Tout&Bon : une aventure familiale sur le Parc

L’ouverture sur le Parc d’une franchise de Tout&Bon « Traiteur d’entreprise spécialisé en plateaux repas, repas, cocktails et petits-déjeuners » est le fruit d’une passionnante aventure familiale. Anciennement à la tête d’un hôtel restaurant à Carvin, Maxence FERET et sa famille ont décidé de se lancer de concert dans un projet similaire en se rapprochant de la franchise Tout&Bon, attirés par un concept innovant et des valeurs partagées.

ITHERMCONSEIL, groupe MANERGY, au cœur de la transition énergétique et environnementale

Dans le paysage français de l’ingénierie et du conseil dédié à la transition énergétique et environnementale, ITHERMCONSEIL se distingue comme une filiale historique du Groupe MANERGY qui, rassemblant onze sociétés avec chacune leur spécificité, incarne une vision d’avenir dans laquelle la transition énergétique est à la fois une mission et une opportunité de développement durable et local. ITHERMCONSEIL s’est tout récemment installée sur le Parc dans les locaux d’Aquarèse.

ROBINETTERIE SERVICE : Une trajectoire d’excellence en robinetterie industrielle

A l’ombre des projecteurs, une épopée entrepreneuriale remarquable s’est déroulée sur le Parc des industries Artois Flandres. C’est l’histoire de ROBINETTERIE SERVICE, qui s’est érigée en leader national de la maintenance en robinetterie industrielle…

Un nouveau patron à la tête de Mécanique Services

Spécialisée dans le tournage et le fraisage de pièces en acier, inox, aluminium, laiton etc…  Mécanique Services va entamer un tournant dans son histoire avec l’arrivée de Vincent Rollez à sa tête. Fondée à Billy-Berclau en 1997, dans un garage, par José Gacquières, l’entreprise s’est développée et s’est installée en 2001 dans un local de 100 m2 à Auchy-les-Mines avant de déménager dans une cellule de 200 m2 de l’Hôtel d’entreprises, rue d’Oslo à Douvrin.

ACC, UNE GIGAFACTORY EN PLEINE EFFERVESCENCE

Alors que le bloc 1 de la gigafactory de cellules de batteries pour voitures électriques vient de lancer sa première ligne de production, les 160 personnes des fonctions supports ont, quant à elles investi, le 10 novembre dernier, le tout nouveau bâtiment tertiaire. Parallèlement, le bloc 2 sort de terre… ACC ne connaît pas de pause !

Après l’obtention du marché propreté d’ACC, GSF Stella s’installe sur le Parc

Filiale dynamique du groupe GSF, GSF Stella s’installe sur le Parc à Billy-Berclau en louant le bâtiment de SCI GTF Marquion. Cette installation marque un développement significatif pour le Groupe, spécialisé dans le nettoyage industriel depuis 1963.

Pas une mais deux usines Bodycote sur le Parc !

Leader mondial dans le domaine des procédés thermiques, Bodycote fournit à ses clients des services et procédés permettant d’améliorer la performance de de leurs composants métalliques. Le Groupe Bodycote compte plus de 165 sites de production à travers le monde. Vingt-six sont en France et deux d’entre elles sont sur le Parc !

Pilotes de production : l’AFPI électrise les talents pour ACC

Organisme de formation rattaché à l’UIMM, l’AFPI s’est vu confier la formation des conducteurs de ligne de la gigafactory ACC. Pour ce faire, un parcours, validé par un CQPM – Certificat de Qualification Paritaire de la Métallurgie – a été créé. Et en parallèle, un plateau de formation a été monté de toute pièce, au plus près d’ACC, dans des locaux loués à Aquarèse.

SATN investit les anciens locaux de TP+

En septembre 2022, SATN, entreprise de travaux publics et privés, a saisi l’opportunité de la vente des locaux TP+ pour installer une agence sur le Parc. Actuellement active sur des chantiers majeurs tels ACC ou Atlantic, son objectif est de renforcer sa présence sur le parc mais aussi de poursuivre son développement et rayonner plus largement.

Alurol : l’essor d’un acteur local dans l’industrie de la menuiserie aluminium

Fondée en 2015 par Romain Kowalczyk, Alurol se distingue dans le secteur de la fabrication de menuiseries aluminium. Basée sur le Parc, rue de Varsovie, la société a connu une expansion rapide, nécessitant une extension de son bâtiment. Retour sur le parcours et les perspectives d’avenir de cette entreprise.

Bils-Deroo triple la présence de sa filiale SIMASTOCK sur le Parc.

Entreprise familiale, régionale (et centenaire !), l’entreprise Bils-Deroo a pris pied sur le Parc en 2019 pour répondre à la demande de son client Atlantic qui souhaitait un entrepôt logistique au plus près de son site de production. Quatre ans plus tard, sa filiale SIMASTOCK est en passe d’y investir deux autres bâtiments. Une implantation imaginée de longue date…

Bils-Deroo et le Parc, c’est une histoire contrariée qui finit bien ! Depuis une douzaine d’années, Jimmy Bils souhaitait s’installer sur le Parc des industries Artois-Flandres. Proche de la région lilloise et du Dunkerquois tout en étant éloigné des bouchons de l’A1, le lieu est identifié comme stratégique avec un accès rapide à l’autoroute. Des discussions s’ouvrent en 2011 pour le rachat du site de Filartois au Groupe Beaulieu. « Nous souhaitions restructurer la friche et construire un nouveau bâtiment offrant 30 000 m2 supplémentaires », explique Jimmy Bils. « Malheureusement, le vendeur nous a fait faux bond. Et le site a finalement été racheté par Prologis, 7 ans plus tard ».

L’homme d’affaires n’abandonne toutefois pas son objectif et quand son client Atlantic lui suggère de s’intéresser au bâtiment 8 de PSA Douvrin, 50 000 m2 libérés de toute activité, il saisit l’occasion. « Cela a été un vrai pari. C’était tout sauf un bâtiment logistique ! Nous avons été confrontés à de nombreuses difficultés techniques et administratives. Les coûts des travaux se sont tant envolés que nous avons failli abandonner. Mais avec les efforts des uns et des autres, on a finalement réussi à aller jusqu’au bout de cet ambitieux projet », raconte-il.

Deux ans plus tard, le bâtiment est intégralement rempli par les stocks d’Atlantic qui lui demande déjà des capacités supplémentaires. Pour y répondre, clin d’œil à l’histoire, la décision est prise de louer le nouveau et troisième bâtiment du Prologis Park. C’est ainsi que le 19 juillet dernier, les équipes de Simastock ont pris possession des lieux : 45 000 m2 entièrement dédiés à Atlantic.

Et pour aller plus loin, un troisième bâtiment de 30 000 m2 va bientôt voir le jour, côté Billy-Berclau. Fruit d’un partenariat avec le Groupe familial breton Mazureau, spécialisé en immobilier professionnel, le bâtiment sera livré à l’été 2024 et accueillera 2 à 3 nouveaux clients industriels de Simastock.

« Concentrer plusieurs entrepôts sur un bassin économique dynamique nous permet de minimiser les coûts de transport et d’être plus agiles. On peut facilement déplacer nos salariés d’un bâtiment à un autre en cas de surchauffe. 100 personnes travaillent actuellement à Douvrin 1 (ex-bâtiment PSA), ils seront une soixantaine, dans un premier temps, à Douvrin 2 (bâtiment Prologis) dont 20 à 30 recrutements et une centaine d’emplois seront créés pour le dernier entrepôt de Billy-Berclau. » précise Jimmy Bils.

Proximité clients, taille humaine, agilité, sont selon le dirigeant les 3 atouts qui ont permis à Bils-Deroo de devenir le leader du transport et de la logistique en Hauts- de-France. Son objectif : conforter cette position en continuant à se développer de façon qualitative dans la deuxième région logistique de France.

L’histoire de Bils-Deroo, une épopée !

Créée, il y a 112 ans, par l’arrière-grand-père de Jimmy Bils, actuel Président, l’entreprise est, à ses tout-débuts, dédiée au négoce et à la livraison de pommes de terre dans les cités minières du Douaisis. Un peu plus tard, Maurice, fils du fondateur et Germaine Deroo, son épouse, complètent l’offre de services en ouvrant une épicerie à Waziers. Maurice fait bientôt un autre choix qui sera déterminant pour la suite : investir dans un camion pour passer de l’ère hippomobile à l’automobile. C’est pour l’entreprise une véritable révolution. Il est désormais possible de transporter plus vite, plus loin des quantités plus importantes.

En 1960, à 15 ans à peine, le plus jeune de leurs fils, Jacques Bils, intègre l’entreprise et en prend rapidement les rênes. Il va accélérer le développement du parc de véhicules avec, dès 1963, l’acquisition d’un premier semi-remorque. L’entreprise livre alors régulièrement les Halles à Paris. Déplorant le manque à gagner d’un retour à vide, elle démarre une activité de transport pour le compte d’autrui.

Parallèlement, Jacques Bils ne peut que constater le déclin de l’activité minière mais aussi de celle du négoce de pommes de terre. En 1978, la fosse Notre Dame De Waziers située juste en face de l’épicerie ferme. Passant outre le choc ressenti, il transforme cette menace en opportunité et rachète le carreau pour y construire son tout 1er entrepôt de stockage. Très vite, dès 1979, il devient logisticien de Faurecia et ouvre de surcroît un 1er garage pour poids lourds.

En 1986, Jimmy, son fils, rejoint l’entreprise. Avec lui, Jacques renforce la branche immobilière de l’entreprise qui, au-delà de l’activité classique de construction, achat, vente et location de bâtiments ou parkings, s’est fait une spécialité dans la restructuration des friches industrielles.

Accueil

Bils-Deroo en chiffres

200 M€ de CA (toutes activités)
35 sites dont 33 en Hauts-de-France
1800 salariés
6 activités : Logistique, transport, garagiste poids lourds, carrossier industriel, contrôle technique VL/PL et immobilier

Le Groupe PGS, leader européen du secteur de la palette bois, renforce son maillage avec l’acquisition de Nord Recyclage Services

Fondé en Normandie en 1993, le Groupe PGS est leader européen dans le domaine de la palette bois neuve et reconditionnée et des services associés de « reverse logistique » *. Doté d’un modèle économique circulaire, l’objectif du groupe est de retirer et de réutiliser une palette du marché pour chaque nouvelle palette qu’ils produisent. Presque 100 % du bois scié utilisé pour la production de nouvelles palettes est acheté auprès de fournisseurs certifiés PEFC et/ou FSC. « Avec quatre scieries, quatorze sites de production de palettes et dix-neuf sites de reconditionnement, le Groupe PGS couvre l’ensemble de la filière et intègre un processus respectueux de l’environnement.

Pour poursuivre son développement et renforcer sa position de leader en Europe, le Groupe PGS a bénéficié fin 2022 d’un soutien financier significatif grâce à la souscription d’un emprunt obligataire par UNEXO et Crédit Agricole Normandie-Seine Participation. Cette opération de financement permet au Groupe PGS de continuer sa trajectoire de croissance en Europe, notamment par des acquisitions stratégiques.

C’est ainsi que le Groupe PGS a récemment renforcé son maillage dans la région des Hauts-de-France avec le rachat de la société NORD RECYCLAGE SERVICES (NRS), spécialisée dans la réparation et le reconditionnement de palettes. Fondée en février 1994 par Bernard Kucharski, NRS est un pionnier du domaine. Basée sur le Parc des industries Artois Flandres, idéalement en bordure de la 4 voies, l’entreprise a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires proche de 10 millions d’euros avec 13 collaborateurs.

Avec cette acquisition, le Groupe PGS, déjà présent à Homblières (02), Villers Bocage (80), Courcelles-Lès-Lens (62), densifie son maillage dans les Hauts-de-France afin de renforcer sa proximité  avec ses clients et d’optimiser les flux inter-sites, clé d’un développement éco-responsable. « Avec 10 000 mètres carrés de réserve foncière disponibles à Douvrin, soit une surface totale d’exploitation de 25 000 mètres carrés, le groupe pourra en outre s’appuyer sur cette structure propice à son ambition de croissance dans les Hauts-de-France tout en faisant le lien avec sa volonté d’accélérer l’activité de reconditionnement en Belgique. », précise Julien Di &Ruocco, Directeur Général du pôle reconditionnement du groupe PGS – région Nord.

Avec une production annuelle de 25 millions de palettes neuves et 20 millions de palettes reconditionnées, le Groupe PGS emploie plus de 900 collaborateurs répartis sur plus de 40 sites, opérant dans neuf pays en Europe, en Afrique du Nord et aux États-Unis. La reprise de NRS marque également une étape importante pour le Groupe qui célèbre cette année ses 30 ans d’existence et qui a clôturé l’année 2022 avec un chiffre d’affaires consolidé de 482 millions d’euros.

https://www.pgsgroup.com/

*La reverse logistique 

Contrairement à la logistique traditionnelle, qui gère le mouvement des produits du fournisseur vers le consommateur, la reverse logistique (aussi appelée « logistique inverse » ou « logistique de retour ») gère le flux inverse, c’est-à-dire le retour des produits pour diverses raisons telles que leur défectuosité, dommages, péremption, obsolescence, ou simplement parce qu’ils ne sont plus nécessaires au consommateur.

La reverse logistique est devenue essentielle pour de nombreuses entreprises, car elle permet de réduire les coûts, de minimiser les déchets, de valoriser les produits retournés, de satisfaire les clients en traitant efficacement les retours et en garantissant une bonne qualité des produits, tout en respectant les réglementations environnementales concernant le recyclage et la gestion des déchets.

DV GROUP au coeur de la transformation 4.0

Avec un parcours de près de 60 ans au service de l’industrie, DV GROUP est aujourd’hui leader européen de l’ingénierie, de la maintenance et du contrôle. Fondée en 1965, l’entreprise s’est implantée sur le Parc des industries Artois Flandres en 1996 et développe ses activités à travers 20 agences en Europe. Pleinement impliqué dans le développement de l’usine du futur, l’industrie 4.0, DV GROUP participe à cette mutation industrielle.

Plus que jamais avec l’effet accélérateur de la pandémie, les clients de DV GROUP doivent répondre à de nouveaux enjeux économiques, technologiques, environnementaux, sociétaux et organisationnels. A l’ère de la personnalisation des offres, l’enjeu des industriels n’est plus tant de produire en grande quantité, mais d’avoir la capacité d’adapter leur chaine de production aux besoins des consommateurs de manière flexible et en temps réel. La transition écologique et la réduction de l’empreinte environnementale représentent également des défis majeurs. « Ces bouleversements font évoluer nos métiers de l’automatisation vers la digitalisation, c’est ce que l’on nomme communément la convergence OT/IT, la convergence de la technologie opérationnelle (OT) et de la technologie de l’information (IT) », souligne Pierre Vandenhove, dirigeant de DV GROUP. « La maintenance est au cœur des machines et des process, donc au cœur de cette transformation par la data. Notre métier a donc évolué vers l’intégration 4.0, c’est-à-dire l’intégration de technologies de pointe (intelligence artificielle, edge computing, 5G industrielle, systèmes de manutention autonomes, blockchain, …) pour l’automatisation et la digitalisation des industries manufacturières et des procédés. » précise-t-il.

La data influence désormais la manière dont les usines sont structurées et fonctionnent, touchant toute la chaîne de valeur, de la supply chain à la gestion de l’énergie en passant par les machines. Face à ce changement, la maintenance ne peut plus se contenter d’approches prédictives. Elle doit s’orienter vers un pilotage plus transverse intégrant des concepts tels que la disponibilité, l’optimisation, la réactivité et la frugalité. DV GROUP avance dans cette direction en créant des solutions digitales innovantes « SMART ». Ces solutions offrent non seulement des conseils, mais aussi un accompagnement et un monitoring pour identifier et interpréter les données des clients. Ce sont des leviers d’excellence opérationnels conçus pour être agiles, simples, et évolutifs. L’objectif ultime est d’améliorer la performance des équipements dans le cadre de la transformation digitale des installations industrielles.

A noter, DV GROUP qui accompagne depuis sa création la production automobile en Hauts-de-France, a su aussi prendre le virage de l’électrique. Il était important pour DV GROUP d’accompagner ce nouveau marché. « Nous sommes fiers de faire partie de l’écosystème de la filière de l’électromobilité en apportant notre contribution à l’aventure de la gigafatory ACC. Nous réalisons la robotisation et gestion Flux/Traçabilité RFID d’une ligne d’assemblage de couvercles de têtes de batterie, pièces maîtresses des batteries pour moteur électrique. L’enjeu de ce projet de deux millions d’euros est de proposer une solution industrielle d’assemblage pour des composants en cours de développement. Un succès pour DV GROUP et notre BU Ingénierie ! », se réjouit Pierre Vandenhove.

Face à ces évolutions majeures, les effectifs de l’entreprise doivent eux aussi s’adapter. DV GROUP recherche désormais des profils 4.0, des ingénieurs et des commerciaux passionnés par la technique, la technologie et la digitalisation. La pénurie de talents dans l’industrie représente clairement un obstacle à surmonter. Alors afin d’offrir un environnement de travail stimulant et collaboratif, DV GROUP a créé DV ACADEMY, un tutorat croisé entre des personnes expérimentées et plus jeunes collaborateurs. « Nous avons construit notre académie dans l’idée que nos collaborateurs allaient co-apprendre avec, d’un côté, des professionnels expérimentés qui transfèrent leurs compétences et, de l’autre, des juniors ayant une meilleure connaissance des nouveaux usages et des nouveaux outils. Une vraie cohésion se crée, un partage de connaissances entre expérience et culture technologique. », commente Pierre Vandenhove. La DV Academy est un argument supplémentaire aux yeux des candidats, notamment des plus juniors, qui sont souvent rassurés par cette démarche. C’est pour eux la promesse d’être accompagnés dans leur montée en compétences. Une communication via les réseaux sociaux met en avant cette démarche de co-construction et d’intégration bienveillante.

Avec à sa capacité à saisir les opportunités émergentes, son engagement à jouer un rôle clé dans les évolutions technologiques et industrielles de demain, son sens de l’innovation en matière de ressources humaines, DV GROUP se prépare sans nul doute un avenir prometteur.

https://www.dv-GROUP.com/

Aquarese : après la crise, le rebond !

Spécialisée dans le process du jet d’eau Haute Pression, particulièrement adapté à la maintenance des moteurs d’avion, Aquarese a longtemps dédié majoritairement son activité à l’aéronautique. Après des années de belle croissance, l’entreprise intégrait en 2019 des locaux flambants neufs à l’ouest du Parc juste avant que la crise COVID ne s’installe et que l’activité ne s’effondre. Histoire d’une belle résilience pour cette entreprise qui fête cet été ses 35 ans…

Aquarese, a été violemment impactée par la crise du COVID qui a entraîné celle de l’aéronautique. « Plus de vols, donc plus de maintenance, … Il a bien fallu adapter la taille de l’entreprise. », raconte Jérôme Debout, Directeur du site. « On a essayé d’anticiper le fait que ça repartirait mais on savait que ça serait long ». La société a donc redéfini sa structure tout en veillant à maintenir les fonctions clés au sein de l’entreprise. Cet effort d’adaptation a été soutenu par ses actionnaires, prêts à accepter des pertes pendant quelques années, sachant que le rebond viendrait tôt ou tard.

Afin de rester compétitive dans ce contexte de crise, Aquarese a également cherché à se diversifier, en créant de nouveaux produits et en s’aventurant dans le secteur des semi-conducteurs qui alimente ordinateurs, téléphones et autres appareils. « Il y a des similarités entre les machines qui créent les puces et les machines qui créent les moteurs d’avions. On a transposé nos technologies de décapage à cette activité. C’est un projet qui était dans les cartons mais que la crise a accéléré. » précise Jérôme Debout…

Aquarese n’a pas seulement pivoté vers une nouvelle industrie, elle a aussi optimisé l’utilisation de ses installations. Afin de tirer parti de l’espace rendu disponible par la restructuration, l’entreprise a décidé de louer, avec l’aide du SIZIAF, une partie de ses locaux à d’autres entreprises. Trois entreprises, DELVIATEK (concepteur et fabricant de têtes de batteries), l’AFPI (Centre de formation professionnelle spécialisé dans les métiers de l’industrie et du tertiaire) et SEGULA (bureau d’études), toutes parties prenantes dans le développement d’ACC, ont déjà pris résidence, et une quatrième, une entreprise de la région lensoise, est sur le point de rejoindre les premiers locataires.

Gérée de manière relativement informelle, l’expérience de la cohabitation est positive. Pour encourager la communication entre les différentes entreprises, un apéritif de rentrée sera organisé en septembre qui permettra à chacun de se présenter. En outre, l’ancien réfectoire d’Aquarese a été converti en un espace partagé où les employés des différentes entreprises peuvent se réunir pour déjeuner ensemble.

Malgré les défis auxquels elle a été confrontée, Aquarese a donc bel et bien réussi à rebondir. L’exposition du Bourget à laquelle Aquarese participait a mis en avant un nouveau boom de l’industrie aéronautique. L’entreprise en profite puisqu’elle a déjà vendu 8 machines de nettoyage de moteurs d’avions au cours du premier semestre dépassant ses prévisions de vente qui étaient de 5 à 6 machines. Avec un carnet de commandes rempli jusqu’en octobre 2024, la société est entrée dans une phase de recrutement.

Quant à la question de savoir si Aquarese reprendra ses locaux loués à l’avenir, cela semble peu probable, car l’espace est actuellement suffisant. « Avant la crise, nous avions une activité de production, nous fabriquions des pièces pour les moteurs d’avion. On s’est totalement séparé de cette activité directement et brutalement impactée par la crise Aéronautique. L’espace qui était dédié à cette production est aujourd’hui occupé par DELVIATEK et une partie de l’AFPI. Avec les surfaces qu’il nous reste, on peut encore doubler notre chiffre d’affaires. Plus de personnes oui, plus d’espaces pour des machines non ! » conclut Jérôme debout.

Avec Audace, le Digital learning répond aux nouveaux enjeux de l’industrie

La formation des nouveaux entrants représente un investissement important en termes de ressources qui peut avoir un impact significatif sur la productivité d’une entreprise. Dans ce contexte, Bridgestone a sollicité Audace, entreprise de Digital Learning installée sur le Parc, pour concevoir un dispositif novateur en réalité virtuelle : un simulateur de fabrication de pneus. Deux prix viennent de couronner cette innovation.

Audace a reconstitué sept machines-outils complètes à l’échelle 1 :1 pour créer une expérience de formation aussi proche que possible de la réalité. Dans cette « usine digitale »; entièrement simulée, les apprenants peuvent s’exercer autant que nécessaire. Ils ont uniquement besoin d’un casque de réalité virtuelle pour se former. Pour faciliter leurs déplacements dans l’usine virtuelle, le dispositif est associé à un tapis de déambulation.

Le simulateur en réalité virtuelle offre plusieurs avantages tels qu’une formation aux gestes techniques des opérateurs de ligne avant leur prise de fonction qui n’impacte pas la productivité, une sécurité optimale, une expérience progressive et non stressante pour les nouveaux entrants sans expérience industrielle (reconversion ou jeunes) et une possibilité de former un groupe plus diversifié, y compris des femmes.

Le parcours pédagogique complet mêlant formation présentielle, e-learning, simulateur (développé par Audace) et jumeau physique présente un retour sur investissement remarquable : une réduction de 80% de l’immobilisation des moyens de production nécessaires à la formation, une réduction de 90% de l’immobilisation des ressources humaines nécessaires à la formation et une réduction entre 30 et 50 % des incidents de sécurité et des problèmes de non-qualité. Soit 70% d’économie sur le coût total de la formation.

Le dispositif a eu un grand succès au sein du Groupe Bridgestone. La Direction mondiale lui a attribué un « Bridgestone Award for Management Fundamentals »;. Il a été déployé dans plusieurs pays, notamment en Espagne, en Pologne et en Hongrie, suscitant l’intérêt d’autres continents. En ce début d’année 2023, il a reçu 2 prix prestigieux : un Trophée du Digital Learning dans la catégorie « Blended Learning & Accompagnement » et un « Laval Virtual award » dans la catégorie « Education & training ».

Une histoire d’Audace

Basée sur le Parc des industries Artois Flandres à Douvrin depuis 2018, Audace, dirigée par Dominique Caelen et Jérôme Poulain, compte 30 collaborateurs. Ses effectifs ont plus que doublé depuis son arrivée sur le Parc en 2008 et son chiffre d’affaires a été multiplié par 2,5.

A l’origine (en 1999), Audace était une agence conseil en communication globale. La qualité de ses réalisations web lui valut d’être approchée par ArcelorMittal. Le leader de la sidérurgie recherchait un prestataire pour produire des animations pédagogiques dédiées à la formation aux process industriels. Audace a alors participé à l’émergence d’une nouvelle modalité de formation professionnelle, le digital learning en concevant des modules e-learning, des serious games… ainsi que ses tous premiers simulateurs (sur écran puis en cabine écran 360° et enfin en VR) ! C’est ainsi qu’Audace est devenu un pionnier de l’immersive learning…

Audace-digital-learning.fr

FINISSADE, expert de l’isolation par l’extérieur, s’installe sur le Parc

Actuellement basée à Hallennes-lez-Haubourdin, la société FINISSADE, spécialisée dans l’isolation des bâtiments par l’extérieur et le ravalement de façade, fait l’acquisition d’un terrain rue de Varsovie pour s’implanter sur le Parc.

Dirigée par Corentin Flauw, l’entreprise FINISSADE œuvre, depuis sa création en juin 2021, dans l’isolation des bâtiments par l’extérieur avec une spécialisation dans les parements minéraux. Ravalements de façade, sablages et rejointoiements, enduits, travaux de maçonneries et finitions gros œuvre représentent les travaux courants.

Considérant que posséder ses locaux permet un ancrage durable et maitrisé, les fondateurs de l’entreprise, Timothée Barbier et Halim Ekici, ont fait le choix de bâtir leur futur siège social sur le Parc des industries Artois-Flandres. Pour eux, le Parc est idéalement situé : il représente un emplacement stratégique au cœur des Hauts de France, entre la métropole lilloise et le bassin minier qui sont pour l’entreprise les plus grosses zones pourvoyeuses de projets. Cette localisation centrale par rapport aux chantiers offre donc un rayonnement intéressant et optimise les déplacements des équipes, réduisant ainsi sérieusement l’empreinte carbone de la société.

S’ancrer localement permettra également de structurer l’entreprise, en forte croissance depuis sa création, pour continuer à développer la branche ITE aux côtés de ses clients actuels : majors de la construction et bailleurs sociaux.

Les travaux de construction du bâtiment devraient démarrer à la fin du mois de mai dès que le SIZIAF aura terminé les divisions parcellaires associées à la parcelle conviée et acté officiellement la vente. L’entreprise FINISSADE partagera ses locaux avec deux entreprises du monde du bâtiment et des travaux publics : KREABAT TP entreprise de Voirie et Réseau Divers et CAN CONSTRUCTION, entreprise de maçonnerie. L’ensemble des salariés rattachés au site devrait avoisiner les 50 personnes avec une petite dizaine de collaborateurs, services administratifs et dirigeants, présents sur place en permanence. La croissance de l’activité laisse envisager un doublement des effectifs à horizon 3 ans avec à la clé, un recrutement non négligeable de nouveaux collaborateurs.

Quand ACC donne naissance à une nouvelle entreprise

La société DELVIATEK est le fruit d’un projet collaboratif innovant de trois entreprises françaises désireuses de participer au développement de la mobilité électrique : DELZEN et PLASTITEK, installées sur le Parc des industries Artois Flandres, et le Groupe ELVIA PcB, sise à Puiseaux. Ensemble, elles ont gagné le marché de la production des têtes de batteries sur le premier programme d’ACC.

Mues par la volonté de remporter l’important marché de la production des têtes de batteries d’ACC, la toute nouvelle gigafactory, les entreprises DELZEN, Groupe ELVIA PcB et PLASTITEK ont décidé d’unir leurs compétences pour produire ensemble ce composant essentiel qui permet de faire la relation entre toutes les cellules chimiques de la batterie pour lui donner la puissance nécessaire. De cette alliance, la société DELVIATEK est née.

Pour réaliser les têtes de batteries, chacune des trois entreprises fournit le produit de son expertise : DELZEN, les composants métalliques, le Groupe ELVIA PcB, le circuit imprimé et PLASTITEK, le support plastique. A charge pour DELVIATEK d’assurer l’industrialisation et le manufacturing des différents éléments et de la pièce finale. 100% de la production sera faite à Douvrin. Celle-ci se fera dans un premier temps dans les locaux de la société AQUARESE qui disposait d’espaces disponibles à louer. Une nouvelle unité de production est prévue à l’horizon fin 2024, toujours sur le Parc des Industrie Artois Flandres.

Administrativement parlant, DELVIATEK a deux actionnaires détenant chacun 50% des parts : Delzen et le Groupe ELVIA PcB. PLASTITEK intervient, quant-à-lui, en tant que fournisseur. DELZEN et le Groupe ELVIA PcB ont convenu d’une présidence tournante. Dans un premier temps, c’est à Bertrand Delzenne qu’elle a été dévolue. DELVIATEK souhaite se positionner comme une entreprise locale : de la production à la direction. « C’est un projet du Nord dirigé par des gens du Nord » aime à dire Bertrand Delzenne.

Le projet est ambitieux. « Nous avons l’objectif de devenir un partenaire incontournable des gigafactories qui s’installent dans les Hauts-de-France. », affirme Bertrand Delzenne. « Elles sont trois aujourd’hui. Nous voulons être leur interlocuteur privilégié en matière de livraison de composants techniques des batteries ». Le souhait de la société est également d’héberger, sous le même toit, les capacités de conception et de production industrielle de ces pièces.

Une première équipe projet est d’ores et déjà à pied d’œuvre et sera prochainement renforcée par une équipe technique. L’entreprise prévoit une production en série au premier trimestre 2024 avec l’embauche de 25 personnes, cette même année. A plus long terme, les effectifs devraient être doublés.

Julien et Jérémy Delebarre, nouveaux propriétaires du Colibri

Depuis le 6 janvier, l’hôtel-restaurant « Le Colibri », adresse gastronomique du Parc, a changé de mains. Laurent Fallon et son épouse ont tiré leur révérence et ont cédé l’établissement à Julien et Jérémy Delebarre, deux jeunes entrepreneurs.

« Avec mon frère Jérémy, nous nous étions depuis toujours fait la promesse d’acheter un hôtel ensemble », raconte Julien Delabarre. Après 15 ans dans le métier du primeur pour Julien et 20 ans dans l’hôtellerie et la restauration pour Jeremy, le rêve est devenu réalité avec la cession par Laurent Fallon et son épouse de l’hôtel-restaurant Le Colibri situé sur le Boulevard Ouest du Parc. La proximité et la notoriété de l’établissement ont beaucoup joué dans la décision de cette reprise par les 2 frères natifs de Billy-Berclau. Toutefois, le fait de bénéficier d’une « belle table » et de bâtiments bien entretenus, ainsi que d’une situation sur un parc jouissant d’une vitalité économique remarquable, a également compté.

Côté répartition des rôles, Jérémy prend la responsabilité de l’administration générale de l’établissement tandis que Julien le manage au quotidien et gère la relation-client. Leur volonté est de s’inscrire dans la continuité de ce qu’ont construit les époux Fallon. Le personnel est d’ailleurs resté en place. A ce jour, 11 personnes œuvrent ainsi au quotidien aux côtés de Julien Delabarre : 3 cuisiniers et 1 plongeuse, 4 serveurs-réceptionnistes et 3 femmes de chambre.

L’offre perdure : ouverture du restaurant midi et soir du lundi au vendredi midi et de l’hôtel 7 jours sur 7, accueil de séminaires (2 salles disponibles : 8 et 30 personnes), livraison de plateaux repas, cocktails dinatoires. Et la qualité également avec, par exemple, une cuisine « faite maison » avec des produits frais du jour.

Près de de deux mois après la reprise, les nouveaux dirigeants sont plutôt satisfaits. Il reste néanmoins un challenge : améliorer le taux de remplissage de l’hôtel le week-end. Ils ont pour cela plusieurs idées : se rapprocher d’organisateurs d’événements sportifs et culturels, de salles de mariage, de tour-opérateurs britanniques, … Les perspectives sont donc souriantes !

https://www.hotellecolibri.com/fr

Prysmian Group investit pour améliorer la compétitivité de son site de Billy-Berclau

Leader mondial de l’industrie des câbles et systèmes d’énergie et de télécommunications, Prysmian Group va investir plus de10 millions d’euros pour assurer la compétitivité de son site de Billy-Berclau. La Région Hauts-de-France et le SIZIAF apportent leur concours au projet.

La Business Unit Fibre optique de Prysmian Group compte 5 usines situées au Brésil, aux USA, aux Pays Bas, en Italie et en France. Construit en 1991, le site de Billy-Berclau est la plus grosse des 5 unités industrielles de fibre optique. 337 personnes y travaillent dont 18 en recherche et développement. Sa production est principalement à destination du marché européen.

Par son savoir-faire, le site se positionne comme un centre d’expertise reconnu dans l’innovation et l’industrialisation des préformes, éléments essentiels pour la fabrication et la qualité de la fibre. Toutefois, compte tenu de l’évolution du prix de la fibre monomode, fibre SMF, qui représente la production majoritaire du site en volume, au regard du prix de revient, la rentabilité, et donc la survie, du site de Billy-Berclau dépend d’un investissement majeur.

En effet, les années 2020 et 2021 ont été déficitaires pour la fibre SMF. Les chiffres ont été impactés par la situation internationale : chute des prix du fait des faibles investissements en infrastructures, conséquence du Covid, et concurrence chinoise féroce. En 2022, l’après pandémie et la guerre en Ukraine avec un manque de fibre sur le marché et une forte augmentation des matières premières ont permis au site français de renouer avec les bénéfices mais la situation est atypique. Pour pérenniser l’usine, il faut qu’elle parvienne à produire au prix de revient de ses concurrents chinois et pour cela, elle doit investir massivement.

Le projet d’investissement revêt donc un enjeu stratégique pour l’usine de Billy-Berclau mais aussi pour le groupe Prysmian à l’échelle européenne et plus globalement pour la filière des télécommunications. Au-delà de développer durablement la compétitivité du site, il s’agit en effet de maintenir sa position de leader sur le marché de la fourniture de fibre optique pour le secteur des télécommunications, d’accompagner les besoins actuels et futurs tant sur les aspects technologiques qu’économiques et de sécuriser le savoir-faire de l’unique capacité nationale d’innovation et d’industrialisation de fibre optique.

Evalué à 10,6 M€, le plan de compétitivité consiste principalement à acquérir et installer de nouveaux équipements industriels qui permettront d’accroître la capacité de production par l’augmentation de la taille des préformes. La transition écologique est également au cœur du projet avec un changement de matière première plus respectueuse de l’environnement et qui réduit de surcroit la consommation énergétique du process. Le déploiement se fera sur 36 mois pour une industrialisation prévue fin 2025. La région Hauts-de-France apporte son concours à hauteur de 300 K€ et le SIZIAF à hauteur de 200 K€.

En savoir plus : https://fr.prysmiangroup.com/

Bienvenue à Thermie France !

Exerçant sous 2 marques commerciales, THERMIE FRANCE pour les particuliers et LOWCALBAT pour les professionnels (collectivités, bailleurs, gros œuvre, syndics…), la société de Serge Druon est en pleine dynamique portée par la nécessaire rénovation thermique de nombreux bâtiments. L’entreprise est spécialisée en isolation des combles, dalles et sols, murs intérieurs et extérieurs, fenêtres et portes et en installation de systèmes de ventilation… Qualifiée RGE, elle propose à sa clientèle des prestations complètes qui vont de l’étude du projet à la réalisation des travaux et à l’aide au financement. Depuis sa création, elle a fait le choix gagnant de la qualité.

Entreprise régionale, la volonté de THERMIE FRANCE est d’être au plus près de ses clients. C’est en ce sens qu’a été créée l’agence de Marquise pour couvrir le littoral puis celle de Moreuil pour couvrir le département de la Somme. Il restait « une diagonale du vide » entre Marquion et Marquise que vient combler l’implantation à Billy-Berclau.

A Billy-Berclau, il est prévu de reproduire le schéma qui a fonctionné pour les deux précédentes agences : faire démarrer un responsable d’agence en charge de son développement qui, par la suite, sera accompagné d’une équipe de pose, d’un commercial et d’une deuxième équipe de pose. Le processus de déroule en deux années. A terme, l’équipe de Billy-Berclau sera composée d’environ 7 salariés.

Répondant au souhait d’être dans un rayon maximum d’une heure de route pour une intervention, l’installation sur le Parc des Industries a été une réelle opportunité pour THERMIE France. A cela s’ajoutent le plaisir de s’implanter sur un parc actif au développement économique constant et l’atout de profiter d’un accès direct aux infrastructures de transport.

Thermie France : https://www.thermiefrance.com/

Lowcalbat : https://www.lowcalbat.fr/

Vanheede environnement, une extension porteuse d’ambition

La mission du Groupe VANHEEDE est de réduire l’impact des activités humaines actuelles pour les générations à venir », explique Stéphane Beaurain, Directeur de la filiale française. Mission devenue essentielle au regard de l’urgence climatique ! Pour ce faire, le Groupe VANHEEDE considère le déchet comme une matière première destinée à être recyclée ou transformée en énergie.

Avant d’arriver sur le Parc, VANHEEDE ENVIRONNEMENT ne disposait pas de centre de tri sur le territoire Français. La filiale française ne pouvait que collecter les déchets et sous-traiter le tri à… ses concurrents. Elle ne connaissait donc pas parfaitement ce qu’il y avait dans ses bennes et, de ce fait, le nouveau centre sur le Parc n’a pas pu être complètement processé et venir une entreprise de recyclage à part entière.

Depuis, la filiale a pris son envol. Elle est passée de 30 000 tonnes de déchets collectés et triés par an à 100 000 tonnes et son chiffre d’affaires a plus que triplé pour atteindre 14 millions d’€ avec un effectif de 43 personnes. Une deuxième étape de la vie du site peut donc être envisagée, d’autant que le contexte environnemental et réglementaire (lois « AGEC, Anti-gaspillage pour une économie circulaire » et « Climat et résilience ») est particulièrement porteur.

Le Groupe VANHEEDE ENVIRONNEMENT souhaite donc investir 50 millions d’euros pour processer toutes les activités du site français. Grâce à l’acquisition de 3 ha supplémentaires qui permettra de disposer d’une surface totale de 7,5 ha, 3 bâtiments vont être construits. Le premier bâtiment sera dédié au tri et à la préparation des déchets (réception des déchets, tri, sur-tri, purification et pré-préparation). Le deuxième bâtiment sera quant à lui affecté à la transformation des résidus en CSR, Combustibles Solides de Récupération, destinés à alimenter des cimenteries (où ils se transforment à nouveau : à 80% en énergie et à 20% en matière première pour la fabrication du ciment). Enfin, le troisième bâtiment accueillera les biodéchets qui y feront l’objet d’un déconditionnement et d’une hygiénisation. Les emballages seront réinjectés dans la filière qui conduit à la création de CSR tandis que les produits alimentaires seront transportés vers des méthaniseurs. L’objectif : valoriser 99 % des déchets entrants !

A noter : VANHEEDE ENVIRONNEMENT intègre dans son projet l’intégration d’un système de cogénération de chaleur et d’électricité qui lui permettra de mieux réguler ses consommations en énergie.

La mise en service des 3 bâtiments est prévue en 2024. Le site emploiera alors 120 personnes, trois fois plus qu’aujourd’hui et Stéphane Beaurain fêtera ses 30 ans au sein du Groupe VANHEEDE ! Sa fidélité est le fruit d’un attachement à une entreprise familiale aux valeurs fortes mais aussi à une vraie passion pour un métier d’avenir.

Leader de la gestion des déchets en Belgique et dans le nord de la France, le Groupe VANHEEDE compte 857 collaborateurs et réalise un CA de 183,6 millions d’€. Il traite 1 million de tonnes de déchets par an avec un peu plus de 2000 types de déchets différents. 95.94 % de ces déchets trouvent une solution de recyclage ou de valorisation énergétique. VANHEEDE ENVIRONNEMENT est très actif sur le Parc où il collecte les déchets de nombreuses entreprises.

Delzen, une ambition grandeur nature

En 2020, Delzen procédait à une première extension de 1000 m2 pour répondre à une demande croissante. Une seconde extension de 2000 m2 est en cours et accueillera bientôt une vingtaine de nouveaux embauchés. A l’origine de ces développements, une volonté de diversification qui se traduit dans les faits.

Dans son usine de Douvrin, la société DELZEN fabrique principalement des « fonctions automobiles » à base de métal (acier, aluminium, inox) que l’on retrouve dans le compartiment moteur ou dans l’habitacle des véhicules. À la suite d’une sollicitation, pour le moins bienvenue, l’entreprise a besoin de nouvelles capacités pour entreprendre un virage stratégique dans l’emboutissage technique inox à destination de l’alimentaire.

Aux 8.000 m2 que représente le site actuel, viendront donc bientôt s’ajouter 2.000 m2 flambants neufs pour abriter cette nouvelle activité. Si Bertrand Delzenne a volontiers saisi l’opportunité qui s‘est présentée, c’est qu’elle est, pour lui et son comité de direction, le début d’une diversification plus globale basée sur 2 piliers : un pilier social et un pilier environnemental.

Sur le premier plan, l’entreprise veut renforcer le lien social et le bien-être au travail par le biais de l’innovation et de la créativité. Sur le second, Delzen se donne pour objectif un process propre avec un bilan carbone neutre pour 2023. C’est ainsi que le toit de la nouvelle extension (comme de la première) sera couvert de panneaux photovoltaïques qui lui permettront d’être à énergie positive. Mais au-delà du process, la volonté de l’entreprise est également de s’orienter vers des produits propres. La nouvelle activité répond à ce souhait. Un autre axe de diversification sera l’écomobilité.

Avec ACC, entreprise voisine de DELZEN mais aussi ENVISION à Douai et VERKOR à Dunkerque, la région Hauts-de-France concentrera bientôt l’ensemble des projets français de gigafactories de batteries. Il va désormais falloir constituer l’écosystème qui gravitera autour des 3 usines et notamment mobiliser un tissu de sous-traitants. DELZEN est d’ores et déjà sur les rangs pour produire des composants à base d’aluminium ou de cuivre…

Mais la voiture électrique n’est qu’un premier épisode de la révolution du monde des transports. D’ici 5 à 10 ans, selon de nombreuses recherches, les transports auront déjà un tout autre visage. Les véhicules seront de plus en plus autonomes, intelligents, écologiques et connectés entre eux. Ils se déplaceront quasiment sans intervention humaine… Pour rester agile, DELZEN va participer à une cellule de veille technologique qui sera hébergée dans un « creuset » composé de Transalley, technopole des mobilités innovantes et durables, de CRITT M2A, centre d’essais en moteurs et acoustique automobile, du CETIM, Centre technique des industries mécaniques, de Valutec, Centre d’innovation et d’essais technologiques ou encore du CREPIM, expert en teste feu et matériaux résistant au feu… L’objectif : être en capacité d’investir, d’embaucher et de former pour fabriquer des produits que l’on ne connaît pas encore…

Delzen réalise un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros dont la moitié à l’export. L’entreprise emploie près de 80 personnes. Ses nouveaux développements lui permettent d’envisager une croissance de 25% à horizon 2 ans. A noter, son engagement écologique se traduit aussi par la présence de ruches sur son terrain ou encore le recours à la fauche tardive pour l’entretien de ses espaces verts.

Audace, 5 ans après

En 2017, Audace s’installait sur le Parc des industries Artois Flandres dans le bâtiment Regain. Cinq ans après, l’équipe des audacieux s’est étoffée. Ce sont aujourd’hui 28 personnes qui concourent à la réalisation de solutions innovantes pour le Digital Learning mais aussi la communication. Fin d’année dernière, l’entreprise a reçu le Trophée PME RMC Région Nord dans la catégorie PME créative.

A l’origine, en 1999, Audace était une agence conseil en communication globale, ce qu’elle est toujours pour partie. Mais en 2001, la qualité de ses réalisations Web lui vaut d’être approchée par Arcelor-Mittal, leader de la sidérurgie, qui recherche un prestataire pour produire des animations pédagogiques destinées à la vulgarisation de processus de fabrication. Audace participe alors à l’émergence d’une nouvelle modalité de formation professionnelle : le digital learning. Challenger par cet industriel avide de nouvelles technologies, Audace conçoit et développe pour lui des modules e-learning, des serious games et des simulateurs. Longtemps installée au centre-ville de Lens, Audace s’y trouve bientôt à l’étroit d’autant qu’elle a besoin d’un atelier pour concevoir ses simulateurs. C’est ainsi qu’en 2017, l’entreprise se déplace pour s’installer sur le Parc avec pour objectif de s’y développer.

Audace a alors recours à une petite levée de fonds auprès de Nord Création, d’Autonomie et solidarité et de BPI notamment, qui a pour objectif de développer une gamme de simulateurs industriels et logistiques et d’accélérer son développement commercial. La gamme de simulateurs voit ainsi le jour (simulateurs de conduite de ponts industriels mais aussi de chariots élévateurs, de grues auxiliaires, de nacelles élévatrices…) et rencontre son public : Orano, Renault, AFTRAL, FM Logistic, pour exemples, se sont ainsi équipés de ces outils d’apprentissage innovants. Parallèlement, le e-learning ayant de plus en plus cours dans les entreprises (un peu dopé par la COVID), l’activité de création de modules et de serious games s’intensifie. Des accords-cadres (SNCF, GRDF, TOTAL, Institut 4.10, …) permettent de recevoir un flux récurrent de demandes entrantes.

C’est ainsi qu’en 2021, le Chiffre d’affaires d’Audace a pu dépasser les 2 millions d’euros soit près de 65% de plus qu’à fin 2016, à l’aube de son arrivée…

COTEP, rachetée par CIBEST GROUP

Présente sur le Parc des industries Artois-Flandres depuis 2015, la société COTEP est spécialiste de l’affichage dynamique principalement dédié au monde du transport. Bornes tactiles, murs d’images, totems interactifs… Plus de 3.000 produits sont conçus et fabriqués chaque année dans son site de production à Douvrin. Fin juillet dernier, les rênes de l’entreprise ont été cédées à CIBEST GROUP.

Entreprise française de dimension internationale, CIBEST GROUP, dirigée par Jean-Michel FAVARO, a souhaité poursuivre son développement en réalisant l’acquisition de COTEP, expert de l’affichage d’informations en temps réel.

En 2015, la société CIBEST était un bureau d’études d’une quinzaine de collaborateurs basé à Besançon et spécialisé dans le développement de logiciels à destination des acteurs industriels du monde du paiement embarqué (système de billettique, de validation d’entrées-descentes dans les véhicules des transports publics).

Depuis 2018, CIBEST a connu une transformation assez radicale dans ses métiers et de son organisation. L’entreprise est passée d’une structure de petite taille ne comprenant quasiment que des profils d’ingénieurs en développement de logiciels à une structure aux compétences multiples (métiers de l’innovation, du développement produit, de la gestion de projet, de la logistique, de l’avant-vente et de l’administrations des ventes, de l’installation…). D’un profil start-up, elle est devenue en 5 ans leader de la vidéo protection embarquée en France réalisant un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’€ avec 60 collaborateurs.

Fin 2020, CIBEST GROUP décide alors d’accélérer son développement dans la création de valeur en rachetant une activité. CIBEST GROUP fixe 3 paramètres pour son acquisition, rester dans le monde du transport public pour consolider la position d’acteur connu et reconnu du secteur en France et en Europe, faire l’acquisition de compétences complémentaires à celles déjà présentes chez CIBEST et accéder à des clients nouveaux et des produits nouveaux

Le choix s’est porté sur COTEP, qui offre une diversification de l’offre en adressant le monde de l’information voyageurs non pas à bord mais au sol et donne accès à de nouveaux clients : aéroportuaire, SNCF, RATP. Par ailleurs, tandis que le savoir-faire de CIBEST tourne autour du software, celui de COTEP tourne plutôt autour du hardware, de la mécanique et de l’intégration. Le métier d’industriel maîtrisant sa chaine de fabrication, sa qualité, sa logistique et son SAV est identifié comme un vrai atout.

L’acquisition de COTEP s’est concrétisée le 28 juillet dernier.

L’ensemble des équipes de COTEP et CIBEST sont enthousiastes dans cette nouvelle aventure industrielle valorisant les savoir-faire de chacun et apportant des nouvelles opportunités de développement. Les premiers mois sont consacrés à apprendre à se connaitre, à se découvrir, à apprendre comment chacun fonctionne et finalement à amorcer les étapes suivantes de création de valeur sur les marchés communs et de mise en place des synergies entres les services …

« Le rapprochement des deux entreprises a créé une véritable énergie en interne », relate Jean-Michel FAVARO, « et donc sans nul doute beaucoup de projets à venir »…

Désormais acteur global intégrant un ensemble cohérent d’expertises dans les domaines logiciel, électronique, industriel, embarqué,… CIBEST GROUP peut prétendre répondre à l’ensemble des attentes des grands donneurs d’ordre du transport public (autorités organisatrices de transport, régies de transport, exploitants ou encore constructeurs de matériel roulant).

Le groupe pèse maintenant 18 millions d’€ de chiffre d’affaires cumulés et compte une centaine de salariés.

L’hôtel d’artisans EUROCAP affiche complet

Les 4 sociétés déjà implantées chez Eurocap ont accueilli de nouveaux voisins. Toutes les cellules des deux bâtiments de 1 280 mètres carrés sont à présent occupées.  Pour rappel, l’hôtel d’artisans accueillait déjà quatre entreprises, Leces (Laboratoire d’études et de contrôle de l’environnement sidérurgique) depuis septembre 2019, MV2 Solutions (dédiée à la conception et fabrication de mobilier et d’objets, pose et installation de vitrines et stands) depuis mars 2020, SD Isolation (experte en travaux d’isolation)  depuis mars 2020 et Jet Fighter Expérience (spécialisé dans la simulation de vols à bord d’avions de chasse) depuis avril 2020.

Elles sont désormais sept à remplir les différentes cellules des deux bâtiments d’Eurocap. Les nouvelles entreprises qui rejoignent les locataires d’Eurocap sont Energie distribution, Ecoframe et Carport Prestige. En janvier 2021, la société Energie Distribution (vente de matériel électrique) s’est installée dans une cellule vacante de 320 m2. Puis en mars dernier, c’est au tour de l’entreprise Ecoframe (constructions de maisons en containers maritimes) de poser ses valises. Carport Prestige (conception et distribution de carports, abris de jardin et pergolas en aluminium,) occupe 2 cellules soit 640 m².

Ces bâtiments de très haute qualité de très haute qualité, construit selon les dernières normes en vigueur, se retrouvent donc au complet, occupés par des professionnels de l’artisanat.

Avec le bâtiment 3000, Beaucourt poursuit son développement

Avec 85 salariés répartis sur 8 filiales, le Groupe Beaucourt est spécialisé dans différents domaines : la chaudronnerie, la tuyauterie, la serrurerie, la découpe laser,
la mécanique de précision, le taillage d’engrenages, un organisme de formations et un bureau d’études.
En complément des 8 filiales du Groupe Beaucourt dont 5 réparties au 1 bis rue du Général de Gaulle ainsi que Nord Engrenages située Boulevard Ouest les différentes filiales
SACTI, SOGEMI, MÉCANIQUE BEAUCOURT, COUSTILLIER, AP USINAGE, C .T.S.U et BC INGENIERIE. Une nouvelle identité viendra renforcer le Groupe Beaucourt au bâtiment 3000 :
un magasin de produits divers (chaudronnerie, tuyauterie et serrurerie, peinture, vêtements de travail, EPI, visserie et consommables etc.) destinés à ses activités internes mais aussi à toutes
autres entreprises industrielles.
Ce nouveau département va permettre à l’entreprise de développer son cœur de métier en jouissant d’une plus grande autonomie et d’une plus grande réactivité en terme d’approvisionnement. Par ailleurs, en octobre, un nouveau département, spécialisé dans la peinture cuite au four, prendra également place dans ces locaux. Ces nouvelles activités devraient créer des emplois dans les mois à venir.

Construction d’un bâtiment logistique – Enquête publique

Un projet de bâtiment logistique au nord-ouest du Parc, avenue de Sofia est porté par les Sociétés SIMASTOCK et LES FLAMBOYANTS.

La proximité avec les quartiers résidentiels de la commune de Billy-Berclau a été intégrée dans la réflexion du projet afin de créer un site avec une qualité architecturale et paysagère, permettant une insertion harmonieuse et un impact mesuré.

La parcelle dédiée au projet s’étend sur plus de 11 ha et borde la départementale de contournement de Billy-Berclau. La construction occupera près de 30 000 m², pour 28 000 m² d’entrepôts répartis en 5 halles. Le site devrait accueillir à terme une centaine d’emplois.

Compte tenu que le bâtiment est destiné au stockage de produits pouvant être combustibles, ce permis est soumis à enquête publique qui se déroulera du 19 Avril au 21 Mai 2021.

Pendant toute la durée de l’enquête, le public pourra prendre connaissance du dossier sur support papier relatif à cette installation en Mairie de BILLY BERCLAU aux heures d’ouvertures. Ce dossier peut également être consulté en format numérique à l’adresse suivante : www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/ICPE-AUTORISATION ensuite SIMASTOCK BILLY BERCLAU mais également en Mairie de Douvrin, Meurchin, Wingles, Bauvin, Hantay, Marquillies, Sainghin en Weppes et Salomé.

L’enquête publique est assurée par Monsieur Pascal DUYCK, Commissaire enquêteur.

Lancement de la concertation sur le projet ACC

Du jeudi 25 février au vendredi 23 avril 2021 inclus, le projet ACC (Automotive Cells Company), co-entreprise créée par Saft, PSA et Opel, a fait l’objet d’une concertation préalable avec le public autour de son projet d’implantation. Le projet est de créer une usine de production de cellules et modules de batteries pour les véhicules électriques à Douvrin, sur les 35 ha libérés par PSA Douvrin au cœur du Parc des industries Artois Flandres.

Cette concertation, régie par le code de l’environnement (article L121-8 et L121-16 CE), est intervenue en amont du dépôt des demandes d’autorisation de construire et d’exploiter. Elle est menée sous l’égide de deux garants, Etienne BALLAN, Anne GIRAULT, désignés par la Commission nationale du débat public (CNDP), qui est une autorité administrative indépendante.

La concertation avec le public a notamment porté sur :

↘ L’opportunité du projet : faut-il le faire ?
↘ Les objectifs du projet : pourquoi le faire ?
↘ Les grandes caractéristiques du projet : comment le faire ?

Pour ACC, la concertation préalable a permis de présenter le projet de la manière la plus complète et accessible, d’éclairer le public d’une part sur les enjeux généraux environnementaux, économiques et industriels du développement de la mobilité électrique, et d’autre part sur les effets du projet de l’échelle européenne jusqu’à l’échelle locale.

Chaque citoyen était invité à participer et contribuer afin d’enrichir le projet. Les débats ont porté essentiellement sur :

  • l’emploi au sein du futur site : le nombre de créations, les formations nécessaires, les éventuelles reprises des salariés du site de PSA ;
  • la maitrise environnementale de l’ensemble de la chaîne de production des batteries : de l’approvisionnement des matières premières au recyclage ;
  • la maitrise du risque environnemental du site de production et notamment du risque d’incendie.

Le bilan de la concertation sera rendu dans quelques semaines, le 23 mai au plus tard, par les garants. Suite au bilan, ACC annoncera s’il poursuit le projet et les mesures qu’il compte prendre pour tenir compte des enseignements tirés de la concertation.

Si ACC décide de poursuivre le projet, les demandes d’autorisation de construire et d’exploiter seront déposées fin juin pour permettre de démarrer la construction des premiers bâtiments sur Douvrin en Janvier 2022.

L’instruction des dossiers d’autorisation nécessitera une enquête publique sur le projet définitif.

↘ Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le dossier de concertation

https://www.calameo.com/read/001641504f1f93202d8cb

Le Réseau Entreprendre Artois pose ses valises au siège du Siziaf

Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, le réseau Entreprendre Artois a élu domicile sur Parc des industries Artois-Flandres. L’association qui aide des créateurs ou repreneurs d’entreprise à se lancer puis à développer leur activité était, jusqu’à début décembre, hébergée gracieusement dans un bureau de l’hôtel d’entreprises situé sur d’Oslo.

Dorénavant, l’association occupe toujours à titre gratuit, un bureau au premier étage du siège du Siziaf. Une décision qui fait sens avec la volonté du Siziaf de s’ouvrir vers l’extérieur et devenir un  véritable centre de services. « Nous souhaitions depuis plusieurs mois, aller plus loin et nous ouvrir sur lextérieur, précise Johanne Vitse, directrice du Siziaf. Nous entretenons de très bonnes relations avec le Réseau Entreprendre Artois, il nous a semblé logique de leur proposer ces bureaux mieux adaptés à leur activité ».

Réseau Entreprendre Artois dispose dorénavant d’un espace plus cosy. « Nous allons bénéficier d’un cadre de travail beaucoup plus vert et agréable. Le SIZIAF met également à notre disposition, comme à toutes entreprises du Parc, des salles de réunion.  En étant sur place, cela va faciliter notre organisation », souligne Sylvie PAUCHET directrice du réseau Artois.

Dans les mois, les années à venir, le Siziaf va continuer son ouverture vers l’extérieur pour devenir un tiers lieu dans lequel des salles et des bureaux temporaires seront mis à disposition des entreprises et autres associations. À suivre…

Un bureau d’études au sein de la Holding Beaucourt

En bon capitaine, Frédéric Beaucourt, dirigeant de la holding éponyme continue de faire progresser son activité. En septembre dernier, son groupe a fait lacquisition dun bureau d’études qui lui permet de préparer lavenir et pérenniser toutes les activités du groupe.

Soucieux de pouvoir toujours apporter un service de meilleure qualité à ses clients et de ne pas dépendre d’un sous-traitant, Frédéric Beaucourt a saisi une opportunité en faisant l’acquisition, en septembre dernier, d’un bureau d’études. Constitué de trois agences (Lille, Bussigny et Billy-Berclau), il est spécialisé dans les études de charpentes, la conception et le suivi de chantier. « Cela faisait trois ans que j’étais à la recherche de ce type dactivité. Le bureau  va nous permettre de faire des relevés, des études et de la maîtrise doeuvre », précise Frédéric Beaucourt. Autant d’activités que l’entreprise devait jusqu’alors sous-traiter. Cette acquisition va permettre au groupe de gagner en réactivité et de mieux maîtriser coûts et délais : « Cest un atout majeur !  Nous pouvons dès à présent offrir du clé-en-main à nos clients. »

Objectif clairement affiché par Frédéric Beaucourt : faire grossir le bureau d’études et attaquer de nouveaux marchés qui permettront de fabriquer dans les autres entités du groupe.

Cityplast à la conquête du médical

Cityplast a profité de l’année 2020 pour se diversifier et décrocher de nouveaux marchés dans le domaine pharmaceutique. Grâce à sa salle blanche, l’entreprise a su séduire de nouveaux clients. Le démarrage de la nouvelle activité est prévu pour la fin du premier trimestre 2021.

Racheté par l’entreprise Gallez en 2012, Cityplast, petite entreprise du monde de la plasturgie, était un injecteur local dont le siège était basé à côté de Lunveville dans l’est de la France. Gallez  avait réalisé cette opération de croissance externe pour disposer d’une unité de production à proximité de son client strasbourgeois L&L Products.

« Le business continuant à se développer avec la fabrication de pièces de plus en plus grosses, il a été décidé, en 2016, de rapatrier Cityplast sur le Parc des industries Artois Flandres. L’objectif : jouer les synergies et surtout profiter de la maîtrise de Gallet dans la fabrication de moules », résume  Emmanuel Mauduit, dirigeant de la Holding FMB technologie, aujourd’hui propriétaire de Gallez.

Gallez a alors profité de l’opportunité de racheter des locaux jouxtant les siens : ceux de la société Sterima Vanguard qui fermait son usine française. « Dans ces locaux, Cityplast a développé son activité d’injection plastique, d’abord pour L&L Products, mais aussi pour d’autres marchés locaux avec notamment de grosses pièces pour l’intérieur des habitacles automobiles »

Une enquête publique pour le nouveau bâtiment BILS DEROO – MAZUREAU

Du fait de leur développement le groupe BILS DEROO porte en partenariat avec la société MAZUREAU, un projet de bâtiment logistique au nord-ouest du Parc, avenue de Sofia. Le bâtiment destiné au stockage de produits pouvant être combustibles est soumis à une enquête publique, d’une durée d’un mois, prévue pour le dernier trimestre 2020.
La proximité avec les quartiers résidentiels de la commune de Billy-Berclau a été intégrée dans la réflexion du projet afin de créer un site avec une qualité architecturale et paysagère, permettant une insertion harmonieuse et un impact mesuré.
La parcelle dédiée au projet s’étend sur plus de 11 ha et borde la future départementale de contournement de Billy-Berclau (voir page 4). La construction occupera près de 30 000 m², pour 28 000 m² d’entrepôts répartis en 5 halles. Le site devrait accueillir à terme une centaine d’emplois.

5 ans plus tard, Atlantic s’étend

Qu’est-ce qui a conduit à implanter Atlantic sur le Parc ?
Notre usine de Merville était saturée en termes de surface et ne suffisait plus pour accompagner la hausse de la demande de production de pompes à chaleur.

Aujourd’hui, où en est l’entreprise Atlantic ?
Le marché de la pompe à chaleur a connu une hausse très rapide grâce aux aides de l’État incitant à changer ou à s’équiper de pompes à chaleur pour 1€.

Nous avons augmenté les effectifs : il y a plus de 150 CDI sur le site et environ 120 intérimaires. Nous produisons
100 000 produits par an, contre 30 000 au début. Le nombre de machines et de lignes de montage a été multiplié par deux. Cet accroissement fait que les espaces sociaux sont aujourd’hui saturés. Nous devons agrandir le parking et les vestiaires.

Quels sont vos besoins ?
C’est compliqué lors des changements d’équipes car elles se croisent et sont présentes en même temps. Nous allons construire 60 places de parking supplémentaires et créer plus de 300 m² de bâtiments sociaux : des vestiaires et locaux pour le CSE. Nous allons également agrandir le réfectoire principal qui est devenu trop étroit.

Combien de temps dureront les travaux ?
Les travaux pour le parking vont débuter fin septembre pour une durée de 2 mois, ceux des vestiaires seront un peu plus longs, 3 mois, et démarreront début 2021.

Comment voyez-vous l’avenir ?
L’horizon semble bon pour les années à venir ! Nous allons embaucher une vingtaine de personnes pour accroître les effectifs pérennes. Et qui sait, peut-être que dans 5 ans, nous devrons même agrandir notre bâtiment de production !

Un fabricant de cabines et cloisons artisanales sur le Parc

La société FACC déménage de son siège historique d’Annequin et arrive aux portes de Billy Berclau, rue de Varsovie dans le Parc tertiaire Est. La société de 5 salariés, est spécialisée dans la fabrication de cabines et de cloisons artisanales et dans l’aménagement de tous les espaces professionnels.
« Je suis natif de Billy-Berclau, j’ai vu cette zone évoluer, j’avais envie de m’y établir et de participer à son développement » indique son dirigeant, Patrick Gruson. Un bâtiment de 1 200 mètres carrés a été construit pour accueillir les nouveaux équipements de production. L’ouverture est prévue pour octobre.

Des nouveaux locaux pour accompagner la croissance

Auparavant installé boulevard Sud, DPD France vient de s’installer dans ses nouveaux locaux, sur le Boulevard Est, derrière Earthminded. Le groupe achève ainsi le transfert des opérations traitées sur son ancien site qui ne suffisait plus compte-tenu du rythme de croissance de l’activité.
Les travaux de construction avaient débuté le 21 octobre 2019. La plate-forme entièrement automatisée a été livrée le 20 août dernier, avec 3 semaines d’avance sur le calendrier initial. D’une surface de 7 400 m², cette plateforme colis de 103 quais pourra à moyen terme traiter un volume de 20 000 colis par jour.
Cette nouvelle implantation permettra à l’entreprise d’exercer son activité de transport rapide, de collecte et de distribution de petits colis de moins de 30 kg dans de meilleures conditions d’exploitation. Le groupe doit rapidement étoffer ses capacités compte tenu du coup d’accélérateur que la crise sanitaire a donné aux livraisons e-commerce, en France et dans les nombreux marchés sur lesquels opère DPD.

Pour PSA DOUVRIN, l’innovaton se doit d’être participative et ouverte

Les nouvelles exigences environnementales et le renforcement de la concurrence internationale poussent le groupe PSA à optimiser ses process pour gagner en compétitivité et améliorer ses compétences. « On ne peut plus mettre 4 à 5 ans pour déployer une nouvelle technologie. », explique Vincent Beauchot, Responsable Technique chez PSA et porteur de la démarche.
PSA pourrait investir dans la recherche en innovation en faisant cavalier seul, mais cela ne présente que peu d’intérêt. « La notion de réseau est au cœur de notre démarche. Le but est d’avoir une autre approche sur une problématique de terrain en utilisant l’expertise locale, et de s’ouvrir sur le biotope très riche du bassin industriel. » Car le cœur du projet Cellule open innovation est de mettre en commun des compétences afin d’améliorer la performance en explorant davantage de pistes. Cette démarche permettra de créer de l’activité de production sur les gros sites porteurs d’emploi. « Nous recherchons actuellement des partenaires industriels souhaitant bénéficier de ce projet en se lançant avec nous dans l’aventure. »
Concernant la forme, il s’agit d’une petite cellule autonome, « à taille humaine ». Les locaux s’étendent sur 450 m², avec une partie bureau pour la recherche et le travail en équipe. L’autre partie, un plateau modulaire, est un atelier qui permet de tester des solutions ou des prototypes.
Les projets durent environ 3 mois, avec un budget autour de 30 000€ pour limiter les risques. Les offreurs de solution, professionnels de différents horizons, sont mis à disposition par des PME, start-up ou l’un des partenaires, mais ils sont alors rémunérés par la cellule open innovation sur cette période. Ces innovateurs travaillent en même temps sur différents sujets, ce qui génère une émulation et de l’intelligence collective. Les solutions qui émergeront seront partagées, et seront soit des innovations techniques pures, soit des briques techno non encore industrialisées chez les partenaires. Le défi pourra aussi consister à rendre moins cher des solutions techniques existantes.
« Nous allons mettre en place des cycles thématiques par période de 3 ans et nous travaillerons avec un doctorant, ce qui permettra d’alimenter le travail de recherche dans le domaine concerné. Notre but est aussi de transférer les compétences et de créer une connexion entre monde académique et industriel. Pour que ce soit vertueux, chacun doit s’y retrouver. » précise Guillaume LEGUEIL qui animera la cellule dans quelques semaines.
3 autres cellules devraient voir le jour en 2021 sous l’impulsion de PSA à Caen, Mulhouse et Poissy. Le fonctionnement sera identique, mais avec d’autres industriels partenaires. L’objectif est d’atteindre 10 cellules d’ici 5 ans. « L’idéal serait une cellule par bassin industriel et de créer un réseau ! »

Le Parc « reconnu » site industriel clés en main

Après avoir reçu en juillet 2019 le label « Territoire d’industrie », le Parc vient d’être reconnu « Site industriel clés en main ». Alors même que, depuis 15 ans, la France est le leader des pays européens en matière d’accueil d’investissements internationaux dans le domaine de l’industrie, le gouvernement a voulu renforcer l’attractivité du pays avec cette nouvelle appellation. Les sites identifiés « clés en mains » ont également vocation à devenir des « vitrines » de la volonté politique de relocaliser l’activité industrielle en France. Avec la confirmation de l’arrivée d’ACC, gigafactory des batteries, le Parc en est un bon exemple !
L’objectif affiché est donc de répondre de façon efficace aux besoins des investisseurs, notamment internationaux, dans des délais compétitifs. En effet, les porteurs de projets étrangers sont peu habitués aux démarches administratives françaises et ils sont parfois refroidis par les délais importants engendrés. Pour cela, l’accélération des procédures obligatoires préalables à une implantation industrielle est une priorité. La levée des contraintes procédurales leur offre une production et un retour sur investissement plus rapides.

Des temps d’instruction divisés par trois ou quatre
Caractérisés par des disponibilités foncières sur lesquelles les études d’archéologie préventive, d’environnement et de biodiversité ainsi que les viabilisations ont déjà réalisé. Les soixante-dix-huit sites industriels classés « clés en main » permettent aux entreprises de bénéficier d’un permis de construire en trois mois. Cela correspond à des temps d’instructions de dossier divisés par trois ou par quatre selon Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée à l’Industrie.
Cette distinction est une véritable reconnaissance pour le SIZIAF qui a adopté son Système de Management Environnemental pour, entre autres, pouvoir répondre à ce type de défis. 

ABICE, CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE S’INSTALLE SUR LE PARC

C’est dans les anciens locaux de la crèche située juste en face du siège du Siziaf que le cabinet d’expertise comptable Abice a fait le choix de s’implanter. Né il y a bientôt 20 ans, le groupe Abice, dirigé par quatre Experts-comptables indépendants inscrits au Tableau de l’Ordre des Experts-comptables de Lille, compte 45 salariés.

Le cabinet Abice se veut proche de ses clients, chefs d’entreprises en les accompagnant et leur proposant des solutions dédiées à la gestion et au management de leur entreprise. Afin d’apporter rapidement une réponse adaptée, un interlocuteur dédié à chaque entreprise suivie est nommé.

Le nouveau site de Douvrin va permettre au cabinet Abice de proposer encore un peu plus de proximité à ses clients basés sur le Parc des industries et par extension à ceux de l’agglomération de Béthune.

Bernard HEMELSDAËL, Olivier HERLIN 70 Rue de Madrid – 62138 DOUVRIN – 03.21.74.61.82 – mail : contact@abice.fr

FLORAISON D’ENTREPRISES SUR LE PARC

Le Parc continue d’attirer de nouvelles entreprises, de nouvelles activités, plusieurs bâtiments sont ainsi actuellement en construction. C’est le cas de DPD,  entreprise de transport et livraison sur le marché de l’express rapide, qui doit prendre possession de son nouvel écrin d’ici le début de l’été. De son côté Promatec, spécialiste des sols en résine, a commencé les travaux de construction de son nouveau siège social. D’ici quelques semaines l’enveloppe de son bâtiment sera complètement terminée et les aménagements intérieurs pourront commencer.

En limite du Parc avec la commune de Billy Berclau, FACC, société spécialisée dans la fabrication de cabines et cloisons artisanales, fait également construire ses nouveaux locaux. Un bâtiment de 1 000 mètres carrés quasiment achevé devrait accueillir les premiers équipements de production dans les semaines à venir.

Enfin, juste en face du siège du Siziaf, l’AST (Action Santé Travail), fait construire un nouveau site de consultation. L’association va y regrouper les services qu’elle avait mise en place à La Bassée et ceux qui étaient déjà présents sur le Parc

 

PLUSIEURS PISTES POUR REQUALIFIER LES TERRAINS DE PSA DOUVRIN

PSA Douvrin est depuis plusieurs années entré dans une phase de compactage de ses installations. En tant qu’aménageur du Parc, le Siziaf s’est engagé à accompagner la libération du foncier avec un projet de requalification, afin de transformer les terrains vacants pour attirer de nouvelles activités. Ainsi, les premiers terrains libérés ont rapidement été transformés et accueillent Atlantic en 2014 et Bils Deroo en 2017.

Fin 2019, l’activité de PSA Douvrin s’est arrêtée dans le secteur Sud, « Parallèlement, PSA nous a annoncé travailler sur le projet ACC. Ce qui a eu pour conséquence de stopper nos discussions pour l’acquisition de ces terrains », confie Arnaud Lecourieux, directeur adjoint du Siziaf, chef du projet.

Par contre, cette annonce n’a en rien modifié la nécessité pour le Siziaf de requalifier le foncier, de retravailler la voirie et les réseaux des espaces déjà cédés. « En novembre 2019, nous avons donc lancé une mission de maîtrise d’œuvre, qui prend la forme d’un accord-cadre pour une durée de huit ans. » Une durée de marché public doublée par rapport à ce qui se fait normalement, mais qui se justifie par à la complexité du dossier et « la nécessité d’avoir une cohérence d’ensemble sur le foncier sur lequel nous étions susceptibles d’intervenir, mais aussi par le fait que les libérations de foncier pouvaient être progressives et espacées de plusieurs années ».

Priorité à la bande Ouest. La procédure d’appel à concurrence a été menée pendant tout l’hiver pour aboutir fin mars, à un groupement de maîtrise d’œuvre composée de l’atelier EGIS ville et transport (VRD aménagement et technique routière), de l’atelier KVDS (architecte urbaniste et paysage) et Auddicé environnement et biodiversité , un bureau d’études environnement. Un premier marché subséquent a été notifié à EGIS début avril pour la bande Ouest. Le groupement, de maîtrise d’œuvre est d’ores et déjà en train de travailler sur plusieurs pistes de réaménagement de ce foncier.

Le Siziaf a fixé comme objectif de créer sur cette bande Ouest de nouveaux espaces dédiés au développement économique avec un pôle de vie au cœur du Parc, mais aussi de transformer l’ancienne voie d’accès privée en un nouvel axe public structurant, de créer des voies douces ainsi que des espaces verts.

LES ENTREPRISES DU PARC À L’HEURE DU DÉFI DE LA REPRISE

Pas question d’être défaitiste et de baisser les bras, les entreprises du Parc sont dans les starting-blocks et prêtes à mettre les bouchées doubles pour compenser les pertes liées à la période de confinement.

Certaines entreprises s’étaient complètement arrêtés, d’autres ont mis tout ou partie de leurs salariés au chômage partiel et d’autres encore ont adopté le télétravail. Une proportion non négligeable d’entreprises tous secteurs d’activités confondus ne se sont pas arrêtées, pour assurer une continuité de service ou tout simplement honorer des commandes. Ce fut le cas notamment des différentes plateformes logistiques du Parc, celle de Carrefour en premier lieu qui assure quotidiennement l’approvisionnement en produits frais des magasins de l’enseigne. Mais également de la plateforme colissimo qui a continué ses missions de tri et distribution de colis.

Une situation quasiment similaire chez le fabricant de fenêtres Proferm. La reprise d’activité s’est effectuée progressivement depuis le 14 avril, l’entreprise a imaginé un plan de redémarrage, avec le respect des gestes barrières, la prise de température avant d’entrer sur le site de production. « Après une petite période de flottement, le volume d’affaires est redevenu normal, l’atelier de fabrication tourne à plein régime », confirme le service communication du groupe.
Les petites entreprises installées sur le Parc ont réussi à plutôt bien gérer la période délicate. Elles sont plus flexibles et donc beaucoup plus agiles face à des situations complexes. Alurol, fabricant de volets en aluminium et d’accessoires autour de la fenêtre, est ainsi restée mobilisée pendant le confinement et a su tirer profit de la situation en récupérant quelques marchés.

Des secteurs en difficulté.

Ce n’est un secret pour personne, les médias en parlent déjà depuis plusieurs semaines, les secteurs de l’automobile et de l’aéronautique sont en difficulté. L’arrêt complet de l’activité de vente des véhicules pendant le confinement a eu des répercussions immédiates sur toute la filière et ses sous-traitants. Ainsi, PSA Douvrin a été lourdement impacté par la crise sanitaire.

Même constat, pour le secteur de l’aéronautique qui a été encore plus durement touché et qui attend avec impatience un plan de relance pour sortir la tête de l’eau. « Nous ne pouvions pas nous permettre de nous arrêter complètement, nous avions plusieurs grosses commandes à honorer », explique Bruno Galio, directeur d’Aquarèse, sous-traitant de l’aéronautique.

Si les salariés du bureau d’études et les administratifs ont été mis en télétravail, 30 % des salariés ont été mobilisés dans l’atelier de production, les machines ont tourné pendant les deux mois. « Aujourd’hui, la situation est plus critique et nous attendons avec impatience un plan de relance de la filière aéronautique pour enregistrer de nouvelles commandes et relancer notre activité ». Aquarèse qui vient de faire des investissements importants se retrouve donc dans une situation délicate. Pour autant, Bruno Galio travaille d’arrache-pied pour trouver des solutions et relancer l’activité, notamment dans l’industrie générale et sur son deuxième secteur d’activité qui est la construction de machines spéciales.

Le Siziaf est resté mobilisé

« Dans les services du Siziaf, l’activité ne s’est pas arrêtée, nous nous sommes mobilisés pendant toute la période de confinement. Par contre, nous avons eu l’impression que le temps s’était arrêté. Nous étions beaucoup moins sollicités. Nous ressortons donc de cette période de confinement satisfaits d’avoir pu bien avancer sur les dossiers structurants, comme celui d’ACC. Nous sommes aujourd’hui, prêts à parer à toute éventualité, et avons hâte de voir certains projets se concrétiser », précise Johanne Vitse, la directrice du Siziaf.

L’implantation de la « GIGAFACTORY » de la batterie se précise

Tous les feux sont au vert, le site de Française de Mécanique est pressenti pour accueillir en région Hauts-de-France une usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques. Même si le Parc des industries Artois-Flandres a été pendant un temps en concurrence avec d’autres territoires à l’échelle nationale, le groupe PSA a proposé l’éventualité que « s’il y a une implantation en Hauts-de-France, elle se fera à Douvrin ». Xavier Bertrand a rapidement pris position dans ce sens. Le Parc a été élu pour 2 raisons principales : des terrains disponibles suite au compactage de Française de Mécanique devenue PSA Douvrin et la réactivité du territoire (Région, Communautés d’agglomération : CABBALR et CALL et SIZIAF) dans son soutien au projet. Si l’on additionne, les soutiens des acteurs régionaux et locaux, le tour de table financier s’élève à plus de 121 millions d’euros. Tous l’ont bien compris ce projet stratégique pour l’Europe est une aubaine pour le territoire, à un moment où la mutation de la filière vers les motorisations électriques s’impose comme étant la solution d’avenir.

Le verdict devrait tomber.

À l’occasion de son déplacement en Charentes-Maritimes pour le lancement du chantier d’une ligne de production pilote à Nersac par le spécialiste français des batteries Saft, filiale du géant pétrolier Total, le Président Emmanuel Macron, interrogé sur le développement de la filière, a indiqué « qu’une fois les essais terminés, l’industrialisation serait développée dans les Hauts-de-France. » Porté par Saft, fabricant de batteries, et PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) via la création d’une coentreprise à 50-50, le projet a vocation à produire des cellules lithium-ion, élément-clé des batteries rechargeables des voitures électriques. Il devrait donner naissance à une société baptisée ACC pour Automotive Cell Company.

La prudence reste cependant de mise.

Le groupe PSA ne s’est pour le moment pas encore prononcé officiellement sur ce dossier, même si on peut lire que l’industrialisation des batteries se fera au moyen de deux sites de productions. Un premier dans le nord de la France qui devrait ouvrir ses portes en 2023 et un second à Kaiserslautern (Rhénanie-Palatinat) en Allemagne prévue pour 2025. Le groupe PSA qui devrait être aux manettes de ces deux usines de batterie évoque pour le moment travailler sur divers aspects juridiques liés à ce dossier. Notamment, l’obtention d’autorisation des autorités de la concurrence.

Un million de batteries par an.

Les batteries représentent 40 % de la valeur ajoutée des véhicules électriques aujourd’hui en plein essor sous la pression des réglementations environnementales. Sur ce marché l’Europe représente seulement 1 % de la production mondiale. L’objectif du projet Saft-PSA, soutenu par l’Europe et les gouvernements français et allemand, est de créer une filière européenne, un « Airbus de la batterie » qui permettrait aux constructeurs automobiles de rompre leur dépendance aux importations technologiques de la Chine.

Une bouffée d’oxygène

Créée en 1969 par Renault et Peugeot, Française de Mécanique est depuis 2013 une filiale à 100 % du groupe PSA. Le site douvrinois spécialisé dans la production de moteurs thermiques connaît depuis plusieurs années, une phase de réduction de sa capacité de production et de ses effectifs qui sont passés de plus de 3 000 salariés en 2013 à environ 2 000 personnes en ce début d’année 2020. Cette chute des effectifs s’accompagne d’une phase de compactage de l’usine, laissant vacants plusieurs hectares de terrain qui pourraient être utilement réaménagés pour accueillir la nouvelle « gigafactory ». On sait en effet que 40 hectares seront nécessaires pour la nouvelle usine de batterie qui devrait employer entre 2000 et 2500 personnes. Une activité de ce type donnerait une bouffée d’oxygène à la région, qui est avec sept sites de production, la première région automobile de France.

L’équipe du parc dans les starting-blocks

Si la décision du groupe PSA se fait attendre, il n’en reste pas moins que les collectivités locales, notamment la région et le SIZIAF sont dans les starting-blocks. « Notre équipe est prête à accompagner concrètement PSA et Saft, dès que le groupe PSA aura rendu sa décision », déclarait Daniel Delcroix, président du SIZIAF. Le projet est analysé de très près depuis plusieurs mois par l’équipe du SIZIAF qui veut créer les meilleures conditions possibles à la bonne réussite de ce projet qui ne manquera pas de générer des emplois induits pour d’autres entreprises du Parc.

Chiffres clés :

Un programme de 5 milliards d’euros dont 1,3 milliard par de fonds publics

2 usines (France et Allemagne)

Une capacité totale de 48 GWh/an soit 1 million de batteries 15 % du marché européen

EUROCAP accueille de nouveaux locataires

L’entreprise Leces a été la première à intégrer l’hôtel d’artisans en septembre 2019. Les discussions pour l’accueil d’autres entreprises étaient bien engagées, depuis le début de l’année. Ce sont trois nouvelles entreprises, Jet Fighter Expérience (spécialisée dans la simulation de vols à bord d’avions de chasse), MV2 Solutions (dédiée à la conception et fabrication de mobilier et d’objets, pose et installation de vitrines et stands) et SD Isolation (experte en travaux d’isolation) qui ont fait le choix de s’y établir. Elles profiteront d’un bâtiment construit selon les dernières normes. Pour rappel, l’hôtel d’artisans est constitué de deux bâtiments face à face avec des cellules de 320 à 1 280 mètres carrés. Le groupe BECI y propose la location sous contrat de bail commercial à partir de 55 euros HT par mètre carré.

Renseignements et informations auprès de William Zwertvaegher au 06.86.86.86.24 ou par mail wz@groupebeci.com

PROMATECH se construit un écrin vert au bord du canal

Les travaux ont démarré en janvier, le déménagement est quant à lui prévu pour septembre. Leader européen de la résine de sol très haute résistance, la société Promatech a fait l’acquisition de la dernière parcelle encore disponible rue de Cardiff pour y construire son nouveau bâtiment. « Nous étions jusqu’à présent installés sur la zone industrielle de Ruitz. Nous avons saisi cette opportunité qui nous permet de nous rapprocher de la métropole lilloise », présente Charles Cantineau, PDG du groupe Promatech. L’entreprise va investir deux millions d’euros pour l’acquisition du terrain d’un hectare et la construction d’un bâtiment HQE de 2 000 mètres carrés, imaginé par le cabinet d’architectes Plato de Marquette-lez-Lille. En bord de canal, le nouvel écrin de Promatech sera parfaitement intégré au paysage par l’utilisation de matériaux naturels tels que le bois. Et en plus, Promatech va faire le choix de moutons pour entretenir ses espaces verts. Les travaux de construction ont démarré le 14 janvier dernier, l’entreprise devrait disposer de son outil de production d’ici juin et envisage de transférer ses bureaux pour la rentrée de septembre.

Bientôt un « Airbus des batteries » sur le Parc ?

L’Europe veut accélérer pour mettre en place une filière européenne des batteries pour les véhicules électriques. La Commission européenne a autorisé sept États membres, dont l’Allemagne et la France, à apporter une aide publique de 3,2 milliards d’euros pour développer dans l’UE le secteur des batteries électriques. Les batteries sont considérées par la Commission comme « une chaîne de valeur stratégique, dans laquelle l’UE doit dynamiser l’investissement et l’innovation ».

La France et l’Allemagne ont présenté une initiative industrielle commune qualifiée « d’Airbus des batteries », avec l’objectif de limiter la dépendance de l’industrie automobile européenne aux batteries asiatiques. Pour ce seul projet, ce seront 5 à 6 milliards d’euros qui seront investis pour construire les premières lignes de production en France puis en Allemagne. C’est dans ce cadre que le Parc des industries Artois Flandres a été pressenti pour accueillir le tout 1er site de production qui serait géré par le Groupe PSA. La construction de l’usine à Douvrin, avec 2 500 emplois à la clé, est soutenue par l’Europe, l’État, la Région et le territoire (le SIZIAF, la CABBALR et la CALL).

 

Agrandissement DELZEN

L’entreprise Delzen profite d’une bonne visibilité marché pour investir dans un nouvel atelier et dans de nouveaux moyens de production. Les premiers coups de pioches ont été donnés et les travaux devraient se poursuivre pour une entrée en service courant 2020.

Mille mètres carrés, c’est la surface du nouvel atelier que l’entreprise Delzen est en train de faire construire. « Le contexte est particulièrement tendu dans le monde de l’automobile, nous profitons d’une dynamique particulièrement intéressante, avec un doublement de notre chiffre d’affaires sur les cinq dernières années. Nous en profitons pour investir sur notre site de Douvrin », précise Bertrand Delzenne.

Accompagnée dans cette démarche par les équipes du SIZIAF et par BPI dans le cadre d’un prêt French fab, l’entreprise fournisseur stratégique des équipementiers de l’industrie automobile va investir 4 millions d’euros pour gagner en productivité, réactivité et innover dans des moyens de production robotisés.

Pour accompagner cet investissement, l’entreprise devrait embaucher une dizaine de personnes, mais aussi former ses collaborateurs et les faire monter en compétence. À noter : ce nouvel atelier sera recouvert de panneaux solaires qui permettront à Delzen de produire 10 % de sa consommation annuelle d’énergie.

Début des travaux du nouveau bâtiment DPD

L’agence douvrinoise DPD se dote d’un nouveau centre de distribution de colis moderne et semi-automatique. Le groupe investit 5 millions d’euros pour gagner en productivité et augmenter sa capacité. Le déménagement est prévu pour l’été 2020.

Présent depuis un peu plus de dix années sur le Parc des industries Artois-Flandres, DPD, la filiale du groupe La Poste spécialisée dans la livraison express sur les derniers kilomètres avait besoin de locaux plus grands pour continuer à se développer. « Le bâtiment que nous occupons actuellement et devenu trop petit par rapport aux flux que nous traitons quotidiennement et il n’est plus optimisé pour traiter les 8 000 colis distribués quotidiennement », souligne Cédric Wartel, responsable du centre douvrinois.

Cela faisait plusieurs années que l’entreprise menait une réflexion sur ce dossier, elle a un temps imaginé quitter Douvrin pour trouver un autre site. « Nous avions trouvé un site à Carvin, mais la qualité du réseau routier et la position idéale du Parc nous ont poussés à trouver une solution sur place », poursuit-il.

DPD a finalement fait l’acquisition d’un terrain de 3 hectares à quelques centaines de mètres seulement de son implantation actuelle, pour y construire un bâtiment de 7 335 mètres carrés comportant un espace dédié à l’administratif de 360 mètres carrés. « Nous disposerons de 90 portes à quai et d’un convoyeur automatique. Des équipements qui nous permettront d’optimiser certaines tâches et d’augmenter les flux de colis entrant et sortant de notre site ».

Les travaux ont démarré le 21 octobre et s’étaleront jusqu’au mois d’avril. DPD transféra ensuite progressivement ses moyens vers son nouveau site pour une entrée en exploitation programmée entre juillet et septembre 2020. « Nous allons également profiter de ce déménagement pour réorganiser notre process et allons sous-traiter toute la partie « Picking » pour nous consacrer 100 % à notre métier : la distribution. »

Mise en service du bâtiment GEODIS

C’est un site logistique de 15 hectares composé d’un bâtiment pour un total de 70 000 mètres carrés répartis en 12 cellules que Géodis vient de mettre en service sur le Parc des industries Artois-Flandres. La situation géographique du Parc des industries au cœur d’un important maillage routier a fortement pesé dans la balance lorsque le logisticien était à la recherche de surfaces disponibles. Facilité d’accès par une 2X2 voies et proximité immédiate d’entreprises de messagerie, tous les ingrédients étaient réunis. Après une année de travaux, l’exploitation du bâtiment a commencé. La quasi-totalité de l’entrepôt est d’ores et déjà exploitée avec des clients retail et textile qui développent leurs activités B to B et e-commerce. Sur les 12 cellules de l’entrepôt, 10 sont déjà occupées et tout laisse à penser que les deux dernières cellules disponibles ne le seront pas très longtemps.

Plusieurs enseignes font déjà confiance à Géodis. Parmi elles, une marque de prêt-à-porter pour enfants, un distributeur de parfums et de cosmétiques et une enseigne spécialisée dans les produits culinaires et les arts de la table. Géodis propose toute une série de prestations et assure pour ses clients, la réception des marchandises, le pilotage des flux, l’entreposage et peut aller jusqu’à la gestion de la préparation de commandes. « Nous proposons également des services de contrôle de la qualité des produits ou encore la personnalisation des emballages », indique un des responsables de Géodis. Le logisticien n’a pas hésité à investir trois millions d’euros dans des équipements dernier cri pour offrir des prestations inédites, adaptées aux variations d’activités et au stockage et la préparation de produits réglementés.

Dès aujourd’hui, le Parc bénéficie de la notoriété internationale de Géodis, groupe disposant d’une zone d’activité mondiale. La plateforme logistique de Douvrin reçoit ainsi des marchandises provenant d’Europe pour trois clients et de plusieurs pays du monde pour le dernier.

300 collaborateurs.

Ce n’est pas un hasard, si le prestataire mondial de transport et logistique Géodis a fait le choix des Hauts de France et plus particulièrement du Parc des industries Artois-Flandres pour y implanter son nouveau campus logistique, « Contrairement au secteur de Douai, de Lille ou d’Hénin-Beaumont, il y a encore sur le territoire de Béthune un important vivier de ressources humaines, locales et de qualité », poursuit-il.

Lorsque ce campus logistique aura trouvé son rythme de croisière, un peu plus de trois millions de commandes e-commerce y seront traitées chaque année. « À terme, nous devrions compter un peu plus de 300 collaborateurs et quelques intérimaires recrutés par l’intermédiaire d’un groupement d’employeurs spécialisé dans la logistique ».

Intelligent.

La conception du bâtiment a été particulièrement soignée. Prologis a proposé ce qui se fait de mieux et livré un entrepôt connecté, intelligent et innovant, équipé avec l’outil digital EEGLE.

Des capteurs installés à l’intérieur et sur l’enveloppe du bâtiment font remonter des données en instantané et envoient des alertes en cas de dysfonctionnement. Les paramètres de fonctionnement optimal de l’entrepôt sont enregistrés. Le système analyse les données en temps réel et optimise son fonctionnement, ses dépenses d’énergie et donc son impact sur l’environnement.

un groupement d’employeurs.

La logistique s’est fortement développée sur le territoire régional ces dernières années. Face à la demande importante de ressources humaines, Géodis a fait le choix de travailler avec un groupement d’employeurs logistique (GEL) pour répondre à l’ensemble de ses besoins de main-d’œuvre temporaire.

L’idée consiste à travailler avec des salariés qui ont du travail toute l’année, qui sont salariés du GEL, mais travaillent dans plusieurs entreprises en fonction des besoins et des fluctuations d’activité. En effet, pour lisser son d’activité, notamment pendant les périodes de soldes ou de fêtes, l’entreprise emploiera de la main-d’œuvre temporaire déjà formée et immédiatement opérationnelle.

LA HOLDING BEAUCOURT S’INSTALLE SUR LE PARC

Frédéric Beaucourt est à la tête de la holding éponyme et de ses 7 filiales (SACTI, Mécanique Beaucourt, SOGEMI, Coustillier, Nord Engrenages, AP usinage et C.T.S.U.). Le groupe qui compte 80 salariés est spécialisé dans différents domaines : la chaudronnerie, la découpe laser, la mécanique de précision, l’engrenage, le taillage et même… la formation.

Frédéric Beaucourt avait depuis quelque temps un projet de construction de bâtiment pour y regrouper plusieurs de ses sociétés. En reprenant les anciens locaux d’Aquarèse, il fait d’une pierre, deux coups. « J’ai trouvé un accord avec le SIZIAF, propriétaire du bâtiment : nous allons louer pendant cinq ans, avant dacheter, ce qui nous laissera le temps d’investir dans de nouvelles machines », développe le chef d’entreprise.

La SACTI, Mécanique Beaucourt,  la SOGEMI ainsi que le C.T.S.U,  centre de formation dédié aux métiers de l’industrie et à la sécurité, intègrent l’ancien bâtiment Aquarèse. « Notre centre de formation répond à une réelle demande : pallier aux pénuries de recrutements, s’adapter aux commandes, anticiper les départs en retraite. Il délivre des formations au sein du groupe mais aussi à des entreprises extérieures», précise Frédéric Beaucourt.

 

DEUX NOUVELLES ENTREPRISES SUR LE PARC TERTIAIRE EST

Le parc tertiaire est en plein développement. Deux petits bâtiments industriels sont en construction à proximité d’Allurol. Ils accueilleront deux entreprises de service à l’industrie: MDS et F.A.C.C. MDS, négociant en produits métallurgiques et plastiques, louait un local sur le Parc et cherchait à investir dans un bâtiment. « Je voulais rester sur la zone que je trouve particulièrement bien située et agréable», raconte Luc Bochynski, dirigeant de MCC.

F.A.C.C., spécialisée dans la fabrication de cabines et cloisons artisanales, a fait l’acquisition de la parcelle voisine. Son dirigeant, Patrick Gruson, indique, « je suis natif de Billy-Berclau, j’ai vu cette zone évoluer, j’avais envie de m’y établir et de participer à son développement ».

AQUARESE, LE CHOIX D’UN BÂTIMENT ÉCONOME

Aquarèse intègre progressivement son nouveau bâtiment. Les salariés découvrent un outil de travail plus fonctionnel, plus agréable et, nouvelle réglementation thermique oblige, beaucoup moins énergivore.

Les nouveaux bâtiments qui sortent de terre doivent respecter des normes en termes d’efficacité énergétique. Aquarèse n’échappe pas à cette règle et dispose dorénavant d’un bâtiment répondant aux critères de la RT2012 avec double vitrage Argon et isolation renforcée, tout en offrant un cadre de travail beaucoup plus agréable. « Nous disposons aujourd’hui, d’un outil de travail entièrement modulable de 8 900 mètres carrés», présente Martial Degorgue, responsable de production, qui a suivi le dossier depuis l’origine. « Tous les bureaux disposent de chauffages individuels, d’une fenêtre sur l’extérieur, de stores pour ceux qui sont exposés au sud et d’un système de rafraîchissement permettant de gagner jusqu’à 7 degrés en été  », poursuit le responsable de production.

Efficient jusqu’en production. Les équipes techniques d’Aquarèse et de CG2I (le constructeur du bâtiment), ont été particulièrement attentifs à l’aspect consommation de la partie atelier.

« Poussés par nos clients qui sont des grands groupes internationaux, nous avons mis en place un système de récupération et recyclage de l’eau utilisée dans nos process de production », explique-t-il. Résultat, les machines fonctionnent en boucle fermée et consomment 75% d’eau en moins.

Le local des pompes pneumatiques a quant-à-lui été isolé de manière à limiter le bruit. En parallèle, un système de récupération de chaleur a été posé sur le circuit de refroidissement d’eau des machines  ce qui permet, si besoin, de chauffer l’atelier.

Pour ces différents aménagements, Aquarèse a pu être aidé. « Nous avons bénéficié d’une contribution de l’agence de l’eau pour avoir diminué nos consommations. Nous avons également déposé 3 dossiers prime énergie pour les autres aménagements spécifiques sur notre parc machine », précise Martial Degorgue.

LA PLATEFORME LOGISTIQUE CARREFOUR ENTRE EN EXPLOITATION

Après un peu plus d’une année de travaux, la nouvelle plateforme logistique Carrefour, exploitée par ID Logistics, va progressivement entrer en service. Ce sont des produits frais et surgelés qui transiteront dans ce bâtiment de 35 000 mètres carrés avant d’être livrés aux magasins.

Dans les semaines à venir, la nouvelle plateforme logistique Carrefour qui vient d’être construite sur Billy-Berclau par le groupe IDEC, leader de la conception et de la construction clé en main d’immobilier logistique, industriel et tertiaire, va recevoir ses premières palettes et progressivement entrer en service.

ID Logistics qui exploitera pour le groupe Carrefour la nouvelle plateforme de 35 000 mètres carrés prend donc possession de son nouvel outil. La plateforme dont les travaux auront duré un peu plus de 10 mois est composée de cinq cellules froides de 6 000 mètres carrés, de locaux techniques et de 1 500 mètres carrés de bureaux.

Elle accueillera, dans un premier temps, les salariés venus de l’ancien site lensois et entamera ensuite une phase de recrutement pour, à terme, porter les effectifs à 250 personnes. Le groupe Carrefour « a la volonté de moderniser son parc logistique existant avec des bâtiments plus modernes et adaptés. Nous avons choisi le Parc des Industries Artois Flandres pour sa situation géographique centrale et son accessibilité », explique Antoine Lemoine, responsable immobilier pour l’enseigne de grande distribution.

Le nouveau bâtiment a pour vocation d’optimiser les flux de produits frais vers les différentes enseignes du groupe à l’échelle régionale. Il abritera des produits frais, des surgelés et des produits de la mer qui viendront alimenter quotidiennement les hypermarchés Carrefour, Carrefour Market et Carrefour Contact.

Une extension est d’ores et déjà prévue permettant à Carrefour de s’installer durablement sur le Parc et d’y pérenniser ses activités. « L’outil a été dimensionné pour pouvoir accueillir l’ensemble de nos activités actuelles et nous permet d’envisager sereinement l’avenir et une éventuelle montée en charge ».

Un outil performant. Depuis l’extérieur, l’immense bâtiment en impose par ses dimensions hors normes. Fruit d’une volonté forte de Carrefour, soutenue par le SIZIAF, de mener une politique de développement plus respectueuse de l’environnement, cette nouvelle plateforme, l’une des plus importantes de ce type, a été conçue spécifiquement afin de limiter l’empreinte écologique en fonctionnement. Et ce, malgré l’obligation de maintenir le bâtiment à une température constante de 5 degrés.

« La production de froid dans le bâtiment sera faite au CO2, cela fait sens avec les actions déjà développées pour un plus grand respect de l’environnement. C’est ainsi que nos camions fonctionnent au gaz naturel, produit sur notre site de Lens », indique Antoine Lemoine.

La plateforme est également équipée d’un système d’éclairage à LED permettant une maîtrise des consommations d’énergie dans un bâtiment de stockage de ce type. Enfin, des cuves de récupération d’eau de pluie permettent d’alimenter les sanitaires. « La structure du bâtiment ayant été renforcée, des panneaux photovoltaïques pourraient être posés sur la toiture dans les années à venir. Ils permettraient de rendre l’entrepôt plus économique », poursuit-il.

Notons enfin qu’un travail particulier a été effectué sur les aménagements extérieurs du bâtiment. L’aspect paysager a été travaillé avec les équipes du SIZIAF.

« Label Biodiversity »

Partout où il est présent, le groupe Carrefour agit pour favoriser le développement de filières responsables visant à mieux protéger les écosystèmes et préserver les ressources naturelles.

Sur le Parc, il a été  décidé d’installer des trappes pour protéger la chauve-souris et de créer une forêt primaire.

INAUGURATION DES BÂTIMENTS EUROCAP

En 2018, BECI, groupe immobilier des hauts-de-France, a choisi d’investir le Parc des industries

Artois-Flandres pour y implanter un nouvel hôtel d’entreprises dédié aux métiers de l’artisanat. Situés aux abords de DOUVRIN, sur le Parc tertiaire du canal, les 2 bâtiments qui composent l’hôtel ont été inaugurés ce 27 juin. Composé de deux bâtiments de 1 280 mètres carrés divisibles en cellules de 320 mètres carrés, le petit ensemble immobilier de très haute qualité a été pensé pour s’adapter aux besoins spécifiques de ses futurs locataires (isolation, modularité).

Situé dans le « Bassin Urbain à Dynamiser », les entreprises en création qui s’y installeront pourront prétendre à des réductions fiscales et bénéficier de loyers avantageux, à un tarif moyen de 45 €/m². Le projet Eurocap BECI séduit déjà comme en atteste, William Zwertvaegher, dirigeant de BECI, « À l’heure actuelle, nous avons deux cellules en cours de signature et des options sérieuses de la part de potentiels occupants ». Gageons que l’hôtel d’artisans affichera bien vite complet !

DES MENUISERIES PVC HAUT DE GAMME PRODUITES SUR LE PARC

Créée, le 1er mars dernier, DS production est une toute jeune entreprise qui vient de démarrer son activité. Son créneau, la production et la pose de menuiserie PVC haut de gamme. Samuel De Oliveira s’est associé à Stéphane Decroix pour racheter les machines d’ID.Plast. « Pour des raisons de simplicité, nous avons fait le choix de reprendre également le bâtiment. Il nous suffisait ainsi d’appuyer sur le bouton marche pour démarrer la fabrication », indique-t-il. Le créneau de DS production ? La menuiserie haut de gamme répondant aux dernières normes en vigueur et proposant la première gamme de produits certifiés pour les maisons passives. L’entreprise dispose d’une capacité de production de 5 menuiseries par jour, elle souhaite doubler, voire tripler cette cadence dans un avenir proche.

Contact : ds-production.net – 07 85 17 36 70

SEFAR FYLTIS VEUT EN DÉCOUDRE AVEC LES SYSTÈMES DE FILTRATION

Spécialiste du tissu mono-filament, le groupe suisse Sefar Fyltis dispose d’une unité de découpe et de couture de filtres sur le Parc des Industries Artois Flandres. L’entreprise vient de construire une extension de 1 000 mètres carrés pour poursuivre son développement.

Implanté sur le Parc des Industries depuis 1996, le groupe suisse Sefar Fyltis est le spécialiste mondial de la fabrication de tissu mono-filament de précision. À Billy-Berclau, la filiale française confectionne des filtres utilisés dans l’industrie agroalimentaire, la chimie, la pharmacie ou encore l’environnement.

Spécialisée dans la filtration liquide et le dépoussiérage, elle propose des solutions globales en fourniture de média filtrant sur mesure et en service de maintenance. L’entreprise vend 45 % de sa production en France, les 55 % restant un peu partout dans le monde. « Historiquement, le nord était spécialisé dans la confection et la couture, c’est pour cette raison, que notre groupe a décidé de s’y implanter », indique Marie-Louise Proy, responsable des opérations.

À son arrivée sur le Parc, le groupe a fait construire le bâtiment de 8 000 mètres carrés, qui est devenu trop exigu et fait actuellement l’objet d’un agrandissement de 1 000 mètres carrés supplémentaires. « L’objectif de cet investissement d’un peu plus d’un million d’euros est de pouvoir accroître notre surface de production et notre zone logistique, tout en gagnant en performance », renchérit la responsable des opérations.

L’entreprise qui réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 20 millions d’euros par an emploie 100 personnes, essentiellement des ouvrières de production qui confectionnent à la main les filtres. Pour continuer à se développer, l’entreprise doit innover. « Nous avons de plus en plus de difficultés à recruter des jeunes qui veulent s’investir dans notre activité et sommes contraints à automatiser certaines tâches ». Des investissements conséquents qui devraient s’accompagner, si la conjoncture reste bonne d’une série d’embauches dans les mois à venir.

Contact : sefar.com/fr – 03 21 08 70 70

L’INDUSTRIE TOUJOURS AU CŒUR DU PARC

Si, depuis un an, des bâtiments géants sortent de terre pour accueillir des activités logistiques à valeur ajoutée, le Parc des Industries Artois Flandres reste avant tout un parc industriel qui continue à se développer.

Avec la création du Prologis Park qui accueille déjà Colissimo et Geodis ou encore l’arrivée prochaine de Carrefour, le Parc des industries Artois Flandres a effectué un virage stratégique avec l’implantation d’imposants bâtiments logistiques de plusieurs milliers de mètres carrés.

Les plus pessimistes diront que c’est un signe d’un déclin de l’industrie, les autres parleront d’une opportunité pour créer des emplois durables dans une société en pleine mutation.

Le SIZIAF préfère parler de diversification en avançant quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes. « Actuellement, sur ses 460 hectares, le Parc compte 70 hectares d’activité logistiques (80 hectares lorsque tous les projets seront achevés). Ce sont donc un peu plus de 380 hectares, 80 %, qui sont réservés au développement des activités industrielles ou de service à l’industrie », souligne Johanne Vitse, directrice adjointe du syndicat mixte en charge de la gestion du Parc.

Le Parc reste donc avant tout un parc industriel au cœur duquel, les entreprises se développent plutôt bien voire très bien, innovent et créent de l’emploi. Pour preuve, de nouveaux chantiers fleurissent un peu partout sur le Parc. « Il y a une dynamique particulièrement intéressante actuellement. De nouvelles entreprises viennent s’établir sur notre Parc et, dans le même temps, nous assistons à une expansion des entreprises installées à Douvrin et Billy-Berclau depuis plusieurs décennies », poursuit la directrice du SIZIAF.

L’industrie en bonne forme.

Les raisons de cette dynamique sont multiples mais avant tout conjoncturelles. Exit la crise qui a touché toute l’économie française en 2008 et qui a eu de lourdes conséquences sur les entreprises industrielles avec une réduction des effectifs, une baisse de la production et surtout une baisse des prix. « Nous sommes revenus à des niveaux de prix d’avant crise, la tendance est bonne et nos carnets de commandes sont pleins », attestent plusieurs industriels du Parc. Profitant de ce contexte favorable et se projetant sur les dix à quinze années à venir, les entrepreneurs du Parc n’hésitent donc pas à investir dans des locaux plus grands, à embaucher du personnel pour répondre à une demande en forte hausse et se préparer à relever de nouveaux défis.

Une visibilité qui donne des ailes.

Bertrand Delzenne, dirigeant de l’entreprise éponyme explique « notre cœur de métier, c’est l’industrie automobile, nous avons tissé des liens particuliers avec les donneurs d’ordre et sommes aujourd’hui, un fournisseur de rang un. Nous travaillons actuellement sur des marchés ayant une durée de vie de plus de dix ans et parfois même sur du plus long terme. Cela fait donc sens d’investir pour s’agrandir et moderniser notre outil de production ».

La société Delzen disposait d’une réserve foncière qu’elle va utiliser pour construire, dans les mois à venir, un bâtiment à énergie positive qui produira un tiers de l’énergie consommée par son activité. « Il s’agit d’un investissement de plusieurs millions d’euros qui nous permettra de gagner en performance et donc répondre à de nouvelles opportunités de marché ».

D’autres entreprises sont dans la même dynamique. Citons Aquarèse, spécialiste de la découpe jet d’eau et de différents procédés à Ultra Haute- Pression (UHP) qui a été la première à faire construire un nouveau bâtiment (9 000 m²) complètement adapté à ses besoins mais aussi :

  • Proferm, fabricant de menuiseries, portes et fenêtres en PVC et aluminium qui ne cesse de progresser. L’extension de son bâtiment (2 882 m²) sera plus spécifiquement dédiée à la logistique et permettra une amélioration des flux au sein de la zone de production qui elle aussi se trouvera agrandie.
  • Sefar-Fyltis, Spécialiste du tissu monofilament. L’entreprise, qui se développe et doit s’automatiser, a fait construire une extension de 1 000 m2
  • Prysmian, Top 5 des usines de production de fibres optiques dans le monde. D’ici quelques mois, une nouvelle tour de fibrage avec 6 nouvelles fibreuses et un poste de transformation électrique directement alimenté par le réseau THT de RTE seront opérationnels.
  • Métaux Détail Service (MDS), entreprise spécialisée dans le négoce et la découpe de métaux (non-ferreux, inox, aciers) et plastiques. Avec une activité en pleine croissance, MDS manquait de place. Luc Bochynski, son dirigeant, a pris la décision de faire construire un nouveau bâtiment de 900 m2 à côté du bâtiment Alurol.

À la clé de ses différents investissements qui s’élèvent au total à plusieurs millions d’euros, des entreprises industrielles toujours plus performantes, des embauches sur le bassin local de population et surtout une attractivité accrue pour le territoire et ses entreprises.

Une situation privilégiée.

À 20 minutes de Lille, à proximité immédiate des grands axes de communication, le Parc bénéficie depuis toujours d’une situation géographique particulièrement intéressante. Un atout qui ne cesse de peser dans la balance lorsque des entreprises cherchent à s’implanter non loin de la métropole lilloise. Patrick Dargent se souvient, « lorsque j’ai créé Aquarèse, j’avais le choix entre m’implanter dans le sud ou m’établir dans le Béthunois… J’ai finalement choisi le Parc des Industries Artois Flandres pour sa proximité avec les grands axes de communication, mais aussi grâce à l’implication de l’ensemble des institutions publiques pour attirer des investisseurs. »

Aujourd’hui, après plus de 15 ans de management environnemental, le parc est toujours plus attrayant. De surcroît, il est implanté au cœur d’une zone densément peuplée, ce qui facilite le pourvoi des besoins en main-d’œuvre.

« Cela fait désormais sens d’investir pour s’agrandir et se moderniser »

 

ALLIANCESOINS POSE SES VALISES

Le bâtiment Regain est à nouveau complet. L’entreprise Alliancesoins prestataire de santé à domicile, spécialisé dans la perfusion et la nutrition a pris possession le 1er avril de la dernière cellule disponible.

Alliancesoins cherchait des locaux à mi-distance entre Lens et Lille pour y regrouper deux agences (Lens et Loos). Après plusieurs mois de recherche et une hypothétique installation à proximité de l’A1, les dirigeants Sophie Masse et Philippe Roger sont littéralement tombés sous le charme du bâtiment Regain, l’environnement de travail qu’il offre et au-delà pour le Parc des industries Artois-Flandres qui est facile d’accès.

Contact : Alliancesoins – www.alliancesoins.fr

PRYSMIAN AUGMENTE SES CAPACITÉS DE PRODUCTION

Porté par le plan France Très Haut Débit, le besoin en fibre optique est en explosion, avec un marché en croissance de 10 % par an depuis 10 ans. Pour répondre à cette demande, le groupe italien Prysmian réalise actuellement d’importants investissements sur son site de Billy-Berclau, classé dans le Top 5 des usines de production de fibres optiques dans le monde.

D’ici quelques mois, une nouvelle tour de vibrage avec 6 nouvelles fibreuses et un poste de transformation électrique directement alimenté par le réseau THT de RTE viendront accroître les capacités de l’outil industriel et conforter l’emploi des 343 salariés du site.

LE COMPACTAGE DE LA FRANÇAISE DE MECANIQUE PROFITE A BILS DEROO

La réorganisation de la Française de Mécanique se poursuit laissant des locaux vacants qu’il faut aujourd’hui recycler. Le groupe Bils Deroo a fait l’acquisition d’un atelier pour le transformer en bâtiment logistique.

Pour répondre à de nouveaux enjeux industriels et améliorer sa productivité, l’usine de fabrication de moteurs est entrée dans une phase de compactage de son activité. L’entreprise produit dorénavant, dans le même atelier, plusieurs types de moteurs, laissant ainsi des bâtiments vacants disponibles à la revente. C’était le cas, du bâtiment 8 qui vient d’être racheté et transformé en bâtiment logistique par le groupe Bils Deroo, pour sa filiale Simastock.

« Dès 2015, j’ai été mandaté par ma direction pour vérifier si l’atelier de 50 000 m2 était adaptable pour accueillir de la logistique, selon la norme ICPE 15 10 », évoque Pascal Wannepain, responsable immobilier du groupe. Rapidement, cette opportunité est devenue une évidence. Atlantic, un client historique de Simastock souhaitait augmenter son volume de stockage, tout en le rapprochant de son site de production douvrinois.

De son côté, le groupe Bils Deroo est entré dans une démarche environnementale et préfère rénover des bâtiments existants, plutôt que de supprimer des surfaces agricoles.

Rachat du bâtiment officialisé en décembre 2017, les travaux de transformation ont réellement commencé en septembre 2018, « La plus grosse difficulté a été de créer un mur coupe-feu, il a fallu découper la charpente, élever le mur et raccrocher la charpente. Il a également été nécessaire de créer des accès pour les camions et notamment des quais de chargement/déchargement », développe le responsable immobilier. Il aura également fallu mettre le bâtiment aux normes pour répondre aux exigences de sécurité incendie.

Toujours est-il qu’à peine les travaux terminés, l’entrepôt est d’ores et déjà entièrement occupé pour le stockage de masse d’Heineken et d’Atlantic. L’activité montant en charge, des créations d’emplois sont à prévoir dans les mois à venir.

Contact : SIMASTOCK – 03 21 18 33 23

UNE PME FAMILIALE EN DEVELOPPEMENT CONTINU

RMR Industries est une entreprise familiale créée en 1969 à Cuinchy. En 1976 Georges Faucoeur, le père de Philippe et Anne, les actuels gérants, rachète la société pour la développer. Elle œuvre autour de quatre grands métiers, « la mécanique de précision que j’ai héritée de mon père, activité à laquelle sont venus s’ajouter au fil du temps un département montage et maintenance industrielle, un bureau d’études et plus récemment d’une partie dédiée à l’informatique et à la CAO/DAO », précise Philippe Faucoeur.

RMR Industries a en effet racheté il y a 5 ans, Intek une société informatique spécialisée dans le développement de solutions autour des produits Autodesk.

Le groupe ainsi constitué emploie 60 salariés et réalise un chiffre d’affaires consolidé de 10 millions d’euros. Il profite aujourd’hui de la richesse des activités implantées sur le Parc des industries Artois-Flandres pour se développer. « Nous travaillons en sous-traitance pour de grands donneurs d’ordre comme Française de Mécanique. Notre force, c’est notre réactivité et notre capacité à travailler sur des dossiers complexes dans l’urgence. »

L’entreprise travaille également avec d’autres PME du Parc sur des produits innovants, comme par exemple la conception d’une prise électrique de très grande puissance pour les paquebots et ferry à quai.

Aujourd’hui, la volonté des dirigeants est de trouver des convergences entre les mondes de l’industrie et du numérique, un sujet plus que d’actualité, tant les besoins sont importants dans de nombreuses industries.

Contact :  RMR Industries – 03 21 08 83 00

INAUGURATION DE LA SEMAINE DE L’INDUSTRIE PAR LE PRÉFET

Initiée par le ministère de l’industrie et soutenue par l’UIMM, la semaine de l’industrie vise à présenter les savoir-faire des entreprises industrielles et à attirer les jeunes vers les métiers qui recrutent. Elle a été inaugurée le lundi 18 mars au sein de RMR Industries par Fabien Sudry, Préfet du Pas de Calais.

La région des Hauts-de-France dispose d’un tissu industriel riche et dense. Malheureusement, les sociétés industrielles pourvoyeuses de nombreux emplois sont trop souvent décriées et associées à des activités salissantes, où l’huile et la poussière seraient omniprésentes.

La semaine de l’industrie permet de mettre un coup de projecteur sur ces entreprises industrielles de notre territoire et tordre le cou à l’ensemble de ces préjugés. Sur le Parc des industries Artois-Flandres, la semaine de l’industrie est un rendez-vous incontournable. Cette année, ce n’est pas moins de 8 entreprises (Aquarèse, Créatique Technologies, Devos Group, Gallez Outillage, Nord Engrenages, Proferm, Prysmian Group, RMR Industries) qui ont décidé d’ouvrir leurs portes.

C’est Fabien Sudry, le préfet du Pas-de-Calais et le sous-préfet de l’arrondissement de Béthune Nicolas Honoré, qui ont officialisé le lancement de l’opération dans le Département. Lundi 18 mars, ils étaient chez RMR Industries, la première entreprise du Parc à avoir décroché la labellisation French Lab.

« Il est important de mettre en valeur les nombreuses unités industrielles de notre région. Elles recherchent des compétences. Il est aussi primordial que nous véhiculions des messages forts. On peut faire de belles carrières dans l’industrie avec des niveaux de rémunération tout à fait confortable », souligne le préfet Fabien Sudry.

Découverte des métiers.

Six entreprises du Parc se sont inscrites dans la démarche « découverte de l’industrie » dont l’objectif est de permettre aux collégiens du bassin lensois de découvrir la diversité et la richesse de leurs métiers.

« Nous avons un message à faire passer auprès de nos jeunes, les entreprises sont nombreuses et elles proposent des emplois », résume le préfet. On peut donc travailler dans l’industrie et faire carrière dans les métiers industriels.

Il y a beaucoup de défis à relever, RMR Industries prend les choses réellement au sérieux en accueillant régulièrement des stagiaires et en prenant des jeunes en contrat de professionnalisation. « Nous participons régulièrement aux opérations de sensibilisation des jeunes organisées avec les collèges et les lycées du secteur.

Il est de notre devoir de leur montrer ce que nos métiers peuvent leur apporter et qu’ils peuvent s’épanouir dans nos métiers », résume Philippe Faucoeur.

Le travail est long, mais au regard de la technologie déployée dans les entreprises industrielles, les jeunes sont très vite conquis et se voient plus facilement démarrer une carrière dans l’industrie…

9,7 % des effectifs nationaux L’industrie est le 1er secteur employeur de la région

 1er en région pour la construction ferroviaire

 2e en région pour la construction automobile

 1er en région pour la fabrication de verre (30 % des salariés nationaux)

 70 entreprises sur le Parc

UNE PME CONNECTÉE, QUI SÉDUIT LES PLUS GRANDS

Si son activité est principalement dédiée au monde du transport, avec pour client majeur, la SNCF, COTEP travaille également pour de nombreux secteurs qui ont besoin d’information en temps réel : mur d’images dans les halls d’accueil, bornes dynamiques dans les halls d’exposition ou encore totems interactifs dans les universités.

En 2015, la PME prend le virage du digital qui la propulse dans le domaine de l’Internet des objets industriels. L’entreprise met alors au point un outil de pilotage et de maintenance à distance et en temps réel de ses afficheurs qui, après 2 ans et demi de développement, séduit en 2018 un autre grand nom du transport : la RATP. Bientôt, l’information voyageur des 35 stations du RER A sera pilotée depuis cette plateforme de supervision. Un véritable gain d’efficacité pour la RATP et ses équipements de maintenance ! S’élevant à 7,5 millions d’euros sur trois ans, le gain de ce nouveau marché est une performance pour l’entreprise, dont le chiffre d’affaires s’élève à 5,8 millions d’euros par an.

Réussir sa transformation digitale

Pour réussir sa transformation, l’entreprise a repensé son offre mais également ses process et son organisation en capitalisant sur de nouveaux savoir-faire. « Cette transformation a été possible grâce à un prêt à l’innovation de 200 000 € qui a couvert 50% de nos investissements humains. Nous avons recruté de nouveaux profils techniques et digitaux. » explique Olivier Bouis, Directeur. « Nous avons également revu nos modes de fonctionnement avec nos partenaires externes dans une dynamique de co-construction. ».

L’éco-conception, cœur du déploiement opérationnel

Auprès de la RATP, la mission de COTEP porte sur l’équipement matériel et digital mais aussi sur le déploiement et la maintenance des nouveaux afficheurs. Après une phase de consolidation de l’outil et un test dans 2 gares, le gros du déploiement aura lieu en 2019 et 2020. « Nous nous inscrivons dans un modèle d’éco-conception : nos produits sont livrés en kits, directement chez le client. La partie matérielle est externalisée et nous assemblons, ici à Douvrin, la partie modules électroniques. Nous voulons éviter les transports inutiles pour être cohérents avec nos valeurs environnementales et notre norme ISO 14001 », précise Olivier Bouis.

Du chemin reste à parcourir…

Selon le directeur de la PME, bien que les perspectives de développement dans le monde du transport soient nombreuses, un vrai travail d’évangélisation reste à mener. Si la « gare digitale » semble tendance, peu d’acteurs du transport sont déjà prêts à franchir le cap… C’est le challenge de COTEP de convaincre les acteurs du marché à accélérer leur mutation numérique.

Contact : Olivier Buis – 01 58 01 10 52

2 sites

5.9 M€ de CA en 2018

38 collaborateurs

150 clients actifs : Aéroports, gares ferroviaires, gares routières, industries, grandes écoles.

+ de 3000 produits conçus et assemblés sur le site de Douvrin chaque année.

 

UN NOUVEAU DIRECTEUR POUR LA FRANÇAISE DE MECANIQUE

Tout son parcours dans le Groupe PSA

Originaire de Sochaux, Christophe Montavon connaît le Groupe PSA. Fils d’un employé du Groupe, il y connaît ses toutes premières expériences professionnelles et il y revient après ses études. Il entame alors un parcours international. Il occupe ainsi à Téhéran les fonctions de Responsable de lancement d’un véhicule. Il devient ensuite responsable Qualité de l’ensemble des partenariats de PSA, puis directeur qualité d’une usine chinoise. C’est ensuite en Espagne qu’il évolue, en tant que Directeur du montage à l’usine PSA de Vigo. Deux ans et demi plus tard, il revient à Poissy, au sein de l’équipe responsable du métier montage, pour l’ensemble des usines PSA. Il est alors chargé de visiter et d’aider au pilotage des usines, partout dans le monde. « Le fonctionnement d’une usine, je le connais de A à Z. Je ne suis pas un motoriste pur, mais dans une usine de moteurs, de boîtes de vitesse ou terminale, les règles de fonctionnement et de management sont les mêmes. » confie-t-il à la Voix du Nord.

2019 en accéléré

Suite à l’ouverture du nouvel accueil (qui accueille également le service médical et le comité d’entreprise) le 2 janvier, de nouveaux projets attendent désormais Christophe Montavon. Parmi eux, la poursuite du projet de modernisation de l’usine. La production des Moteurs EB, DVR et EP, toujours soutenue, passe de 750 000 à 800 000 moteurs/an. Côté nouveauté,  une version hybride du Moteur EP est en cours de lancement sur le site et équipera certaines versions de modèles Peugeot, DS ou Citroën.

Contact : FM – 03 21 08 22 22

PLATEFORME CARREFOUR : C’EST PARTI

À l’Est du Parc, sur la parcelle voisine de Vanheede, la construction d’une plateforme logistique pour le compte du géant de la distribution Carrefour est à présent lancée. Implanté sur un terrain de 12 ha, un nouveau bâtiment flambant neuf de plus de 35 000 m² verra bientôt le jour. Les produits frais, surgelés et produits de la mer y seront stockés, avant d’être acheminés dans les magasins de la région. La plateforme sera composée de 5 cellules de 6 000 m² pour le stockage, d’une zone d’emballage, de locaux techniques et enfin 1 500 m² de bureaux.

ENGAGEZ-VOUS POUR VOTRE TERRITOIRE !

« Pour créer des emplois, créons des employeurs » : voici la devise du Réseau Entreprendre. Une ambition largement portée par Sylvie Pauchet, directrice du réseau sur l’Artois, qui a fait de l’accompagnement et du soutien des nouveaux entrepreneurs son cheval de bataille. Concrètement, de quoi s’agit-il ? D’un soutien financier tout d’abord, sous forme de prêt d’honneur, pour chaque dossier sélectionné : jusque 50.000 euros à taux zéro que le lauréat s’engage à rembourser. Ensuite, d’un haut niveau d’accompagnement individuel (par le biais d’un parrainage) et collectif (lors de réunions mensuelles en club), les deux premières années de l’entreprenariat. « L’engagement des entreprises est fondamental pour dynamiser le tissu économique local . Nous avons besoin d’accompagnateurs pour entretenir la richesse du réseau et la qualité de nos actions. Nous avons également besoin de soutiens financiers. » insiste Sylvie Pauchet. Et si vous apportiez votre pierre à l’édifice ?

Contact :  Sylvie Pauchet – 06 61 80 30 91

LBCC POUSSE LES MURS !

Du haut de ses 30 années d’expérience, le Groupe LBCC a su s’imposer sur le marché des convoyeurs en devenant spécialiste de la fabrication d’outils et de process industriels, pour le compte d’acteurs majeurs de l’automobile, de l’agroalimentaire et des biens d’équipements.

Avec plus de 90 salariés implantés sur 2 sites (Douvrin et Méteren), le Groupe LBCC s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, marqué par la passation de pouvoir de son PDG, Pascal Mortelecque à sa fille Elodie.

Pour répondre à l’augmentation de ses effectifs, l’entreprise investira désormais les 600 m² d’espace supplémentaire qu’offre la cellule 1 de Regain. Une partie de ses services (20 salariés) « Manutention & Services » et les membres de son bureau d’études y sera en effet détachée.

Un plateau sera spécifiquement aménagé pour la finalisation et la validation des outils produits par les clients, avant leur commercialisation.

Contact : LBCC – 03 21 79 49 90

TRAVAUX DE LA FM : OU EN EST ON ?

Après plusieurs mois de travaux, le nouveau visage de la Française de Mécanique se dévoile petit à petit.

Côté bâtiment 1 (désormais déconstruit), les anciennes servitudes en cours de réfection accueilleront d’ici la fin de l’année les services médicaux et le CE, avant de devenir le nouvel accueil. Les parkings sont bientôt finalisés. De son côté, Bils Deroo➐, nouveau propriétaire de l’ancien bâtiment 8, procède actuellement à des travaux d’aménagement. Des travaux de séparation des réseaux entre les 2 auront également lieu d’ici l’été 2019. Enfin, la production du nouveau moteur DVR bat son plein dans le bâtiment 5, passant de 350 unités/jour en juin 2017 à 1 700 aujourd’hui.

Contact : FM – 03 21 08 22 22

QUAND LE PARC SE METAMORPHOSE

L’été très ensoleillé qu’a vécu le Parc a vu fleurir nombre de pelleteuses, grues et autres engins de chantiers… Tandis que côté Est, le nouveau bâtiment d’Alurol s’épanouissait, la première plateforme du « Prologis Park » connaissait une « pousse rapide ». De l’autre côté de la RN41, la terre se préparait à accueillir les premières pierres du nouvel Aquarese…

Depuis plusieurs mois, les lettres du Parc relatent un feuilleton : celui du nouvel essor du Parc des industries Artois-Flandres. Cet été, plusieurs des annonces faites sont devenues réalités, au point que l’ampleur des transformations a pu surprendre certains salariés du Parc à leur retour de congés !

Pourtant, il ne faut y voir que la concrétisation du développement que va connaître le Parc dans les prochaines années avec :

– l’ouverture à la logistique et l’accueil de 5 plates-formes de 25 000 m² à 70 000 m² ;

– l’expansion de nombreuses entreprises qui souhaitent s’agrandir sur le Parc des industries ;

– la poursuite de la mutation des terrains de la Française de Mécanique ;

– la commercialisation de surfaces aux TPE/PME et artisans et, notamment, la construction prochaine d’un hôtel d’artisans sur le Parc tertiaire du canal par le promoteur BECI.

En voyant chaque jour croître le premier bâtiment du « Prologis Park » qui se destine à accueillir Poste Immo➊, chacun peut mieux réaliser que l’ouverture du Parc à la logistique est tout sauf anecdotique.

D’une surface de 29 000m² la plateforme qui va bientôt permettre au Groupe La Poste de poursuivre le développement de Colissimo, est de taille quasi identique à celle qui sera prochainement construite pour Geodis➋ le long de la départementale 941. Dans le même temps, Carrefour➌ va lancer le début de la construction d’une vaste plate-forme (32 000m²) de distribution de produits frais à l’Est du Parc, sur la parcelle voisine de Vanheede.

Pour ce qui est des entreprises présentes, nombre d’entre elles se développent tant et si bien que leur expansion requière des mètres carrés supplémentaires. C’est ainsi qu’Alurol➍ (fabricant de volets roulants et de menuiseries en aluminium), trop à l’étroit dans les locaux loués sur le Parc des industries Artois-Flandres, a déménagé en juillet dernier dans son propre bâtiment de1 600 m² fraîchement construit sur le « Parc Est », jusque-là non investi. De même, Aquarèse➎ (fabricant de machines de découpe à jet d’eau et autres procédés haute pression), ne pouvant plus se contenter de sa surface actuelle, a jeté son dévolu sur une parcelle à l’extrême ouest du Parc. Les travaux avancent bien et le bâtiment devrait être livré pour juin 2019. Ces belles croissances dont chacun se réjouit ne concernent pas qu’Alurol et Aquarèse, d’autres extensions et/ou déménagements sur le Parc devraient être annoncés dans les mois à venir.

Rappelons enfin que le groupe dunkerquois Beci➏ a acquis près de 8 000 m²pour implanter un « hôtel d’artisans » sur le Parc tertiaire du canal. Les travaux (imminents !) permettront de proposer à la location des cellules de 320 à 1,280 m². Et ce, dès le premier semestre 2019. Preuve s’il en est que le Parc des industries Artois-Flandres reste ouvert aux plus grands… comme aux plus petits !

 

 

 

 

 

UN NOUVEL HOTEL…. POUR L’ARTISANAT

Bientôt propriétaire d’un terrain de 7 886 m² sur le Parc des industries Artois-Flandres, le groupe dunkerquois BECI implantera bientôt un nouvel hôtel d’entreprises,dédié aux métiers de l’artisanat. Dès le premier semestre 2019, plusieurs cellules de 320 à 1 280 m² seront disponibles à la location, pour un tarif moyen de 45 €/m². 

Acteur majeur des métiers de l’immobilier dans les Hauts-de-France (conseiller en immobilier, promoteur/constructeur, spécialiste de la requalification et de la commercialisation de friches industrielles, aménageur/lotisseur et enfin, agent immobilier), le Groupe BECI promet d’accueillir, au sein de ce nouvel hôtel d’entreprises, des PME et PMI ayant des besoins à court, moyen ou long terme.

Répondre aux besoins de tous

Premier promoteur privé investissant dans un programme immobilier sur le Parc des industries Artois-Flandres, le Groupe BECI, qui réunit 75 collaborateurs, promet un haut niveau d’écoute et de service à ses clients locataires. Comme l’explique Victor Zwertvaegher, développeur immobilier au sein du groupe, « Nous sommes capables d’accompagner tous nos clients dans le développement de leur activité, par l’écoute, voire la mise en relation et surtout, nous trouvons des solutions adaptées à leurs éventuelles problématiques financières ».

Une offre sur mesure

Implantés sur le Parc Tertiaire du canal, les deux bâtiments de 1 280 m², dont le permis de construire est actuellement en cours d’instruction, accueilleront ainsi des cellules divisibles par tranches de 320 m², conçues pour s’adapter aux besoins spécifiques des entreprises qui s’y installeront. Renforcement du dallage, multiplication des issues, surisolation, adaptation des réseaux et de  systèmes de comptage offriront de nombreuses opportunités d’aménagement.

Conformément à la politique environnementale menée par le SIZIAF, ce nouvel hôtel d’entreprises sera facilement accessible à de futurs salariés voisins par le biais de modes de transport doux. Et pour couronner le tout, le nouvel hôtel d’entreprises se situera sur la zone de Douvrin, incluse dans le Bassin Urbain à Dynamiser. Sous certaines conditions, les nouvelles entreprises qui s’y  installeront bénéficieront de réductions fiscales. Un coup de pouce bien utile pour se lancer !

Contact : Groupe BECI – 03 28 23 51 51

TOUS EN PISTE POUR LA RÉUNION DES ENTREPRISES DU PARC

Le 19 juin, KLL Loisirs recevait 38 représentants des entreprises du Parc. L’occasion de célébrer ensemble la réouverture du karting aux activités de loisirs et de présenter l’actualité du Parc des industries.

À l’honneur de cette nouvelle édition : la société FASTENAL, représentée par Bryan HENDERSON, ainsi que la crèche interentreprises Rigolo Comme la Vie, dont la Directrice, Béatrice LAGABBE, était venue rappeler le fonctionnement. Alexandre Davroux, salarié FM, était quant à lui venu conquérir de nouveaux volontaires pour la prochaine Randonnée de la Française de Mécanique.

Après un point d’actualité sur les travaux d’aménagement du Parc, la soirée s’est clôturée dans une ambiance très conviviale, avec 2 courses de vitesse sur la piste du karting. De quoi donner à tous de nouvelles envies de challenge… interentreprises ?

Contact : KLL – 06 21 77 73 31

ENQUÊTE PUBLIQUE

Nous vous l’annoncions dans notre précédente lettre : après 2 ans d’étude et de négociation, le groupe Bils Deroo est à présent propriétaire de l’ancien bâtiment 8 de la FM ; un bâtiment de 52000m² , bientôt voué à la logistique et notamment au stockage de pièces et de produits finis pour son client, Atlantic.

La reconversion de l’ancien bâtiment 8 en entrepôt logistique nécessitera un an de travaux, pour une mise en activité dès 2019. L’enquête publique a été assurée à la Mairie de Billy-Berclau, par le biais de Claude Dujardin, commissaire enquêteur.

PROLOGIS DEVELOPPE UN DEUXIEME CLE EN MAIN SUR LE PARC DE DOUVRIN : 32 000 M² D’ENTREPOT POUR LE COMPTE DE GEODIS

Avec ce projet, Geodis fait le choix d’un entrepôt stratégique :

– Répondant aux derniers standards et certifié BREEAM Very Good
– Intelligent et connecté avec l’interface EEGLE
– Avec une capacité d’extension de 37 000 mètres carrés
– Localisé sur un axe alternatif à l’autoroute A1 et sur le même parc qu’un messager

Ce projet avec Geodis, client majeur de Prologis, est le deuxième sur le Parc de Douvrin après celui signé avec le Groupe La Poste en octobre 2017, et démontre la dynamique du partenariat conclu entre Prologis et le SIZIAF pour le développement d’un Parc Logistique de 45 hectares au sein du Parc des industries Artois-Flandres. La livraison de ce deuxième bâtiment est prévue au premier trimestre 2019.

Prologis Inc., leader international en immobilier logistique, annonce  le développement de la première phase d’un entrepôt clés-en-main sur son Parc Logistique de Douvrin pour le compte de Geodis, opérateur de la chaîne logistique classée parmi les plus grandes entreprises dans son domaine en Europe et dans le monde. Ce bâtiment, constitué de cinq cellules et d’une surface de    32 000 mètres carrés, totalisera à termes 69 000 mètres carrés répartis en 11 cellules.

Un bâtiment stratégique, certifié BREEAM Very Good

Ce projet répond à la volonté de Geodis d’accompagner la croissance d’un de ses clients dans le secteur du prêt-à-porter. Il permettra d’une part, le stockage et la distribution des produits dans l’ensemble des points de vente nationaux, d’autre part le soutien au développement de l’activité e-commerce de la marque.

Ce bâtiment traversant sera accrédité BREEAM Very Good et disposera d’un éclairage 100% LED dans les cellules. « Nous recherchions un bâtiment capable d’accompagner le développement de la croissance d’un de nos clients, spécialisé dans le prêt-à-porter pour enfants, notamment dans son activité e-commerce. », déclare Frédéric Pasqual, Directeur Général Logistique France de Geodis. « L’offre de Prologis nous a immédiatement séduits, tant par sa localisation géographique que par la grande qualité du bâtiment. Celle-ci se caractérise en particulier par la hauteur de 12 mètres permettant l’installation de racks supplémentaires, une capacité d’extension de 37 000 m² et la mise en place du système EEGLE pour la gestion et l’optimisation continue des charges d’exploitation.

Un bâtiment intelligent et connecté avec EEGLE, l’outil digital innovant signé Prologis

Le bâtiment sera équipé de l’outil digital « EEGLE », développé par Prologis et jusque-là inédit dans le secteur de l’immobilier logistique. Interface simple et instantanée, EEGLE est connecté par capteurs à la plateforme logistique et permet de se connecter à distance au bâtiment de manière instantanée, de le visionner en 3D à l’intérieur comme à l’extérieur, de signaler les échéances de maintenance régulière, d’identifier les dysfonctionnements éventuels, de modéliser les charges de fonctionnement théoriques et de leur comparer le comportement réel du bâtiment en exploitation. Des données de conception (plans, rapports d’audits, descriptifs techniques) à la modélisation de l’actif immobilier (environnement extérieur, équipements spécifiques, profil d’occupation), l’ensemble des paramètres de l’immeuble sont enregistrés et exploités grâce à un moteur de calcul dynamique couplé à un module financier, en vue de réduire ses dépenses énergétiques et son impact sur l’environnement.

Deuxième projet né du partenariat entre Prologis et le SIZIAF

Le 7 mars 2017, Prologis et le SIZIAF annonçaient leur partenariat en vue de développer quatre bâtiments d’une surface logistique de 24 000 à plus de 69 000 mètres carrés au sein d’un parc industriel d’une superficie de 460 hectares.

Situé sur les communes de Douvrin et de Billy Berclau, le Parc des  industries Artois Flandres qui accueille le projet de parc logistique de Prologis, bénéficie d’un emplacement idéal desservi par une 2X2 voies reliant Lille et Lens, axe constitutif d’une réelle alternative routière à l’autoroute A1, et au centre d’un bassin de vie et de consommation de plus d’un million et demi d’habitants.

« Nous nous félicitons de ce projet qui célèbre notre deuxième développement sur le Parc de Douvrin, après le Groupe La Poste, et le renforcement de nos liens avec Geodis, client historique de Prologis. Ceci conforte la pertinence de notre choix de Douvrin pour consolider notre présence sur le marché logistique de Lille. », déclare Cécile Tricault, Country Manager France, Prologis.

Ce nouveau bâtiment sera livré au premier trimestre 2019.

Dans cette transaction Arthur Lloyd Logistics a agi en tant que Conseil pour les deux parties.

 

NOUVELLE VIE POUR LE BATIMENT 8 DE LA FM

Après 2 ans de négociation, le groupe Bils Deroo est à présent propriétaire de l’ancien bâtiment 8 de la FM : un bâtiment de 52 000 m², bientôt voué au stockage de pièces pour le compte de son client, Atlantic.

Très implantée dans les Hauts-de-France, Bils Deroo est une entreprise familiale centenaire, née du commerce et de la négoce de pommes de terre. En industrialisant son activité, l’entreprise est peu à peu devenue un acteur  incontournable du transport et de la logistique, via ses enseignes Bils Deroo Transport, Simastock et Brasserie Distribution Logistique (BDL).

La reconversion de cet ancien bâtiment industriel en entrepôt logistique nécessitera un an de travaux, pour une mise en activité dès 2019. En pleine période de fonctionnement, le site emploiera jusqu’à 120 personnes. L’enquête publique est assurée à la Mairie de Billy-Berclau jusqu’au 4 juillet inclus, par le biais de Claude Dujardin, commissaire enquêteur. Les documents liés à l’enquête publique sont consultables à partir du lien ci-après :  http://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/ICPE-AUTORISATION (choisir SIMASTOCK BILLY BERCLAU ET DOUVRIN)

QUOI DE NEUF A L’HOTEL D’ENTREPRISES ?

Le 15 décembre 2017, Dalkia intégrait l’hôtel d’entreprises afin d’y installer une équipe de dix personnes, dédiée au traitement des eaux.

Coordonnées : M. Marc D’OLIVEIRA – 06.15.03.39.81

De son côté, l’entreprise EIMI, spécialiste de la conception, la réalisation et la maintenance d’installations en chauffage, ventilation, conditionnement d’air et transfert de fluides, s’étend au sein de l ’Hôtel d’Entreprises. Implantée dans la cellule 7 depuis plusieurs années, elle est également installée depuis le 1er février dans la cellule voisine d’Agrotonix. Une installation vouée au développement de sa nouvelle entité, EIMI Elec, spécialisée dans le Génie électrique et l’automatisme industriel, qui connaîtra bientôt l’arrivée de 6 nouveaux collaborateurs.

Coordonnées : EIMI 03 21 08 17 17

 

PROLOGIS PARK – LA LOGISTIQUE EST EN MARCHE !

Accès véhicules légers : début des travaux sur la RD 165 E (en orange sur la photo)

Un giratoire est en cours d’aménagement sur la RD 165 E, reliant Douvrin à La Bassée. Il permettra la viabilisation des parcelles logistiques de Prologis et leur accès direct aux véhicules légers. Les travaux en maîtrise d’ouvrage, délégués par le Département au SIZIAF (avec une subvention pour leur réalisation), s’achèveront dans le courant du mois de juin. Afin de permettre une exécution rapide et en toute sécurité, la départementale sera coupée à la circulation de mi-avril à mi-juin.

Plateforme de distribution Colissimo (en plus bleu turquoise)

Nous vous l’annoncions dans notre précédente lettre, bientôt, Poste Immo installera sur cette zone l’une des plus importantes plateformes Colissimo de France… L’enquête publique achevée, le permis de construire vient d’être accordé pour un démarrage des travaux prévu en juin. Un bâtiment de 26 000 m², implanté sur une parcelle de 110 000 m², verra donc bientôt le jour. Investissement : 30 millions d’euros.

Aménagement d’une voirie poids lourds (au centre)

Afin de permettre une parfaite régulation des flux, le SIZIAF aménagera une voirie spécifique PL permettant de relier le Prologis Park au boulevard Ouest. À cet effet, un marché sera très prochainement lancé, pour un démarrage des travaux prévu en septembre.

Projet de commercialisation (en fushia)

D’une surface de 95 000 m², cette zone, non commercialisée à ce jour, pourra accueillir à terme un bâtiment pouvant atteindre 42 000 m².

Construction prochaine d’une plateforme logistique (en bleu foncé)

Comme évoqué en une de cette lettre, un nouveau bâtiment intelligent de plus de 60 000 m² verra bientôt le jour pour accueillir, d’ici un an, l’un des géants du transport et de la chaîne logistique.

Le démarrage des travaux est prévu en ce mois d’avril. Il concernera 5 des 11 cellules prévues et s’étendra sur une période de 12 mois. Une cellule d’extension est d’ores et déjà prévue pour d’éventuels besoins futurs.

Projet de commercialisation (en violet)

Déconstruit à l’été 2017, l’ancien bâtiment de Filartois a laissé place à un beau terrain prêt à être reconstruit. Les monts de gravats concassés serviront bientôt de couches de forme pour la réalisation des voiries du Prologis Park. Cette zone sera par la suite commercialisée par Prologis Inc.

 

BILAN POSITIF POUR LA VOITURE ELECTRIQUE

Chaque mois, 4 000 km/mois sont en moyenne parcourus sur les voiries du Parc des industries Artois-Flandres pour la surveillance de la zone. Grâce à l’arrivée du véhicule électrique « Zoé », ce sont non moins de 36 tonnes de CO2 qui ont ainsi été économisés, pour un total de 216 000 km parcourus;

30 minutes seulement sont nécessaires aux nouveaux véhicules pour faire le plein d’énergie, au moyen d’une borne de recharge installée devant les locaux du SIZIAF.

Construction d’une plate-forme logistique – Avis de mise à enquête publique

Un groupe phare de la grande distribution française recherchait un terrain de plus de 10 ha pour y implanter un centre logistique de produits frais de l’ordre de 35 000 m². Le SIZIAF a proposé une parcelle d’environ 12 ha à l’Est du Parc dans la continuité de la société Vanheede. La société a retenu la proposition du SIZIAF et a déposé un permis de construire fin décembre sur ce terrain. Compte-tenu de la surface du terrain, ce permis est soumis à enquête publique du 6 mars au 9 avril 2018. La société souhaite commencer la construction du bâtiment durant l’été 2018 pour une mise en service du bâtiment en 2019.
L’avis d’enquête publique est téléchargeable à partir du lien ci-après : 08022018 – VERSION 02 avis d’enquete publique BB CARREFOUR
L’ensemble des pièces du permis de construire sera accessible à partir d’une plate-forme dédiée à compter du 6 mars.

Le groupe La Poste choisit le Parc pour sa logistique

Cette future plateforme permettra au Groupe La Poste de poursuivre le développement de Colissimo, leader de la livraison en France, sur le marché du e-commerce. Afin de répondre à la croissance continue du volume de colis distribués et aux nouvelle exigences des clients en matière de délais de livraison, le Groupe La Poste entend doubler la production actuelle par le biais de matériels et process correspondant aux derniers standards logistiques mondiaux.

Un site d’envergure

Reliée au réseau national de plateformes de tri et de distribution des Colissimo, ce nouveau site permettra au groupe de traiter jusqu’à 25000 colis par heure au moyen d’équipements de tri ultra modernes. Au-delà du développement des capacités de production du site, les nouveaux outils mis en œuvre amélioreront les conditions de travail des collaborateurs, notamment pour les activités liées à la manutention.

Outre son intéressante localisation à proximité de la métropole lilloise et des axes routiers et autoroutiers, Poste Immo, filiale Immobilière du Groupe La Poste, a vu dans le Parc des industries Artois-Flandres l’opportunité de bénéficier d’une parcelle d’envergure (110 000 m²) pour y installer un bâtiment de 26 000 m², adapté aux contraintes de haut niveau de production.

L’innovation au service de l’environnement

Répondant à la politique environnementale du SIZIAF, engagé en faveur d’une économie décarbonée et peu énergivore sur son territoire, le futur bâtiment visera une certification répondant aux plus hauts standards de qualité environnementale (certification Breeam avec niveau « Very Good »).  La généralisation de nouvelles techniques et process permettra parallèlement au Groupe La Poste de réduire son empreinte carbone en transportant en moyenne 30% de colis en plus par camion.

Un projet porteur d’avenir

L’arrivée de La Poste au sein du Parc des industries Artois-Flandres traduit l’ouverture du SIZIAF à la logistique à haute valeur ajoutée, secteur à fort potentiel d’emplois. Cette arrivée prouve également une fois de plus toute l’attractivité du Parc des industries Artois-Flandres et sa capacité à s’adapter aux problématiques de production les plus complexes.

Représentant un investissement de plus de 30 millions d’euros, le bâtiment devrait pouvoir commencer son activité en 2019. La demande de permis de construire a été récemment déposée par Prologis Inc., constructeur et bailleur du futur site de production, auprès de la mairie de Douvrin. Une enquête publique s’est déroulée du 25 Janvier au 26 février 2018 en vue d’une construction durant l’année 2018.

 

CHIFFRES CLÉS :
Objectifs :
25000 colis/heure
Parcelle de 110000 m2
Bâtiment de 26000 m2
Investissement :
30 millions d’€

 

Alurol pose la première pierre du Parc Est !

Née de la revente en 2015 des entreprises ID Alu et Structural, ALUROL est une entreprise spécialisée dans la fabrication de volets roulants et de menuiseries en aluminium à destination des professionnels du Nord-Pas de Calais.

Cette structure de 12 salariés disposait également d’une surface en location sur le Parc des Industries Artois-Flandres. En 2017, les perspectives de développement de l’entreprise sont telles qu’elles nécessitent l’acquisition d’un bâtiment visant à accueillir de nouveaux équipements et activités jusque-là externalisées, ainsi que
des effectifs en croissance.

Après quelques échanges avec le SIZIAF, le projet est né : l’entreprise s’implanterait sur un terrain de 6000 m², dans un
périmètre proche de la zone urbaine de Billy-Berclau. Pour le Directeur, cette perspective d’implantation offre de nombreuses
opportunités : un déménagement de proximité dans un secteur attractif, en plein cœur de sa zone de chalandise, ainsi qu’un investissement intéressant au regard de l’important budget que
représenterait un tel projet au sein de la Métropole lilloise.

Côté SIZIAF, l’arrivée d’ALUROL sur le « Parc Est » répond à la volonté d’ouvrir cette zone, jusque-là non investie, à des PME et PMI de proximité ne présentant pas de nuisance pour les riverains.
Cette partie du parc, dont les parcelles s’étendent de 2000 m² à 1 ha, sera ainsi proposée à des entreprises tertiaires ne nécessitant pas d’infrastructure lourde.

« Je dois dire que j’ai reçu un très bon accueil et suivi du SIZIAF. Nous avons travaillé ensemble sur la construction du nouveau bâtiment et l’aménagement de la parcelle, en accord avec mes besoins et leur démarche environnementale. La zone est agréable, propre, et l’on se sent en sécurité, même le week-end. » résume
Romain Kowalczyk.

Les nouveaux locaux, d’une surface de 1600 m², accueilleront bientôt l’atelier de l’entreprise ainsi que ses fonctions administratives. Le permis de construire vient d’être déposé. Le chantier débutera en février, pour une ouverture en juillet 2018.

Coordonnées:
Romain Kowalczyk
06 22 61 12 46

Devos Vandenhove reçoit les Chefs d’entreprises du Parc des Industries Artois-Flandres

Le 29 novembre dernier se tenait l’ultime réunion des Chefs d’entreprises du Parc des Industries Artois-Flandres de l’année 2017. A cette occasion, l’entreprise Devos Vandenhove recevait quelques 30 représentants d’entreprises. Après une présentation riche et dynamique des nouveaux locaux et de l’activité du Groupe par ses membres dirigeants, les Chefs d’entreprises présents ont pu découvrir les projets de développement du Parc, avec l’arrivée de grands projets logistiques, l’aménagement de nouveaux terrains dans le cadre de la reconversion d’une partie du site de la FM et le lancement du Parc tertiaire Est, voué à l’accueil de PME de proximité. Un cocktail dînatoire permettait de clôturer la soirée en toute convivialité.

Histoire d’une déconstruction

Qui n’a pas remarqué, en entrant dans le Parc des Industries Artois-Flandres, l’immense squelette de l’entreprise Filartois se dessiner peu à peu ?

Nous l’avions évoqué dans la lettre du Parc du mois d’avril : les travaux de déconstruction ont désormais débuté. Entamés en juillet, ils sont prévus pour une durée de 6 mois. Au total, près de 1850 tonnes de ferrailles et 9 000 m3 de béton seront ainsi extraits. La ferraille sera exportée et recyclée, tandis que les bétons seront concassés sur place et serviront de plate-forme pour les futures voiries. Les terrains seront entièrement remis à niveau et deviendront ainsi un site propre et uniforme.

Les nouvelles perspectives de la Française de Mécanique

      L’inauguration de la ligne de production du moteur DV-R, le 21 septembre dernier, était l’occasion pour l’entreprise de faire le bilan sur ses projets d’évolution en matière de production. Avec l’arrivée de ce nouveau moteur diesel et l’importante demande autour du moteur EB Turbo, l’année à venir s’annonce productive à la Française de Mécanique.

Une grande charge de production attendue

           L’actualité était riche ce 21 septembre, à l ’occasion de la venue de Xavier Bertrand sur le Parc des Industries Artois-Flandres. Après l’inauguration du bâtiment de Devos Vandenhove, le Président de Région était en effet invité à inaugurer la ligne de production du nouveau moteur DV-R, dernier né de PSA qui équipera notamment la nouvelle  Peugeot 308. L’investissement pour ce projet est important : 180 M€ pour l’outil industriel, 250 M€ pour la recherche et le  développement. Ainsi, la production de ce nouveau moteur diesel 4 cylindres devrait s’accroître progressivement d’ici  la fin de l’année, pour atteindre finalement  les 2 000 pièces/jour d’ici un an, répartis entre les sites de Douvrin et de Trémery en Moselle.

Troisième trophée pour le moteur EB

               Par la même occasion, un groupe de représentants de chaque unité de production recevait officiellement le Trophée du Meilleur Moteur, attribué pour la  troisième année consécutive au moteur essence EB Turbo. Un petit 3 cylindres tellement plébiscité… que la chaîne de production en est saturée : 1 280 unités  par jour sont actuellement produites en trois huit, y compris le week-end !« Seule notre source d’excellence opérationnelle nous protégera de l’avenir incertain. Notre performance et notre agilité apporteront un avenir pour notre groupe et pour l’emploi » a également souligné Patrick Le Guyader, Directeur du Pôle Industriel Nord. Ce même jour, l’entreprise dévoilait l’image du nouvel accueil, qui sera inauguré à l’automne 2018. Parallèlement, la Française de Mécanique poursuit son projet de compactage avec la signature prochaine de la vente du bâtiment 8 et la mise en vente par l’EPF des terrains de la zone Ouest.

Coordonnées :
Française de Mécanique
03 21 08 22 22

Bienvenue au cœur de l’industrie 4.0 !

Près de 500 étudiants, 300 clients et 200 collaborateurs assistaient, les 21, 22 et 23 septembre derniers, à la première édition des DV Days. Un événement placé sous le signe de l’innovation digitale.

              Désignée comme la « quatrième révolution industrielle » après la mécanisation, l’automatisation et la robotique, l’Industrie 4.0 est à la convergence de l’industrie et du numérique, à savoir l’intégration des technologies numériques dans les processus industriels de fabrication.  L’Industrie 4.0, c’est aussi le pari que relève le groupe Devos Vandenhove dans son activité d’ingénierie, de maintenance  électronique, électromécanique et prédictive. Analyse de données,  capteurs connectés, ERP (pour la partie administrative)… sont autant de solutions exploitées par l’entreprise pour accroître ses indicateurs de performance en matière de maintenance et de conduite d’installation.

Rendez-vous de l’innovation
Promoteur d’innovation, le groupe Devos Vandenhove a souhaité aller plus loin en organisant, avec son partenaire Siemens, cette première édition des DV Days. L’événement fut l’occasion pour l’entreprise de valoriser son engagement en matière d’innovation. Pendant 3 jours, étudiants, clients et collaborateurs
étaient conviés à découvrir l’évolution des process industriels au travers de l’innovation digitale. Au programme : rencontre avec 3 entreprises majeures,
investies dans l’ère du numérique (EDF, Siemens, Audace Digital Learning), ateliers variés autour des nouveaux bâtiment s et objet s connectés,  du développement de la simulation industrielle… L’objectif : trouver des réponses concrètes aux problématiques de production  des entreprises et conquérir le
coeur de futurs stagiaires ou alternants, collaborateurs de demain, véritable vivier de recrutement pour l’entreprise.

Inauguration des nouveaux locaux

A cette même occasion,  Pierre Vandenhove, Directeur, recevait Xavier Bertrand, Président de Région, venu inaugurer en présence des élus locaux les quelque 5 000 m² de nouvel entrepôt, que se partagent 50 salariés. En accueillant le président de la Région, l ’occasion était également donnée à Pierre Vandenhove de souligner la réussite de cette entreprise familiale en France et à l’étranger – notamment en Allemagne, le savoir-faire et la technicité de ses équipes, et le succès d’une politique managériale basée sur l’autonomie, l’évolution et la formation de ses salariés… dès le début de leur carrière. Avec près de 1 000 visiteurs en 3 jours, une nouvelle page de l’histoire de Devos Vandenhove s’est écrite… en plein coeur du Parc des Industries Artois-Flandres.

Coordonnées :
Devos Vandenhove
03 21 08 96 70

Sur le Parc à vélo, on dépasse les autos…

Les voies douces ceinturant désormais complètement le Parc, les résidents de Salomé, Douvrin, Billy-Berclau, Hantay et La Bassée sont invités à les emprunter. L’occasion de joindre l’utile à l’agréable : faire un peu d’exercice tout en rejoignant son lieu de travail. Les pistes cyclables et piétonnes permettent en effet de rejoindre rapidement le Parc des Industries. Protégés de la voirie principale par une lisse en bois non traité, les usagers profitent en toute sécurité d’un cadre bucolique à souhait.

Le nouveau bâtiment Devos Vandenhove sort le bout du nez

Comme nous avons eu l’occasion de l’évoquer dans la lettre du Parc d’avril dernier, le groupe DV doit renforcer ses équipes pour mener à bien son plan de croissance et donc disposer d’espace pour les accueillir. C’est dans ce cadre qu’il a choisi de se redéployer sur le Parc des Industries Artois Flandres en construisant un nouveau bâtiment de 2900 m2 boulevard ouest. Les travaux vont bon train. La charpente métallique est déjà posée et les aménagements extérieurs (voiries, réseaux) réalisés.

À noter, le nouveau bâtiment dont la livraison est prévue début 2017 intègre le développement durable dans sa manière de gérer les eaux pluviales. Il est en effet prévu de créer des noues en surface permettant de collecter et de réguler les eaux de pluie en ralentissant leur écoulement et les amener vers des bassins paysagers. Outre son avantage esthétique, cette innovation crée un milieu propice au développement des espèces et s’inscrira dans la politique menée sur l’ensemble du Parc des Industries en faveur de la biodiversité.

ISO 14001 version 2015

Depuis maintenant 12 ans, le SIZIAF est certifié ISO 14001 pour l’aménagement et la gestion du Parc des industries Artois-Flandres. Cette certification est un gage que le SIZIAF met tout en œuvre pour améliorer continuellement sa performance environnementale.

Les 9 & 10 Novembre dernier le SIZIAF était audité par Ecocert Environnement selon les exigences de la nouvelle version de la norme parue en Septembre 2015. Cet audit valide la conformité du système de management environnemental (SME) aux exigences de la nouvelle norme ; la certification ISO 14001 du SIZIAF est donc renouvelée pour une période de 3 ans.

Circuit court pour des pièces 100% Made in Parc

Au commencement se trouve la matière. En grande quantité et dans tous les formats chez MDS (Métaux Détail Services). L’entreprise de 4 personnes installée sur le Parc depuis bientôt une quinzaine d’années est spécialisée dans la découpe de métaux non ferreux et de plastiques à destination de la mécanique générale ou de précision et de la maintenance industrielle. Cuivre, aluminium, bronze, inox, plastique, acier carbone ou encore laiton : MDS fractionne les plaques, lingots ou barres de matière semi-brute en fonction des besoins spécifiques des clients, dont plusieurs se situent sur le Parc.

Rencontre des chefs d’entreprise chez Atlantic

Pour renforcer sa productivité, Française de Mécanique projette de compacter sa production au sein de 2 bâtiments et, par là même, de se séparer de près de 100 ha sur les 138 ha actuellement occupés. Compte tenu de l’ampleur du projet, le SIZIAF et la Région ont sollicité l’EPF Nord-Pas de Calais, Établissement Public Foncier, pour mener une action publique commune afin de réaménager les terrains libérés.

Mandatée par l’EPF, Patriarche & Co, agence d’architectes, d’ingénieurs et d’urbanistes et CMN Partners, agence-conseil en développement économique territorial ont la charge d’imaginer une seconde vie aux espaces libérés. C’est dans ce contexte que les chefs d’entreprise du Parc ont été invités par le SIZIAF à une réunion de concertation qui s’est tenue au sein de l’entreprise Atlantic. Lieu symbolique s’il en est, puisque Atlantic a été le premier acheteur de terrains libérés par FM…

TP+ : tous réunis autour de la nouvelle équipe

Vendredi 30 septembre dernier, TP+ a accueilli plus de 250 personnes dans ses locaux. Une journée placée sous le signe de la détente afin de « recréer du lien et de bâtir de bonnes bases relationnelles entre la nouvelle équipe et ses clients, fournisseurs et partenaires », explique Johann Menet, directeur général.

Au programme : tour de piste en voiture électrique Tesla ou en Slingshot, le spectaculaire trois-roues de Polaris, présentation de matériel de travaux par Bergerat Monnoyeur, le distributeur Caterpillar ou encore par les Transports Samyn. Sans oublier les échanges conviviaux autour d’un délicieux repas grâce à la venue de trois food trucks, du restaurant Sauce et Leplat et de la brasserie Castelain. « La journée a été une réussite et a suscité beaucoup de retours positifs mais cela n’aurait pas été possible sans la collaboration du SIZIAF et des voisins du Parc, notamment les Transports Montagne, Aquarèse et RMR qui ont prêté des places de parking pour les participants et Française de Mécanique qui a mis à disposition sa piste de karting », relate Johann Menet.

Sur le Parc, des nouveaux venus des plus audacieux

Bureaux exigus, effectifs en hausse, nouveaux contrats en poche… nul doute que la société Audace entre dans une ère de croissance. La PME qui compte 16 salariés et 3 apprentis a effectivement fait le choix de se lancer dans un secteur innovant : le digital learning, où les nouvelles technologies viennent enrichir la formation via des serious games, des modules interactifs et ludopédagogiques et de l’immersive learning, dispositifs de simulation professionnelle en 3D (captation de mouvement, réalité augmentée ou holographie au service de la pédagogie). En parallèle, l’entreprise continue de développer son activité historique, la communication multicanal. Collectivités, services, santé, culture, industrie, commerce…, l’expertise d’Audace accompagne de nombreux clients depuis plus de 18 ans et ce, sur l’ensemble du territoire national.

Le Parc s’ouvre à la logistique à haute valeur ajoutée

Afin de renforcer ses positions sur le marché des Hauts de France et répondre à la demande d’acteurs dynamiques, Prologis a trouvé au sein du Parc des Industries Artois Flandres des disponibilités foncières idéalement situées (site de Filartois prochainement déconstruit) au coeur d’un bassin de vie et de consommation de plus de un million et demi d’habitants. Pour Prologis, la 2×2 voies qui relie Lille à Lens est par ailleurs une réelle alternative à l’autoroute A1 souvent saturée.

Aquarèse pousse les murs

Du fait de l’extension de son activité, l’entreprise spécialisée dans la découpe jet d’eau et procédés à Ultra Haute-Pression (UHP) se partage désormais deux locaux au sein du Parc des Industries Artois Flandres.

Les fonctions administratives et commerciales demeurent au sein du bâtiment de la rue du Général de Gaulle, tandis que l’assemblage des nouvelles machines et leurs Chefs de Projets occupent à présent leurs fonctions dans le nouvel entrepôt de la rue d’Athènes.

Attila installe sa filiale MB CLOUD dans Regain Bis

Filiale du réseau Attila, expert en réparation, aménagement et entretien de tous types de toitures, MB Cloud est une société autonome spécialiste du développement d’ERP CRM et d’applications métiers et téléphonie.

En intégrant le bâtiment Regain Bis le 10 juillet prochain, Geoffrey Boeuf, Directeur de MB Cloud, a fait le choix d’un emplacement facile d’accès, situé dans un pôle d’activités attractif, qui offre également un réseau fibre de qualité nécessaire à l’activité de ses 12 collaborateurs.

Coordonnées
Geoffrey Boeuf
gboeuf [at] mbcloud . com

Un nouveau départ pour la Française de Mécanique

« Ce n’est pas la déconstruction, mais la reconstruction d’une Française de Mécanique plus performante ! » annonce Witold Hladky, Responsable du schéma directeur de la FM. « Le projet de compactage répond à notre besoin d’adapter nos surfaces de travail aux volumes de production. Il s’agit d’une étape fondamentale dans le projet qui vise à faire de la FM un site mieux dimensionné. ».

En effet, comme le note M. Hladky, ce site immense, très coûteux et énergivore, représentait une très grande charge pour l’entreprise. Électricité, taxes foncières, maintenance, entretien des espaces verts… Le compactage va permettre à la FM de rapprocher ses équipes afin de gagner en productivité et accroître sa compétitivité en réduisant ses dépenses de fonctionnement.

Mené par l ’entreprise CARDEM, le démantèlement du bâtiment 1 devrait être achevé en décembre 2017. L’espace libéré par ce bâtiment va permettre à FM de construire un nouveau parking plus près des ateliers. Le CE et les chalets syndicaux y seront aussi transférés d’ici septembre 2018. En 2020, le futur site FM s’étendra sur 39 ha et sera configuré pour produire un million de moteurs.

SEFAR FYLTIS fête ses 20 ans de présence sur le parc des industries

L’industrie du textile, une activité du passé dans le Pas-de-Calais ? Ce n’est pas l’avis de Laurent Gros, responsable logisitique de Sefar Fyltis depuis 10 ans. Qui précise aussitôt : « Ici nous sommes dans l’industrie du textile technique destiné à la filtration industrielle ». C’est une activité de pointe qui emploie 100 personnes sur le Parc des Industries et fait l’objet de processus techniques très élaborés. « Dans le groupe Sefar, nous avons nos propres usines de tissages qui nous fournissent le matériau à travailler. Le site de Billy- Berclau s’apparente donc davantage à une usine de confection où les rouleaux de tissu en polypropylène, polyamide ou polyester sont transformés en toile filtrante. », explique Laurent Gros.

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