architectes.
Face à la croissance de l’activité, l’entreprise quitte bientôt ses 300 m² d’ateliers actuels pour construire un nouveau bâtiment de 1 000 m², rue de Varsovie. Construit en bois, bien sûr — et par l’équipe elle-même. Il accueillera une zone de production mieux pensée, des bureaux, et un espace de 400 m² à louer.
Ce nouveau site doit permettre à l’entreprise de doubler son chiffre d’affaires d’ici trois ans. Un tournant structurant pour cette PME artisanale fière de sa maîtrise du geste… et de son indépendance.
L’Art du bois : 10 ans et un tournant stratégique
Créée en 2015, L’Art du bois, entreprise de construction bois dirigée par Maxime Mahiette, vient de franchir le cap des dix ans. Implantée à Billy-Berclau, la petite structure entame désormais une nouvelle phase de son développement, avec un déménagement stratégique au sein du parc d’activités de la rue de Varsovie.
Spécialisée dans la construction et l’extension de maisons en ossature bois, la société s’est développée progressivement, avec exigence et cohérence. D’abord cofondée à deux, elle est aujourd’hui portée par Maxime Mahiette, artisan-entrepreneur, entouré de trois salariés permanents qui interviennent sur les chantiers. Le dirigeant, lui, partage son temps entre la production sur le terrain (environ 40 à 50 %) et les missions de gestion.
Un savoir-faire artisanal bien ancré dans la métropole lilloise
L’activité de l’entreprise repose à 90 % sur des constructions neuves en bois à destination des particuliers. Quelques projets concernent aussi des professionnels, mais la clientèle reste majoritairement résidentielle. Les projets naissent souvent sur recommandation d’architectes, qui déposent les permis de construire. L’entreprise prend ensuite le relais pour élaborer les plans d’exécution, avant d’assurer elle-même la construction — une production réalisée directement sur les chantiers dans 85 % des cas.
Présente principalement dans la métropole lilloise (Haubourdin, Marcq-en-Barœul, Bondues, la Pévèle…), l’entreprise s’appuie sur un bouche-à-oreille efficace pour alimenter son carnet de commandes. « On réalise une dizaine de chantiers par an, chacun durant en moyenne entre un mois et un mois et demi », précise Maxime Mahiette.
Un nouveau bâtiment pour soutenir la croissance
En 2017, l’entreprise s’était dotée d’un premier atelier de près de 300 m², dans les anciens locaux municipaux de Billy-Berclau. Un site qui atteint aujourd’hui ses limites. Pour accompagner le développement à venir, Maxime Mahiette a saisi une opportunité immobilière à quelques mètres de chez lui : un terrain disponible dans la zone d’activités de la rue de Varsovie.
Un nouveau bâtiment de 1 000 m² y sera construit dès septembre prochain, intégralement en ossature bois et par l’entreprise elle-même, avec une livraison prévue pour la mi-2026. « C’est un projet qui nous tient à cœur, une vraie fierté pour l’équipe », confie le dirigeant.
Le futur site offrira une configuration beaucoup plus fonctionnelle, avec une hauteur utile adaptée, des espaces bien aménagés (bureaux, cuisine, sanitaires), et une capacité de stockage accrue. Une surface de 400 m² sera également destinée à la location pour d’autres entreprises, bien que les futurs occupants ne soient pas encore identifiés.
Une ambition assumée : doubler l’activité d’ici 3 ans
Ce nouvel outil de travail doit permettre à l’entreprise de franchir un cap, tant en efficacité qu’en volume. Aujourd’hui, les fournitures arrivent directement sur les chantiers, faute d’espace suffisant pour les réceptionner au dépôt. Demain, le stockage sur site facilitera les achats en plus grande quantité et renforcera la capacité de négociation avec les fournisseurs.
Discret sur les chiffres, Maxime Mahiette affiche néanmoins une ambition claire : doubler le chiffre d’affaires d’ici deux à trois ans. Un objectif à la mesure d’une entreprise artisanale solide, ancrée localement et résolument tournée vers l’avenir.