Un premier World Clean Up Day actif sur le Parc !

Pour donner suite à une initiative d’ACC, le SIZIAF invitait le 16 septembre dernier les entreprises du Parc à participer au « World Clean Up Day » (journée mondiale de nettoyage de la planète).
Une douzaine d’entreprises ont relevé le défi. Actemium, Audace, DPD, RGB prestations, Stellantis, Vanheede environnement, Proferm, Direct maintenance, Sefar Fyltis ont ainsi entrepris de nettoyer les abords de leur établissement ; ACC et ses prestataires, leur chantier.
Les équipes Ramery ont quant à elles pris en charge la bande Ouest tandis que celles de SATN s’occupaient de la rue de Prague.
Une idée de la volumétrie ? 360 kg ont été ramassés en 2h par le personnel du SIZIAF sur les espaces publics.

World Clean Up Day ! Le jour d’avant…

Tous engagés pour une planète sans déchet ! Le 17 septembre, le World Cleanup Day, journée mondiale de nettoyage de la planète, a pour ambition de rassembler 5% de la population mondiale, (donc au moins 3,5 millions de citoyens en France !) sur des milliers de sites de collecte. La volonté est d’en faire une journée festive, positive et pédagogique et de découvrir une manière de voir les choses différemment pour changer les comportements. Le 17 septembre étant un samedi, le SIZIAF anticipe et s’associe à ACC qui organise un moment de nettoyage de son chantier le vendredi 16 septembre matin. En cette même matinée, un nettoyage du chantier de réaménagement de la bande Ouest géré par le SIZIAF sera donc également organisé. Et toutes les entreprises du Parc sont invitées à faire de même aux abords de leur bâtiment sans oublier de transmettre leurs photos de collecte au SIZIAF qui valorisera l’action.

Logistique verte : un quai fluvial à l’étude

Le SIZIAF poursuit sa réflexion sur l’opportunité fluviale que pourrait saisir le Parc. L’exploitation du canal via la création d’un quai pourrait être une solution à brève échéance pour désengorger le trafic routier et améliorer le bilan carbone des produits finis produits sur le Parc. Une étude de faisabilité est lancée.

En 2010, le SIZIAF mandatait une étude d’opportunité de création d’un quai fluvial sur le Parc des industries ou à proximité au regard des installations existantes et des potentialités de développement de trafics fluviaux pour les entreprises situées dans le périmètre de l’étude.

La conclusion de cette étude était la suivante : « Doter le Parc des industries Artois Flandres d’un équipement portuaire est un enjeu majeur. Il s’agit de ne pas sacrifier l’avenir, de doter la zone d’une alternative modale pour les entreprises actuelles et futures et d’un outil d’attractivité pour les nouveaux prospects. Pour autant, il s’agit d’un pari sur l’avenir beaucoup plus qu’une attente clairement identifiée Les potentiels sont faibles à ce jour. Ils proviendront des futures implantations ou des transformations logistiques d’entreprises présentes sur le Parc, notamment Française de Mécanique… ». Dans le contexte de 2010, il avait donc été jugé que le projet était sans doute prématuré.

Depuis, le Parc des industries a vu l’arrivée de nouvelles implantations logistiques de grande ampleur et celle de la gigafactory des batteries ACC. Cette dernière souhaite réduire l’impact carbone de sa logistique et demande des solutions locales alternatives au transport routier. Aussi, l’étude n’est plus de s’interroger sur l’opportunité de créer un quai sur le Parc des industries mais de partir des besoins actuels des entreprises pour le configurer.

Associé à la Région Haut de France et aux VNF, Voies Navigables de France, établissement public qui entretient, exploite, développe et modernise le réseau de fleuves, canaux et rivières navigables en France, le SIZIAF a choisi les cabinets d’études Valétudes et SEBL pour mettre à jour l’étude de 2010 sur les potentialités de développement de trafics fluviaux pour les entreprises situées sur le Parc des industries ou à proximité. En fonction des résultats, il pourra être demandé des études complémentaires :

  • choix techniques, dimensionnement et chiffrage du futur quai et de la plateforme attenante,
  • choix des outils de manutention et des moyens de pré et post acheminement, lien potentiel avec la voie ferrée
  • modes de gestion et modèles économiques associés

Les résultats des études sont attendus pour cet été.

La bande ouest, exemple d’aménagement économique et de sobriété foncière

Zéro Artificialisation Nette (ZAN) est un objectif fixé par la loi climat et résilience du 24 aout 2021. Elle demande aux territoires de baisser de 50%, d’ici à la fin de la décennie, le rythme d’artificialisation et de consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Le « zéro artificialisation nette » devra être atteint d’ici 2050. C’est dans ce cadre qu’a été imaginé le réaménagement de la bande Ouest. 

Dans un contexte de sobriété et de concurrence foncières, l’un des défis que devra continuellement relever le SIZIAF dans les années à venir est celui de l’optimisation du foncier dédié à l’activité productive par des actions de requalification, modernisation, rationalisation et densification. Après la transformation du site Filartois en Prologis Park, on peut dire que les équipes du SIZIAF maîtrisent plutôt bien le sujet. À la suite du compactage du site de PSA Douvrin (devenu Stellantis), elles se sont à nouveau mobilisées, avec l’aide de l’état, pour réindustrialiser 24 hectares. Un chantier d’ampleur qui représente 8,2 millions d’euros d’investissement et deux ans et demi de travaux !

Dans un premier temps, l’EPF, Etablissement Public Foncier Hauts de France, qui se décrit lui-même comme « recycleur de foncier » est intervenu pour racheter les terrains libérés à Stellantis. Son rôle a ensuite été de mener les travaux de déconstruction et de dépollution pour, finalement, revendre les terrains nus au SIZIAF à qui il revient de les viabiliser pour les exploiter.

Vertueuse pour l’environnement et la biodiversité, cette opération qui permet de recréer de l’activité sur l’activité elle-même n’en demeure pas moins beaucoup plus coûteuse qu’un simple achat de terres agricoles. Conscient de la difficulté économique, l’état a déployé un fonds de 650 M€ sur 2021-2022 pour le financement des opérations de recyclage des friches et plus généralement de foncier déjà artificialisé. Le SIZIAF a sollicité une aide. La demandé a été reçue positivement et la contribution de l’Etat pourrait atteindre 2,48millions d’euros.

Logistique Verte, vers un Parc multimodal ?

L’arrivée d’ACC et la congestion des principaux axes routiers amène le SIZIAF à s’interroger sur les opportunités fluviales et ferroviaires que pourrait saisir le Parc. Dans ce contexte, l’agence d’urbanisme de l’Artois (AULA) a animé un séminaire sur la thématique de la logistique verte au siège du SIZIAF le 29 septembre dernier.

Aujourd’hui, le Parc des industries Artois Flandres ne dispose pas de site de transbordement actif vers la voie d’eau ou le fer. Pourtant, à l’origine, c’était le cas. En effet, la voie fluviale a été utilisée lors de la construction du site de Française de Mécanique au début des années 1970 et la voie ferrée pour sa fonderie de 1970 à 2000. Peu à peu, ces voies ont été abandonnées pour la route plus souple ou plus rapide même si une péniche permet de transporter les marchandises de  120 poids lourds !

 

Anticipant la congestion des axes routiers, une étude sur les possibilités de transfert du trafic routier vers le fluvial avec la création d’un quai sur le Parc a été réalisée en 2011. A l’époque, les résultats ne furent pas concluants. Les besoins des entreprises ne pouvaient pas être suffisamment massifiés et PSA ne pouvait pas livrer ses moteurs à Sochaux dans un délai compatible à celui proposé par la voie d’eau.

 

L’urgence climatique, le développement des entreprises logistiques et l’implantation prochaine de l’entreprise ACC amène le SIZIAF à re-questionner la tri-modalité. En effet, la saturation progressive du réseau routier dans les Hauts-de-France mais aussi la nécessité de calculer le bilan carbone du produit fini amènent à penser qu’une logistique verte permettra aux entreprises d’être plus compétitives (à titre d’exemple : le bilan carbone d’une batterie ACC devra prendre en compte l’ensemble de la chaine de production y compris les transports afférents).

 

Le Parc jouit d’une voie ferrée désaffectée et d’un canal. Dans le cadre d’ACC, la voie ferrée permettrait de rejoindre les sites d’assemblage des constructeurs automobiles ; le Canal, de faire venir les matières premières des batteries de Dunkerque ou d’Anvers.

Mais, de nombreuses questions se posent : les coûts (qui pour les supporter ?), les délais (ACC sera en production dès 2024 !), la sécurité (3,5 km de voie ferrée à rénover avec de nombreux passages à niveaux problématiques)…

 

Le séminaire AULA n’aura certes pas pu répondu à ces questions pratiques mais aura mis en évidence qu’en se projetant à 10 ans,  la logistique verte est une voie d’avenir et qu’il nécessaire de préserver sur la Parc la parcelle de 30 ha qui pourrait être embranchée fer et dotée d’un quai donnant accès au canal. Une richesse à 10 km de Lens et à 25 km de Lille !

Randonnée de la biodiversité

Une randonnée de la biodiversité, à bicyclette, a été organisée sur le Parc, le jeudi 16 septembre dernier, en lien avec l’association PALME, association nationale pour la qualité et le développement durable des territoires d’activités. L’objectif du SIZIAF : partager, sur le terrain, ses bonnes pratiques avec des pairs ayant les mêmes préoccupations.

Le SIZIAF a mis en place une véritable « stratégie biodiversité » en 2015 dans la continuité des actions environnementales mises en œuvre dans la cadre de sa certification ISO 14001 obtenue en 2004. Cette stratégie repose sur une connaissance fine des enjeux locaux de la biodiversité afin de préserver ou reconstituer les habitats naturels lors de l’implantation de nouvelles entreprises. A ce titre, le Parc a été reconnu fin 2019 « Territoire engagé pour la nature ».

La randonnée de la biodiversité avait pour but de faire découvrir de visu les aménagements du Parc des industries Artois-Flandres et leur intérêt en termes de biodiversité : trame verte et bleue, corridor noir, noues et bassins paysagers, éco-pâturages…

Ainsi, après avoir longé le boulevard EST avec ses prairies de fauche, zones refuges pour la faune, les visiteurs se sont arrêtés rue de Prague. Ils ont pu apprécier la continuité écologique avec notamment l’aménagement de noues et le bassin paysager. Ce bassin assure la fonction de gestion des eaux pluviales mais a été conçu pour être favorable au développement de la biodiversité. On y trouve notamment une plante aquatique particulièrement rare d’intérêt patrimoniale et protégée en Nord Pas de Calais l’Utriculaire citrine (Utricularia australis). Cette plante indigène est carnivore et se nourrit de petits animaux aquatiques qu’elle aspire dans des petits sacs dans lesquels ils sont digérés. La démarche ERC « Eviter – réduire – compenser », qui a prévalu à l’implantation d’ID Logistics / Carrefour y a été détaillée.

La balade, au cœur du corridor écologique, s’est poursuivie le long du chemin de halage où des prairies compensatoires ont été mises en place pour l’orchidée abeille, espèce protégée présente sur le Parc. Les cyclistes ont ensuite emprunté le boulevard Nord, devenu un corridor noir favorisant la biodiversité nocturne.

Lors d’un nouvel arrêt sur la bande ouest, AUDDICE, cabinet qui accompagne le SIZIAF dans la requalification du site, a pu témoigner de sa prise en compte de la problématique de la biodiversité. Puis, le responsable environnement de PSA Douvrin et l’un des écologues du CPIE chaine des terrils ont raconté l’action expérimentale mise en place pour favoriser la nidification du Goéland Cendré. Peu après, c’était le projet de l’aménagement écologique de l’étang de pêche qui était mis en valeur.

Après une pause méridienne, l’équipée s’est rendue au pied des buttes de Douvrin pour y découvrir un aménagement multicritères : isolation visuelle et phonique, prolongement des mobilités douces, continuité écologique, qualité paysagère… Quelques coups de pédales plus tard, le tour du Parc tertiaire du canal a permis de partir à la rencontre des herbivores (parfois rares) paissant dans les éco-pâturages sur sites privés ou dans l’espace public. Paturéco, prestataire du SIZIAF, s’engage à y accueillir des races en voie d’extinction (races à petits effectifs comme le mouton solognot, le mouton d’Ouessant, la chèvre des fossés ou les ânes du Cotentin). Enfin, le retour au siège du SIZIAF s’est fait par la rue d’Oslo au long de laquelle se trouve un verger mais aussi d’autres prairies compensatoires pour l’orchidée abeille et l’avifaune.

A noter, le bilan chiffré de la biodiversité du Parc des industries Artois Flandres donnait pour la flore, 370 espèces repérées (soit 18 % de la flore régionale) dont 30 d’intérêt patrimonial, 3 protégées et 12 exotiques envahissantes  (à surveiller !). Et pour la faune, 52 espèces d’oiseaux nicheurs dont 41 espèces d’intérêt patrimonial et 1 colonie nicheuse de goélands cendrés.

« C’est appréciable de pouvoir faire ce type de visite sur le Parc, prendre le temps d’accueillir nos homologues qui viennent d’horizons différents, échanger avec nos pairs, d’autres gestionnaires de parcs d’activité, sur cette problématique qui nous tient à cœur : la protection de la biodiversité », relate Monsieur André KUCHCINSKI, Président.

Découvrez la vidéo de notre partenaire, l’association Palme : https://fb.watch/92qARXopNR/

L’écopâturage se poursuit sur le Parc

Artois-Flandres accueille sur plusieurs parcelles des occupants bien particuliers… Ce sont des ânes, des moutons ou encore des chèvres.

Activité ancestrale, abandonnée au profit des techniques mécaniques et phytosanitaires, l’entretien des espaces verts par l’écopâturage est positif pour l’environnement. Il favorise la biodiversité
et enrichit les sols, réduit l’impact environnemental de l’entretien (pas de déchet, pas de gaz d’échappement, pas de traitement phytosanitaire) et limite le développement, voire permet d’éradiquer
les plantes invasives (renouée du Japon, Buddleia…). Il a aussi l’avantage de réduire la pollution sonore.

Après lui avoir dédié cinq parcelles en 2020, le Siziaf a choisi d’étendre l’écopâturage à deux terrains supplémentaires. « Le choix de la race de l’animal et le nombre de têtes se fera en fonction de la végétation, de la surface et du dénivelé du terrain. » explique Paul Vanquickenborne de Paturéco, prestataire du SIZIAF.

L’écopâturage, c’est aussi un plaisir pour les riverains qui peuvent venir découvrir des herbivores parfois rares. Paturéco s’engage en effet dans la préservation et la conservation de races en voie d’extinction (races à petits effectifs comme le mouton solognot, le mouton d’Ouessant, la chèvre des fossés ou les ânes du Cotentin). Un objectif de ballade sympathique avec la promesse de la présence apaisante et conviviale des animaux !

Lancement de la concertation sur le projet ACC

Du jeudi 25 février au vendredi 23 avril 2021 inclus, le projet ACC (Automotive Cells Company), co-entreprise créée par Saft, PSA et Opel, a fait l’objet d’une concertation préalable avec le public autour de son projet d’implantation. Le projet est de créer une usine de production de cellules et modules de batteries pour les véhicules électriques à Douvrin, sur les 35 ha libérés par PSA Douvrin au cœur du Parc des industries Artois Flandres.

Cette concertation, régie par le code de l’environnement (article L121-8 et L121-16 CE), est intervenue en amont du dépôt des demandes d’autorisation de construire et d’exploiter. Elle est menée sous l’égide de deux garants, Etienne BALLAN, Anne GIRAULT, désignés par la Commission nationale du débat public (CNDP), qui est une autorité administrative indépendante.

La concertation avec le public a notamment porté sur :

↘ L’opportunité du projet : faut-il le faire ?
↘ Les objectifs du projet : pourquoi le faire ?
↘ Les grandes caractéristiques du projet : comment le faire ?

Pour ACC, la concertation préalable a permis de présenter le projet de la manière la plus complète et accessible, d’éclairer le public d’une part sur les enjeux généraux environnementaux, économiques et industriels du développement de la mobilité électrique, et d’autre part sur les effets du projet de l’échelle européenne jusqu’à l’échelle locale.

Chaque citoyen était invité à participer et contribuer afin d’enrichir le projet. Les débats ont porté essentiellement sur :

  • l’emploi au sein du futur site : le nombre de créations, les formations nécessaires, les éventuelles reprises des salariés du site de PSA ;
  • la maitrise environnementale de l’ensemble de la chaîne de production des batteries : de l’approvisionnement des matières premières au recyclage ;
  • la maitrise du risque environnemental du site de production et notamment du risque d’incendie.

Le bilan de la concertation sera rendu dans quelques semaines, le 23 mai au plus tard, par les garants. Suite au bilan, ACC annoncera s’il poursuit le projet et les mesures qu’il compte prendre pour tenir compte des enseignements tirés de la concertation.

Si ACC décide de poursuivre le projet, les demandes d’autorisation de construire et d’exploiter seront déposées fin juin pour permettre de démarrer la construction des premiers bâtiments sur Douvrin en Janvier 2022.

L’instruction des dossiers d’autorisation nécessitera une enquête publique sur le projet définitif.

↘ Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le dossier de concertation

https://www.calameo.com/read/001641504f1f93202d8cb

Biodiversité : les entreprises du Parc participent !

Delzen, Carrefour, Promatec, Montagne Transports, pour n’en citer que quelques-unes, les entreprises présentes sur le Parc se mobilisent et mettent en place des actions durables pour faire en sorte que leur impact sur l’environnement et la biodiversité soit le plus faible possible.

Certaines personnes parleront de compensation, les plus avisés évoqueront une prise de conscience et un retour à une logique de bon sens. Toujours est-il que, quelle que soit la taille de l’entreprise, des actions peuvent facilement être mises en place.

Pour preuve : Promatec. L’entreprise vient de faire construire un nouveau bâtiment sur le Parc et a souhaité apporter un soin particulier à l’aménagement et à la qualité paysagère de son site. « À terme, nous allons également laisser des animaux en pâturage plutôt que de tondre les pelouses », indique Charles Cantineau, son dirigeant.

En octobre dernier, les collaborateurs de Carrefour ont été invités à se mobiliser pour créer une forêt urbaine. Cette action menée en partenariat entre Carrefour Property et Reforest’Action a permis de planter 1.650 arbres de plus de 25 essences différentes sur une surface de 550 mètres carrés. D’ici à deux ans, ce petit sanctuaire végétal permettra d’accueillir la biodiversité locale mais aussi de créer un véritable mur acoustique et un îlot de fraîcheur au bénéfice des collaborateurs, et de la collectivité.  Le Groupe Carrefour a des surcroît installé des trappes à chauve-souris et des « hôtels à insectes ».

De son côté, la société Delzen a fait appel à Bee2Beep pour installer des ruches sur son terrain. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la récolte en 2021.

Enfin, Montagne Transports vient d’investir dans deux camions GNL qui permettent de réduire l’impact carbone de l’activité. Preuve que même une entreprise de transport qui ne dispose que d’un parking de stationnement peut mettre en place des actions concrètes.

Des ânes, des moutons, des boucs envahissent le Parc

La société Paturéco, spécialisée dans l’entretien écologique d’espaces verts, a mis à disposition ces animaux qui permettent de se passer des travaux de tonte sur près de 7,5 hectares. L’objectif de ces écopâturages est multiple : proposer une gestion plus vertueuse, occuper les parcelles vides et les entretenir jusqu’à ce qu’un projet industriel s’implante, et enfin lutter contre des espèces invasives comme « la renouée du Japon ».
Ces nouveaux occupants vont apporter une nouvelle attractivité au Parc des industries et vont inciter encore davantage les riverains et les familles à se promener dans le Parc. L’expérience se tient sur 5 parcelles : à proximité du bâtiment Regain, d’Eurocap et du Colibri.

DES BATRACIENS SUR LE PARC

Depuis plusieurs années, les équipes du CPIE Chaîne des Terrils réalisent des opérations de comptage et recensement des espèces végétales et animales.

La mise en place de ce partenariat en 2015, a permis la réalisation de plusieurs inventaire amphibiens sur l’ensemble des zones humides publics tels que le bassin du Parc tertiaire et de l’étang de pêche. Pour cette année, en plus de ces zones, des opérations ont été menées sur les mares de l’entreprise DV Group et la noue de la rue de Prague.

Ces inventaires ont mis en évidence la présence de quatre espèces relativement courantes en région et toutes protégées à l’échelle nationale : le Crapaud commun (Bufo bufo), le Triton ponctué (Lissotriton vulgaire), la Grenouille verte (Pelophylax kl. esculentus) et la Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus).

Les résultats complets de la campagne 2020 seront connus dans les semaines à venir.

PLUSIEURS PISTES POUR REQUALIFIER LES TERRAINS DE PSA DOUVRIN

PSA Douvrin est depuis plusieurs années entré dans une phase de compactage de ses installations. En tant qu’aménageur du Parc, le Siziaf s’est engagé à accompagner la libération du foncier avec un projet de requalification, afin de transformer les terrains vacants pour attirer de nouvelles activités. Ainsi, les premiers terrains libérés ont rapidement été transformés et accueillent Atlantic en 2014 et Bils Deroo en 2017.

Fin 2019, l’activité de PSA Douvrin s’est arrêtée dans le secteur Sud, « Parallèlement, PSA nous a annoncé travailler sur le projet ACC. Ce qui a eu pour conséquence de stopper nos discussions pour l’acquisition de ces terrains », confie Arnaud Lecourieux, directeur adjoint du Siziaf, chef du projet.

Par contre, cette annonce n’a en rien modifié la nécessité pour le Siziaf de requalifier le foncier, de retravailler la voirie et les réseaux des espaces déjà cédés. « En novembre 2019, nous avons donc lancé une mission de maîtrise d’œuvre, qui prend la forme d’un accord-cadre pour une durée de huit ans. » Une durée de marché public doublée par rapport à ce qui se fait normalement, mais qui se justifie par à la complexité du dossier et « la nécessité d’avoir une cohérence d’ensemble sur le foncier sur lequel nous étions susceptibles d’intervenir, mais aussi par le fait que les libérations de foncier pouvaient être progressives et espacées de plusieurs années ».

Priorité à la bande Ouest. La procédure d’appel à concurrence a été menée pendant tout l’hiver pour aboutir fin mars, à un groupement de maîtrise d’œuvre composée de l’atelier EGIS ville et transport (VRD aménagement et technique routière), de l’atelier KVDS (architecte urbaniste et paysage) et Auddicé environnement et biodiversité , un bureau d’études environnement. Un premier marché subséquent a été notifié à EGIS début avril pour la bande Ouest. Le groupement, de maîtrise d’œuvre est d’ores et déjà en train de travailler sur plusieurs pistes de réaménagement de ce foncier.

Le Siziaf a fixé comme objectif de créer sur cette bande Ouest de nouveaux espaces dédiés au développement économique avec un pôle de vie au cœur du Parc, mais aussi de transformer l’ancienne voie d’accès privée en un nouvel axe public structurant, de créer des voies douces ainsi que des espaces verts.

Le SIZIAF labellisé territoire engagé pour la nature

La bonne nouvelle est tombée en ce début d’année 2020, le Syndicat Mixte du Parc des industries Artois-Flandres est l’une des quatre premières collectivités des Hauts-de-France à avoir obtenu le label « Territoire engagé pour la nature ». Ce label est une initiative visant à faire émerger, accompagner et reconnaître des plans d’action en faveur de la biodiversité portée par des collectivités. Il reconnaît l’engagement des collectivités qui formalisent un plan d’action sur les trois prochaines années. Pour le SIZIAF, le label est l’aboutissement de tout le travail réalisé dans le cadre du programme d’action environnemental mis en place au sein du Parc depuis de nombreuses années. Le Parc est certifié ISO 14001 depuis 2004, la gestion différenciée a quant à elle été mise en place en 2006. Depuis 16 ans, l’équipe du Parc met tout en œuvre pour améliorer le cadre de vie des salariés et recréer des espaces naturels. À noter, les entreprises peuvent désormais prétendre à ce label

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