SATN investit les anciens locaux de TP+

En septembre 2022, SATN, entreprise de travaux publics et privés, a saisi l’opportunité de la vente des locaux TP+ pour installer une agence sur le Parc. Actuellement active sur des chantiers majeurs tels ACC ou Atlantic, son objectif est de renforcer sa présence sur le parc mais aussi de poursuivre son développement et rayonner plus largement.

Après sa « giga-inauguration », ACC Billy-Berclau Douvrin met les bouchées doubles

Première concrétisation de la « vallée de l’électrique », la gigafactory de batteries a été inaugurée, sur le Parc, à quelques semaines du lancement de sa production. ACC ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et a déjà prévu de démarrer la construction d’un deuxième bloc dès cet été.

L’inauguration de la gigafactory de batteries Automotive Cells Company (ACC) à Douvrin-Billy-Berclau marque un tournant majeur pour l’industrie automobile de la région des Hauts-de France. Cette usine portée par trois partenaires européens, Stellantis, Mercedes et Total, vise à équiper l’équivalent de 800 000 véhicules électriques par an. L’événement, considéré comme le début d’une nouvelle filière industrielle européenne, comparable à celle d’Airbus, a été célébré le 30 mai dernier par une inauguration à la hauteur du projet.

Outre les 3 dirigeants des entreprises fondatrices, pas moins de 6 ministres européens étaient présents dont, pour la France, le ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Lemaire. Pour ce dernier, l’inauguration de l’usine ACC est le point de départ de la bataille pour la réindustrialisation en Europe. Une reprise en main de la souveraineté européenne rendue possible par 1,3 milliard aides publiques (850 millions viennent de la France dont 120 millions d’aides publiques locales) qui ont accompagné un investissement total de plus de 7 milliards d’euros.

Dans cette cathédrale industrielle (600 mètres de long pour 100 mètres de haut), la phase de test de production devrait commencer en aout. Le véritable lancement de la production est quant à lui prévu pour la fin de cette année. Le bloc 1 fonctionnera alors 24 heures sur 24, sept jours sur sept, pendant 49 semaines par an. Il sera en mesure de produire 56 000 cellules de batteries, soit 7 000 modules par jour.

Mais ce n’est qu’un début, puisque le consortium a déjà lancé le projet de construction d’un 2ème bloc, jumeau du premier. Le groupe a sollicité un permis de construire et une autorisation d’exploiter. Une enquête publique environnementale unique a été ouverte du mardi 9 mai au vendredi 9 juin 2023. Les conclusions ayant été rendues, le préfet a statué favorablement sur la demande d’exploiter.  Les maires de Billy Berclau et de Douvrin doivent maintenant délivrer le permis de construire pour que les travaux puissent démarrer dès cet été.

ACC vise une capacité industrielle de 40 GWh d’ici à 2028 et au total la création de 2 000 emplois d’ici à 2030 dont plusieurs centaines accessibles aux salariés de Stellantis volontaires pour une reconversion.

Rappelons que 4 gigafactories, spécialisées dans la fabrication de cellules de batteries, vont voir le jour dans notre région. ACC sera suivie par Envision à Douai en 2024, Verkor et Prologium à Dunkerque en 2025 et 2026. Ces quatre usines devraient créer environ 9 000 emplois directs pour approvisionner les constructeurs automobiles tels que Renault, Stellantis et Mercedes. En plus de cela, c’est tout un écosystème qui va se développer autour de la batterie, comprenant des activités telles que le recyclage ou la fabrication de pièces spécifiques (comme c’est le cas pour Delviatek),… Au total, on estime que ces projets nécessiteront entre 15 000 et 20 000 emplois pour répondre à la demande croissante.

POLYGONE, en charge du 1 er bâtiment, de l’avenue de Paris

Constatant une forte pression sur l’immobilier d’entreprises, le SIZIAF a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) afin qu’un promoteur-investisseur privé construise un bâtiment industriel, avenue de Paris. Le Groupe Polygone a été retenu.

Les bâtiments d’activité en location sur le Parc industriel, hors bâtiments logistiques, représentent une surface de 27 000 m² répartis sur 9 bâtiments. Depuis mai 2022, l’ensemble de ces surfaces est loué alors que le SIZIAF reçoit chaque semaine de nouvelles demandes d’implantation. Pour faire face à cette pénurie de surfaces d’activité, le syndicat a lancé un Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) afin qu’un promoteur investisseur privé construise un bâtiment industriel de 5.000 m² sur une parcelle de 1 hectare, située face à l’entrée d’ACC et bénéficiant d’une visibilité depuis la RN 47. C’est Polygone, entreprise familiale, leader depuis 25 ans dans le développement de parc d’activités sur la métropole lilloise, qui a été retenue.

« L’accompagnement de nos clients nous a amené à nous intéresser au bassin minier. En plus d’être bien desservi, le secteur fait preuve d’un vrai dynamisme. « Nous souhaitions nous développer sur le Parc des industries Artois Flandres. Avec beaucoup d’entreprises et d’emplois, c’est le plus important des parcs du secteur. Nous voulions participer à sa belle aventure » raconte Guillaume MOTTE, Directeur du développement foncier de Polygone.

Sur la base du cahier des charges fourni par le SIZIAF, le projet a été pensé en amont avec le cabinet d’architecture GBL, expert dans son domaine. Pour répondre aux exigences fixées, il fallait un projet très qualitatif. C’est ainsi que tout sera conçu avec des matériaux nobles et qu’un soin particulier sera apporté au traitement paysager. Par ailleurs, la RN47 à proximité, sera une opportunité de mettre en valeur et de rendre visible la façade.

Dans le cadre de la réponse à l’AMI, Polygone n’a pas hésité à proposer 2 projets. Comprenant que la qualité architecturale était un point clé, le promoteur a voulu faire la démonstration de sa créativité en la matière.

Polygone partage par ailleurs avec le SIZIAF une préoccupation centrale : l’environnement. En tant que promoteur, le Groupe saisit l’opportunité de créer des impacts positifs pour la planète en développant des aménagements responsables et durables : terrasses végétalisées, lumière naturelle, brise-soleil, matériaux éco-responsables, préservation de la faune et de la flore locales… L’entreprise est aussi particulièrement attentive à la performance énergétique de ses bâtiments tout au long de leur cycle de vie, de la construction à l’utilisation : performance thermique, réduction de la consommation électrique, systèmes d’énergies renouvelables, approvisionnements en circuit court…

POLYGONE propose ce programme à la vente ou à la location pour s’adapter aux besoins des entreprises. Ce sera au gré du preneur. A ce stade, aucune entreprise n’a été ciblée pour occuper les lieux. « Nous sommes une entreprise familiale et grâce à notre expérience, nous connaissons de nombreuses entreprises régionales et nationales avec des implantations locales. Nous allons très probablement travailler avec des sociétés du secteur », conclut Guillaume MOTTE.

Des sous-traitants d’ACC vont forcément s’intéresser à ce bâtiment idéalement situé qui sera, de surcroît, doté de nombreux quais pour faciliter l’accès des poids lourds. La livraison est prévue pour fin 2024.

https://spii-polygone.com/

Immobilier, les projets fleurissent sur le Parc

Pas moins de six projets immobiliers sont en cours de développement ou en gestation sur le Parc. Tous sont portés par des promoteurs privés : PROLOGIS, Aïnowa, BVI, BECI et Barjane.

Société de promotion immobilière créée en 2017 par Timothée DUBAR, ancien Directeur général de la société d’investissement ROCHE DUBAR, Aïnowa a jeté son dévolu sur la parcelle de 2,3 hectares située devant le bâtiment Regain. Son objectif : y construire un ensemble de onze immeubles de bureaux d’un étage d’une surface au sol de 525 à 880 m2. La cible ? Des PME locales et régionales souhaitant un local avec parking pour véhicules légers : experts-comptables, géomètres, bureaux d’études… Une fois construits, Aïnova vendra ou louera ses bâtiments, soit à un investisseur, soit à un occupant. L’espace commun sera géré en copropriété.

Promoteur investisseur belge souhaitant se développer en France, BVI s’intéresse quant à lui à la parcelle proposée à l’entrée du Parc côté Billy-Berclau. Il s’agit d’y poursuivre la construction du Parc tertiaire Est avec un hôtel d’artisans de type EUROCAP. Triangulaire, le terrain engendre une contrainte forte.  Le programme proposé consiste en 7 250 m² de bâtiments de haute qualité architecturale et énergétique qui seront divisés en unités de 120 à 280 m² essentiellement en location (avec possibilité de prendre plusieurs unités) et 89 places de parking.

De son côté, BECI a déposé un permis de construire pour étendre EUROCAP.  Actuellement composé de 2 Bâtiments de 2 560 m² divisés en 8 cellules de 320 m², l’hôtel d’entreprises sera ainsi complété de 4 cellules de même taille rue de Cardiff. Premier bâtiment construit en blanc par un investisseur privé, EUROCAP a été livré en juillet 2019. Il est complet depuis mars 2021. 40 salariés y travaillent.

« Parallèlement, Barjane a fait le choix de construire un bâtiment de 31 500 m². Il sera divisé en cellules à louer : deux de 7 000m² et une cellule de 14 000m². Situé à l’angle de l’avenue de Londres et de la D165, le bâtiment verra le jour en 2024.

Et, l’aménagement du PROLOGIS PARK se poursuit avec la prochaine livraison de son troisième bâtiment de 44 000 m2 (location à partir de 6 000m²). Pour finaliser le projet, il restera à Prologis de lancer le quatrième et dernier bâtiment de 25 000m².

Enfin, un Appel à Manifestation d’Intérêt a été lancé par le SIZIAF  pour la construction d’un programme immobilier de 5 000 m2 sur une parcelle d’un peu plus de 10 000 m2 à destination de sous-traitants d’ACC. 2 candidats ont été retenus : IRD Immo/GSE et Polygone. Ils ont déposé leur offre. L’offre sera choisie en ce mois de mars 2023 ; la livraison est programmée au 2ème trimestre 2024.

 

ACC dans les yeux de son Green Factory Manager

A l’heure où les machines arrivent à la gigafactory des batteries, ACC, au rythme de 2 à 3 par jour et à 4 mois du démarrage du site, rencontre avec Sébastien Mussa Peretto son HSE engineer encore appelé « Green factory manager »

« Les premières cellules tests pour batteries électriques doivent sortir des lignes en juillet prochain et la production à grande échelle, démarrer dès novembre », rappelle Sébastien Mussa Peretto. « Nous sommes passés de la phase « construction du bâtiment » qui mobilisait essentiellement du génie civil avec 300 personnes sur le site à la phase de réception et de mise en fonctionnement des machines avec bientôt, plus de 1000 personnes présentes. C’est peu dire que c’est la pleine effervescence ! Nous procédons néanmoins par étapes correspondant à celles du cycle de production : mélange, enduction, assemblage, remplissage… ».

Au sein de l’équipe depuis le lancement du projet en 2021, Sébastien Mussa Peretto y joue un rôle clé. Dans un premier temps, il a été en charge des études environnementales du site laissé vacant par Stellantis (procédure de cessation d’activité). Depuis, il est à la manœuvre sur des sujets stratégiques. En effet, c’est à lui de garantir l’obtention, en temps et en heure, des autorisations environnementales préalables à toute construction. Ce fut le cas pour le bloc 1 mais alors que celui-ci n’a pas encore démarré, le challenge est à nouveau à relever pour son extension de capacité de 8 à 16 GWh et pour la construction d’un bloc 2, similaire au 1, dès juin 2023 ! A noter, ce 2ème bloc entraine également un passage Seveso seuil haut en raison des quantités de produits utilisés dans procédé. Toutefois, les produits de chacun des blocs devant être stockés dans chacun des bâtiments, il n’y a pas d’augmentation du risque.

Autre mission clé s’il en est : garantir le respect des prescriptions environnementales en termes notamment de rejets dans l’air et de rétention des effluents. Dans cette phase de réception des machines, il doit donc s’assurer qu’elles répondent bien aux exigences en la matière. Les vérifications de conformité réglementaire se font de concert avec les services de l’état : SDIS, DREAL, ARS. « Cela se fait dans un esprit de partenariat et non pas dans une relation « exploitant/inspecteur », relate Sébastien Mussa Peretto. « Transparence et partage de l’information prévalent, chacun ayant conscience que cette gigafactory est une grande première et que la collaboration s’impose pour réussir. » Un CLAP (Comité Local d’Accélération de Procédures) a d’ailleurs été mis en place pour éviter tout blocage administratif qui retarderait le projet.

La raison d’être d’ACC étant d’ « accélérer la transition vers une mobilité plus durable et accessible à tous », la RSE est au cœur du projet. Il s’agit donc également pour Sébastien Mussa Peretto de limiter les impacts environnementaux de la future activité. Au-delà de la pose de panneaux photovoltaïques sur les toits des parkings du personnel et sur le bâtiment si la structure le permet (étude en cours), deux sujets majeurs sont sur la table et le seront en permanence pour concevoir des produits moins cher et plus respectueux de l’environnement : l’optimisation des ressources (eau, énergie) et la gestion globale des déchets avec toute une filière de recyclage à structurer. La récupération et la réutilisation des matériaux de base que sont le Manganèse, le Nickel et le Cobalt constituent un vrai enjeu.

Last but not least pour Sébastien Mussa Peretto qui est aussi guide nature à ses heures perdues : les actions en faveur de la biodiversité. Il a fallu par exemple compenser la destruction d’espaces verts par de nouveaux aménagements. Le choix a été fait de restaurer des espaces sur les terrils de Loos en Gohelle et Fouquières-lès-Lens en partenariat avec CPIE et EDEN 62. Mais aussi installer des nichoirs qui ont vite trouvé preneurs (contrairement aux idées reçues, nature et industrie peuvent faire bon ménage !), protéger les amphibiens…

Green factory business manager, un métier passion donc pour cet ingénieur qui après un passage dans la chimie textile a rejoint Stellantis à l’occasion d’un master qualité-instrumentation. Après quelques années d’ingénierie, il y a rapidement pris en charge les problématiques environnementales des projets des 3 sites régionaux : SELVENORD, Douvrin et Valenciennes. Depuis 2022, il est ACC.

https://www.acc-emotion.com/fr/facilities/billy-berclau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SICAD déménage pour mieux se développer

Pour accompagner son développement, la filiale française du Groupe SICAD, spécialiste du ruban adhésif, quitte Capinghem pour poser ses valises à Douvrin.

Comptant plus de 700 collaborateurs à travers le monde, le groupe italien SICAD fait partie des leaders mondiaux du ruban adhésif industriel. Située à Capinghem dans le Nord, sa filiale française qui emploie, à ce jour, 80 personnes, produit Tip’Tape®, une mousse adhésive de protection brevetée, du film de protection ainsi que des rubans d’emballage. L’usine et son matériel étant vieillissants, le Groupe SICAD a souhaité doter sa filiale française d’un nouvel outil de production de dernière technologie, aux meilleures performances et correspondant à l’expansion continue de l’entreprise. Dans l’impossibilité de rester sur le site actuel inadapté à la taille des nouvelles machines (les enducteuses sont deux fois plus grandes que par le passé !), Jean-Charles Crémieux, Directeur Général de SICAD France, s’est mis en quête de terrains disponibles. Après une rencontre constructive avec les responsables du SIZIAF, il a décidé d’implanter la nouvelle usine sur le Parc, rue de Prague face à Id logistics Carrefour Supply Chain. « J’ai trouvé au sein du SIZIAF des gens très professionnels, efficaces, pro-entreprise qui font tout pour que l’on vienne », raconte Jean-Charles Crémieux. « Pour moi, c’est l’exemple type du service public performant », poursuit-il. « Si on ajoute à cela, un parc très bien conçu et un prix de terrain abordable, toutes les conditions étaient réunies pour que notre choix se porte sur le Parc ». Heureux par ailleurs que labellisé ISO 14 001, le site partage les valeurs de son entreprise. Après avoir déménagé, SICAD France ambitionne d’obtenir cette même labellisation. La construction du site démarrera au 1er semestre 2023 pour un déménagement prévu en août 2024. Compte-tenu des départs en retraite et du développement de l’entreprise, 20 à 30 personnes y seront recrutées dans un délai assez court. L’entreprise formant son personnel, seule l’envie de travailler compte…

En savoir plus : https://www.eurocel-tiptape.fr/entreprise-sicad-france/

Le Parc au cœur de la « Vallée de l’électrique »

De Dunkerque à Douai en passant par Douvrin, les trois gigafactories françaises de batteries dessinent la carte d’une future « vallée de l’électrique ». Peu à peu, c’est tout un écosystème qui se met en place

Première région automobile de France avec sept sites constructeurs et près de 30 % de la production nationale de véhicules, les Hauts-de-France devraient conserver cette position enviable avec la « vallée de l’électrique » qui se dessine. A Douvrin, ACC sera en effet la première gigafactory à être opérationnelle courant d’année 2023. Elle sera suivie par l’entreprise chinoise AESC Envision basée à Douai puis de Verkor à Dunkerque. En 2030, les trois sites devraient déployer une puissance de production de 100 GWhs et compter 6.500 emplois directs. Il faut pour cela que tout un écosystème composé de centres de recherche, d’universités et de start-ups se crée. Un réseau d’acteurs d’ores et déjà mobilisé et ce, particulièrement dans les communautés d’agglomération de Lens-Lien et Béthune-Bruay Artois Lys Romane.

Au cœur de l’ambitieux projet de la Vallée de l’électrique, se trouvent ACC dont l’ambition est de devenir le leader européen des batteries automobiles et Renault EletriCity avec un projet industriel qui fédère trois usines Renault (Douai, MCA Maubeuge et STA Ruitz). Côté formation et recherche, le campus universitaire de Béthune est également un allié de poids avec sa Faculté de sciences appliquées, son IUT et ses 4 laboratoires de recherche dont un, le LSEE, spécialisé en ingénierie électrique. Près de 200 professeurs forment sur le campus 2 250 étudiants et notamment des futurs diplômés en génie électrique, en maintenance des systèmes industriels, de production et d’énergie ou encore en électronique, énergie électrique et automatique. ACC et Renault EletriCity peuvent également compter sur 2 laboratoires indépendants de premier plan basés à Bruay-la-Buissière : le CRITT M2A, qui a investi 16 millions d’euros dans la création d’un centre de test dédié à l’électrique et le CREPIM, acteur incontournable au niveau européen qui développe, teste, et certifie des formulations résistantes au feu. Enfin, la Région des Hauts-de-France et de nombreux acteurs régionaux tels que l’ARIA, Association Régionale de l’Industrie Automobile, Itrans, pôle de compétitivité consacré aux transports terrestres durables et à la logistique, Meddee, cluster en génie électrique, l’UIMM, le CEA Tech, … se coordonnent pour accompagner la transition électrique de la filière automobile et faire émerger les nouveaux projets. Les batteries nouvelle génération, les composants, le recyclage, les bornes de recharges sont autant d’opportunités sur lesquelles il s’agit de se positionner rapidement.

ACC, un chantier XXL à vitesse grand V

En 7 mois seulement, le bâtiment qui va accueillir la production des cellules électriques ACC a été achevé. Clos et couvert depuis fin octobre, il est hors d’eau, hors d’air. Les installations extérieures sont terminées. C’est un bel exploit qui se mesure à l’aune de la taille du bâtiment : 644 mètres de long, 94 mètres de large et jusqu’à 35 mètres de hauteur !

Actuellement, 350 compagnons du bâtiment sont présentes chaque jour sur le site pour mener les travaux à bien. Il s’agit de finir d’installer les « utilités » (conduites d’eau glacée, air comprimé, vapeur, gestion de l’électricité haute tension…) ainsi que d’achever les murs des salles blanches réparties tout le long du bâtiment.  La production de batteries se faisant à partir de matières premières sensibles et donc, sécurisées, il faut en effet que l’ensemble du process (chimique puis mécanique) se fasse à hydrométrie et température constantes.

Mi-décembre, une nouvelle étape va démarrer avec l’arrivée des premières machines provenant de Chine et de Corée. Et là encore, le gigantisme sera de mise puisqu’elles ne feront pas moins de 5 à 6 mètres de hauteur !

Une vingtaine d’ingénieurs et techniciens d’ACC sont d’ores et déjà dans les 2 pays fournisseurs pour réceptionner les machines en cours de fabrication. Leur transport prendra environ 3 semaines. A leur réception, mi-décembre, des équipes des fabricants seront présentes sur le site de Douvrin pour effectuer les « coups de tournevis » de calage et faciliter la prise en main. Toutefois, les machines étant identiques à celles de Nersac, usine pilote, les premiers conducteurs d’installation formés les maîtriseront déjà très bien.

Parallèlement à la construction du site, le processus de recrutement et de formation à grande échelle est en cours. L’objectif est que 150 techniciens soient opérationnels en fin d’année et 300 courant premier semestre 2023. Le premier bloc sera alors totalement doté pour fonctionner.

Les recrutements sont en priorité faits au sein des effectifs de Stellantis mais touchent également des personnes extérieures pour des postes de maintenance ou de « line managers ». Pour toutes les nouvelles recrues, l’usine pilote de Nersac est un passage obligé. Elles y sont formées au process de production et doivent y obtenir toutes les habilitations nécessaires, notamment sécurité.

C’est ainsi que les premières cellules vont pouvoir sortir des lignes dès juin 2023. La production montera ensuite en charge pour atteindre son plein potentiel en 2024 : 3 millions de batteries par an ! Fortes de ce challenge réussi, les équipes d’ACC n’auront pour autant pas le temps de souffler puisque la demande de permis de construire du 2ème bloc sera déposée dès décembre 2022. Rappelons en effet que deux bâtiments semblables doivent être adjoints à l’actuel, l’un dès 2024, l’autre d’ici 2030.

Almeco, à l’hôtel d’entreprises

Depuis le 25 Janvier, la société ALMECO a installé une antenne au sein de l’Hôtel d’entreprises, rue d’Oslo. Ludovic Pennel, Directeur, nous explique pourquoi. « Créée en 1974, notre entreprise ALMECO est spécialiste des ventilateurs industriels et des tours de refroidissement. Nous nous sommes diversifiés avec la création d’une société sœur PCA, dédiée au développement d’installations industrielles pour contrôler la pollution de l’air ou le traitement des eaux. Sociétés belges appartenant au groupe AXON, leur siège social est basé à Mouscron. Nous souhaitions avoir une antenne pour nous développer sur le marché français et plus particulièrement sur le marché nordiste. Proche de Lille et de Lens, le Parc des industries offre une localisation idéale pour ALMECO et PCA. Les bureaux installés à l’hôtel d’entreprises intègrent deux activités : un bureau commercial et un bureau d’études. Deux personnes ont pris possession des lieux pour démarrer. Une troisième personne les rejoindra très prochainement ; l’objectif étant d’accueillir 5 à 6 salariés à terme ». En savoir plus : axongroup.com

Gigafactory des batteries, les travaux de l’usine ACC sont lancés !

Après la remise à nu des terrains libérés par le compactage de Stellantis (ex PSA), le temps est maintenant venu de passer à la construction.  Dès le début du mois de décembre, les travaux liés aux futurs réseaux ont été menés en parallèle de la fin des démolitions, notamment celle, très symbolique, de l’ancienne tour administrative. Bientôt, ces sont les nouveaux bâtiments qui vont sortir de terre…

Depuis l’annonce de l’implantation d’ACC sur le Parc des industries Artois Flandres, la tenue des délais de construction du site fait partie des enjeux majeurs. Les toutes premières pièces doivent sortir d’usine avant la fin 2023. L’année 2022 sera donc celle d’un immense chantier à mener tambour battant. En perspective : 1 an de travaux et 500 millions d’euros d’investissements ! Suite à appel d’offres, le début du chantier a été confié à Eiffage.

Telle que prévue à ce jour, la gigafactory des batteries sera composée de 3 blocs pour une capacité totale d’au moins 24 GWH. Le premier bloc sera opérationnel au second semestre 2023 et atteindra sa pleine capacité au dernier trimestre 2024. Les 2 blocs suivants verront le jour en 2025 pour le premier et en 2028, pour le second (estimation).

Cependant, avec l’accueil de Mercedes-Benz, entré pour un tiers des parts au capital d’ACC en septembre dernier, il est probable que les capacités de l’usine de Billy-Berclau soient accrues par rapport au projet initial. Avec ce nouveau partenaire, ACC annonce en effet que la capacité industrielle sera portée à « au moins » 120 GWhs de production de cellules en 2030 alors même que la capacité initiale de l’usine de Billy-Berclau et de celle de Kaiserlautern, en Allemagne, ne représentent à elles deux que 48 GWh (production de batteries pour 1 million de voitures par an).

Bon point : le site industriel d’ACC sur le Parc des industries Artois Flandres s’étend sur 34 hectares et peut accueillir cette augmentation de puissance.

Suite à l’arrivée de Mercédès, le projet global d’ACC passe des 5 milliards d’euros initialement prévus à 7 milliards d’euros d’investissement. Il intègre un centre de recherche et développement à Bruges, près de Bordeaux, inauguré en septembre dernier, une usine pilote à Nersac, près d’Angoulême et les 2 Gigafactory de Billy-Berclau et de Kaiserlautern. Une troisième Gigafactory ACC est envisagée en Europe.

Le renouveau de la bande Ouest… c’est maintenant !

Sur le Parc des industries Artois Flandres, la « bande Ouest », long terrain de 24 hectares situés le long de la RN 47, aux portes d’ACC, future Gigafactory des batteries, est en cours de réaménagement pour accueillir un écosystème d’entreprises innovantes en lien avec la mobilité électrique mais aussi un tout nouveau « pôle de vie ».

L’avancement du projet de Gigafactory et celui du réaménagement de la « bande ouest » sont étroitement liés. ACC veut mettre en service son usine de batteries fin 2023 or c’est la bande Ouest qui permet de viabiliser le tout…Les travaux d’aménagement de la bande Ouest, dont le plan a été arrêté à l’été 2021, ont commencé et se dérouleront en escaliers jusque fin 2023.  Le tout premier chantier réalisé a consisté à rendre chacune des parcelles indépendantes en termes de réseaux. Celui des voiries suit…

L’aménagement de la bande Ouest permet de développer 10 ha de terrains viabilisés dédiés à de nouvelles entités industrielles ou de service. 6 parcelles de 1 à 2 ha sont déjà prêtes à être commercialisées. L’objectif : accueillir des entreprises s’inscrivant dans une logique d’industrie du futur

Les travaux sont conduits de manière à protéger l’environnement. Ainsi, tous les matériaux minéraux issus des démolitions des parkings, de la tour administrative et des locaux sociaux de PSA Douvrin ont été conservés et réutilisés pour combler les tranchées effectuées (réseaux, préparation des voiries). Le recyclage de ces matériaux permet d’éviter toutes les émissions qu’engendrent les camions qui fournissent les chantiers en minéraux de ce type. C’est une économie circulaire dont le SIZIAF est fier.

Plus globalement, le SIZIAF souhaite que le projet d’aménagement de la bande Ouest réponde à ses objectifs de haute qualité environnementale et notamment aux objectifs d’amélioration durable du cadre de vie des usagers : architecture, paysage, mobilité douce, biodiversité…

L’éclairage de la bande Ouest sera ainsi réalisé grâce à des lampadaires autonomes alimentés par des sources d’énergies renouvelables qui nécessitent aucune connexion au réseau de distribution d’électricité.

Enfin les aménagements paysagers seront réfléchis afin de préserver la biodiversité actuelle et future du parc : clôtures surélevées pour laisser passer la petite faune, trottoirs facilitant le déplacement des hérissons, parcours paysager humide continu…

Prologis Parc se dote d’un nouveau bâtiment

Le 7 mars 2017, Prologis Inc., leader international en immobilier logistique, et le SIZIAF annonçaient leur volonté de développer un parc logistique de 45 ha composé de quatre bâtiments intelligents de dernière génération. Deux sont déjà en activité. Un troisième sortira de terre en 2022.

L’histoire de Prologis Park est celle d’un recyclage foncier qui a permis un nouveau départ… Rappelons-nous, le site de l’usine Filartois, dédié, avant sa fermeture, à la production de fibres synthétiques pour tapis et moquettes, attendait depuis plus de 6 ans un nouvel acquéreur quand le SIZIAF a décidé de mettre fin à cette friche industrielle. Avec le concours de l’EPF, le bâtiment a pu être démoli et a ainsi laissé place à une vaste parcelle de 45 ha. Très vite, Prologis se saisit de l’opportunité de bénéficier de ses disponibilités foncières idéalement situées et lui permettant de développer juqu’à 4 bâtiments de 24 000 à 100 000 m2. Il convient avec le SIZIAF que l’ensemble du site répondra plus particulièrement aux problématiques de la grande distribution, des grands industriels et du e-commerce ayant des projets à valeur ajoutée permettant de développer l’emploi. Le ratio est fixé à 20 emplois par hectares vendus.

Très vite, deux sites sont créés et… loués : dans le premier de 26 000 m2, s’installe une plateforme Colissimo et dans le second de 70 000 m2, Geodis. En 2022, c’est la construction d’un troisième bâtiment de 44 729 m² en blanc qui démarrera pour une livraison en 2023. Il comprendra 7 cellules de 6.000m² environ à usage de stockage, 2 plots bureaux/locaux sociaux, 2 accès de plein pied et un poste de garde. Les surfaces à louer pourront être dédiées à tout type d’activité et tout type de besoin (et non pas uniquement logistique). Comme ces prédécesseurs, le bâtiment se veut intelligent répondant ainsi à la stratégie de Prologis de mettre le développement durable et l’innovation au centre de son offre.

Ce nouveau projet est né du constat qu’il n’y a plus aucun bâtiment blanc disponible à la location sur un grand territoire qui s’étend de Lille à Arras alors même que certaines entreprises n’ont pas le temps nécessaire pour prévoir une construction.

L’arrivée d’ACC va créer également de nouveaux besoins et l’arrivée de sous-traitants qui devront très rapidement trouver une solution immobilière.

Une large palette d’autorisations ICPE (Installations classées pour la protection de l’environnement) a d’ores et déjà été obtenue par Prologis pour permettre aux entreprises de gagner du temps dans leurs démarches d’implantation.

Ecoframe, nouvelle entreprise du Parc

Spécialiste du container aménagé sur mesure, l’entreprise EcoFrame s’est installée dans l’hôtel d’entreprises EUROCAP. Start-up créée en 2018 par Bastien Gadenne et William Decoster, Ecoframe s’est lancée sur le marché de la construction de containers habitables ou professionnels. Le chiffre d’affaires du dernier exercice a été multiplié par 3 !

A base de containers maritimes et de matériaux durables et éco-responsables, l’équipe Ecoframe réalise des constructions modulaires en donnant une deuxième vie et une utilité avérée à des matières premières principalement bio-sourcées. Tout semble possible avec le recyclage de containers maritimes ! Ecoframe réalise des studios habitables, des food-trucks, des logements de loisir, des chambres froides, … Finitions intérieures en bois ou placo, choix des dimensions, des matériaux, de la forme… les options sont nombreuses, le bureau d’étude Ecoframe conçoit des solutions sur mesure.

La plupart des projets d’Ecoframe sont des projets pour les professionnels (dans la restauration, dans la vente, l’aménagement de salles de réunions …). Les containers arrivent directement d’Anvers, sont transformés et aménagés (isolation, bardage bois, pose de portes et fenêtres) à Douvrin puis expédiés aux clients. Leurs installations sont clef en main, l’usage instantané.

L’implantation récente de la société dans l’hôtel d’entreprises Eurocap située sur le Parc des industries Artois Flandres a présenté plusieurs avantages selon ses dirigeants.

Premièrement, Ecoframe a pu mettre en place son outil de production dans une structure neuve, plus grande, mieux aménagée et mieux isolée que son ancien site. Ecoframe a ainsi vu sa productivité augmenter grâce à ce nouveau local de production 2 fois et demie plus grand que l’ancien.

Deuxièmement, la situation géographique et la bonne gestion du Parc représentent un vrai atout commercial pour la société. Les clients sont proches et le parcours peut être optimisé. Parallèlement, la bonne image du Parc rejaillit positivement sur celle de l’entreprise.

Enfin, la proximité avec d’autres entreprises de son domaine d’activité a déjà donné naissance à une collaboration. Ecoframe travaille désormais avec l’entreprise Proferm, qui est devenu son fournisseur officiel de fenêtres et portes des différents projets. La proximité des deux sociétés (elles sont en face l’une de l’autre !) permet une collaboration rapide et efficace.

Découvrez les étonnantes réalisations : https://www.ecoframe.io/

Une psychologue s’installe sur le Parc

Vous faites face à une difficulté dans votre vie personnelle ou professionnelle et ressentez le besoin de soutien et d’accompagnement ? Cynthia VINCENT, psychologue depuis plus de 20 ans, a désormais pris place dans les locaux du SIZIAF, 64 rue Marcel Cabiddu à Douvrin.

Cynthia Vincent, pouvez-vous nous décrire votre activité ?

Je suis spécialisée dans l’accompagnement des adultes et adolescents, pour les aider à faire face aux problèmes du quotidien. Après plusieurs années d’activité en entreprise, je me suis spécialisée dans la souffrance au travail. Je propose pour cela un accompagnement dans les prises de décisions professionnelles en proposant des bilans de compétences.

Pourquoi avoir quitté le monde de l’entreprise ?

Psychologue en entreprise (dans un organisme de formation) depuis plus de 20 ans, j’ai toujours eu l’envie de m’installer, un jour, à mon compte. La crise de la COVID a été le déclic : plusieurs personnes de mon entourage ont été atteintes de souffrance au travail. J’ai compris qu’il était temps de sauter le pas. Je me suis donc renseignée auprès des entreprises du Parc et psychologues de proximité. Et la réponse a été sans équivoque : le besoin était tel que mon arrivée était, pour tous, la bienvenue.

Et pourquoi le choix des bâtiments du SIZIAF ?

En tant que Douvrinoise, m’installer sur le Parc des industries Artois-Flandres – véritable vivier d’entreprises – était une évidence. En attendant la création du futur « Pôle de vie » et potentiellement, d’y installer mon cabinet, le SIZIAF m’a proposé de prendre place au premier étage de leur bâtiment, dans un bureau partagé avec l’association Réseau Entreprendre. J’y dispense donc des consultations 3 jours par semaine, les lundis, mercredis et samedis au premier étage du siège du SIZIAF, 64 rue Marcel Cabiddu à Douvrin.

Les mardis et jeudis, Cynthia VINCENT propose des consultations au sein du cabinet dentaire, rue Jean Jaurès à Douvrin. Pour toute demande de rendez-vous : 06 61 77 08 13 ou doctolib.fr

 

L’hôtel d’artisans EUROCAP affiche complet

Les 4 sociétés déjà implantées chez Eurocap ont accueilli de nouveaux voisins. Toutes les cellules des deux bâtiments de 1 280 mètres carrés sont à présent occupées.  Pour rappel, l’hôtel d’artisans accueillait déjà quatre entreprises, Leces (Laboratoire d’études et de contrôle de l’environnement sidérurgique) depuis septembre 2019, MV2 Solutions (dédiée à la conception et fabrication de mobilier et d’objets, pose et installation de vitrines et stands) depuis mars 2020, SD Isolation (experte en travaux d’isolation)  depuis mars 2020 et Jet Fighter Expérience (spécialisé dans la simulation de vols à bord d’avions de chasse) depuis avril 2020.

Elles sont désormais sept à remplir les différentes cellules des deux bâtiments d’Eurocap. Les nouvelles entreprises qui rejoignent les locataires d’Eurocap sont Energie distribution, Ecoframe et Carport Prestige. En janvier 2021, la société Energie Distribution (vente de matériel électrique) s’est installée dans une cellule vacante de 320 m2. Puis en mars dernier, c’est au tour de l’entreprise Ecoframe (constructions de maisons en containers maritimes) de poser ses valises. Carport Prestige (conception et distribution de carports, abris de jardin et pergolas en aluminium,) occupe 2 cellules soit 640 m².

Ces bâtiments de très haute qualité de très haute qualité, construit selon les dernières normes en vigueur, se retrouvent donc au complet, occupés par des professionnels de l’artisanat.

Avec le bâtiment 3000, Beaucourt poursuit son développement

Avec 85 salariés répartis sur 8 filiales, le Groupe Beaucourt est spécialisé dans différents domaines : la chaudronnerie, la tuyauterie, la serrurerie, la découpe laser,
la mécanique de précision, le taillage d’engrenages, un organisme de formations et un bureau d’études.
En complément des 8 filiales du Groupe Beaucourt dont 5 réparties au 1 bis rue du Général de Gaulle ainsi que Nord Engrenages située Boulevard Ouest les différentes filiales
SACTI, SOGEMI, MÉCANIQUE BEAUCOURT, COUSTILLIER, AP USINAGE, C .T.S.U et BC INGENIERIE. Une nouvelle identité viendra renforcer le Groupe Beaucourt au bâtiment 3000 :
un magasin de produits divers (chaudronnerie, tuyauterie et serrurerie, peinture, vêtements de travail, EPI, visserie et consommables etc.) destinés à ses activités internes mais aussi à toutes
autres entreprises industrielles.
Ce nouveau département va permettre à l’entreprise de développer son cœur de métier en jouissant d’une plus grande autonomie et d’une plus grande réactivité en terme d’approvisionnement. Par ailleurs, en octobre, un nouveau département, spécialisé dans la peinture cuite au four, prendra également place dans ces locaux. Ces nouvelles activités devraient créer des emplois dans les mois à venir.

Lancement de la concertation sur le projet ACC

Du jeudi 25 février au vendredi 23 avril 2021 inclus, le projet ACC (Automotive Cells Company), co-entreprise créée par Saft, PSA et Opel, a fait l’objet d’une concertation préalable avec le public autour de son projet d’implantation. Le projet est de créer une usine de production de cellules et modules de batteries pour les véhicules électriques à Douvrin, sur les 35 ha libérés par PSA Douvrin au cœur du Parc des industries Artois Flandres.

Cette concertation, régie par le code de l’environnement (article L121-8 et L121-16 CE), est intervenue en amont du dépôt des demandes d’autorisation de construire et d’exploiter. Elle est menée sous l’égide de deux garants, Etienne BALLAN, Anne GIRAULT, désignés par la Commission nationale du débat public (CNDP), qui est une autorité administrative indépendante.

La concertation avec le public a notamment porté sur :

↘ L’opportunité du projet : faut-il le faire ?
↘ Les objectifs du projet : pourquoi le faire ?
↘ Les grandes caractéristiques du projet : comment le faire ?

Pour ACC, la concertation préalable a permis de présenter le projet de la manière la plus complète et accessible, d’éclairer le public d’une part sur les enjeux généraux environnementaux, économiques et industriels du développement de la mobilité électrique, et d’autre part sur les effets du projet de l’échelle européenne jusqu’à l’échelle locale.

Chaque citoyen était invité à participer et contribuer afin d’enrichir le projet. Les débats ont porté essentiellement sur :

  • l’emploi au sein du futur site : le nombre de créations, les formations nécessaires, les éventuelles reprises des salariés du site de PSA ;
  • la maitrise environnementale de l’ensemble de la chaîne de production des batteries : de l’approvisionnement des matières premières au recyclage ;
  • la maitrise du risque environnemental du site de production et notamment du risque d’incendie.

Le bilan de la concertation sera rendu dans quelques semaines, le 23 mai au plus tard, par les garants. Suite au bilan, ACC annoncera s’il poursuit le projet et les mesures qu’il compte prendre pour tenir compte des enseignements tirés de la concertation.

Si ACC décide de poursuivre le projet, les demandes d’autorisation de construire et d’exploiter seront déposées fin juin pour permettre de démarrer la construction des premiers bâtiments sur Douvrin en Janvier 2022.

L’instruction des dossiers d’autorisation nécessitera une enquête publique sur le projet définitif.

↘ Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire le dossier de concertation

https://www.calameo.com/read/001641504f1f93202d8cb

Le Réseau Entreprendre Artois pose ses valises au siège du Siziaf

Depuis sa création il y a une vingtaine d’années, le réseau Entreprendre Artois a élu domicile sur Parc des industries Artois-Flandres. L’association qui aide des créateurs ou repreneurs d’entreprise à se lancer puis à développer leur activité était, jusqu’à début décembre, hébergée gracieusement dans un bureau de l’hôtel d’entreprises situé sur d’Oslo.

Dorénavant, l’association occupe toujours à titre gratuit, un bureau au premier étage du siège du Siziaf. Une décision qui fait sens avec la volonté du Siziaf de s’ouvrir vers l’extérieur et devenir un  véritable centre de services. « Nous souhaitions depuis plusieurs mois, aller plus loin et nous ouvrir sur lextérieur, précise Johanne Vitse, directrice du Siziaf. Nous entretenons de très bonnes relations avec le Réseau Entreprendre Artois, il nous a semblé logique de leur proposer ces bureaux mieux adaptés à leur activité ».

Réseau Entreprendre Artois dispose dorénavant d’un espace plus cosy. « Nous allons bénéficier d’un cadre de travail beaucoup plus vert et agréable. Le SIZIAF met également à notre disposition, comme à toutes entreprises du Parc, des salles de réunion.  En étant sur place, cela va faciliter notre organisation », souligne Sylvie PAUCHET directrice du réseau Artois.

Dans les mois, les années à venir, le Siziaf va continuer son ouverture vers l’extérieur pour devenir un tiers lieu dans lequel des salles et des bureaux temporaires seront mis à disposition des entreprises et autres associations. À suivre…

Une enquête publique pour le nouveau bâtiment BILS DEROO – MAZUREAU

Du fait de leur développement le groupe BILS DEROO porte en partenariat avec la société MAZUREAU, un projet de bâtiment logistique au nord-ouest du Parc, avenue de Sofia. Le bâtiment destiné au stockage de produits pouvant être combustibles est soumis à une enquête publique, d’une durée d’un mois, prévue pour le dernier trimestre 2020.
La proximité avec les quartiers résidentiels de la commune de Billy-Berclau a été intégrée dans la réflexion du projet afin de créer un site avec une qualité architecturale et paysagère, permettant une insertion harmonieuse et un impact mesuré.
La parcelle dédiée au projet s’étend sur plus de 11 ha et borde la future départementale de contournement de Billy-Berclau (voir page 4). La construction occupera près de 30 000 m², pour 28 000 m² d’entrepôts répartis en 5 halles. Le site devrait accueillir à terme une centaine d’emplois.

5 ans plus tard, Atlantic s’étend

Qu’est-ce qui a conduit à implanter Atlantic sur le Parc ?
Notre usine de Merville était saturée en termes de surface et ne suffisait plus pour accompagner la hausse de la demande de production de pompes à chaleur.

Aujourd’hui, où en est l’entreprise Atlantic ?
Le marché de la pompe à chaleur a connu une hausse très rapide grâce aux aides de l’État incitant à changer ou à s’équiper de pompes à chaleur pour 1€.

Nous avons augmenté les effectifs : il y a plus de 150 CDI sur le site et environ 120 intérimaires. Nous produisons
100 000 produits par an, contre 30 000 au début. Le nombre de machines et de lignes de montage a été multiplié par deux. Cet accroissement fait que les espaces sociaux sont aujourd’hui saturés. Nous devons agrandir le parking et les vestiaires.

Quels sont vos besoins ?
C’est compliqué lors des changements d’équipes car elles se croisent et sont présentes en même temps. Nous allons construire 60 places de parking supplémentaires et créer plus de 300 m² de bâtiments sociaux : des vestiaires et locaux pour le CSE. Nous allons également agrandir le réfectoire principal qui est devenu trop étroit.

Combien de temps dureront les travaux ?
Les travaux pour le parking vont débuter fin septembre pour une durée de 2 mois, ceux des vestiaires seront un peu plus longs, 3 mois, et démarreront début 2021.

Comment voyez-vous l’avenir ?
L’horizon semble bon pour les années à venir ! Nous allons embaucher une vingtaine de personnes pour accroître les effectifs pérennes. Et qui sait, peut-être que dans 5 ans, nous devrons même agrandir notre bâtiment de production !

Un fabricant de cabines et cloisons artisanales sur le Parc

La société FACC déménage de son siège historique d’Annequin et arrive aux portes de Billy Berclau, rue de Varsovie dans le Parc tertiaire Est. La société de 5 salariés, est spécialisée dans la fabrication de cabines et de cloisons artisanales et dans l’aménagement de tous les espaces professionnels.
« Je suis natif de Billy-Berclau, j’ai vu cette zone évoluer, j’avais envie de m’y établir et de participer à son développement » indique son dirigeant, Patrick Gruson. Un bâtiment de 1 200 mètres carrés a été construit pour accueillir les nouveaux équipements de production. L’ouverture est prévue pour octobre.

Des nouveaux locaux pour accompagner la croissance

Auparavant installé boulevard Sud, DPD France vient de s’installer dans ses nouveaux locaux, sur le Boulevard Est, derrière Earthminded. Le groupe achève ainsi le transfert des opérations traitées sur son ancien site qui ne suffisait plus compte-tenu du rythme de croissance de l’activité.
Les travaux de construction avaient débuté le 21 octobre 2019. La plate-forme entièrement automatisée a été livrée le 20 août dernier, avec 3 semaines d’avance sur le calendrier initial. D’une surface de 7 400 m², cette plateforme colis de 103 quais pourra à moyen terme traiter un volume de 20 000 colis par jour.
Cette nouvelle implantation permettra à l’entreprise d’exercer son activité de transport rapide, de collecte et de distribution de petits colis de moins de 30 kg dans de meilleures conditions d’exploitation. Le groupe doit rapidement étoffer ses capacités compte tenu du coup d’accélérateur que la crise sanitaire a donné aux livraisons e-commerce, en France et dans les nombreux marchés sur lesquels opère DPD.

ABICE, CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE S’INSTALLE SUR LE PARC

C’est dans les anciens locaux de la crèche située juste en face du siège du Siziaf que le cabinet d’expertise comptable Abice a fait le choix de s’implanter. Né il y a bientôt 20 ans, le groupe Abice, dirigé par quatre Experts-comptables indépendants inscrits au Tableau de l’Ordre des Experts-comptables de Lille, compte 45 salariés.

Le cabinet Abice se veut proche de ses clients, chefs d’entreprises en les accompagnant et leur proposant des solutions dédiées à la gestion et au management de leur entreprise. Afin d’apporter rapidement une réponse adaptée, un interlocuteur dédié à chaque entreprise suivie est nommé.

Le nouveau site de Douvrin va permettre au cabinet Abice de proposer encore un peu plus de proximité à ses clients basés sur le Parc des industries et par extension à ceux de l’agglomération de Béthune.

Bernard HEMELSDAËL, Olivier HERLIN 70 Rue de Madrid – 62138 DOUVRIN – 03.21.74.61.82 – mail : contact@abice.fr

ACC : LE PROJET SE PRÉCISE

Même si PSA n’a toujours pas fait d’annonces officielles concernant le projet d’implantation d’une usine de fabrication de batteries sur son site de Douvrin, tous les signaux sont passés au vert, après l’annonce du plan de relance du secteur automobile. Le Président de la République Emmanuel Macron souhaite que la France produise sur le territoire national des véhicules plus propres, il veut aussi que la France devienne autonome dans la production de batteries. L’État va pour cela débloquer plusieurs milliards d’euros et créer les conditions nécessaires au redéveloppement de la filière automobile.

« Le projet ACC (Automotive Cell Company) est donc au cœur du plan de relance annoncé par Emmanuel Macron, il y a quelques semaines », se félicite Johanne Vitse directrice du Siziaf.

Depuis plusieurs mois, les services du Siziaf imaginent la reconfiguration du site de PSA Douvrin. Pour mener à bien ce dossier, ils sont en relation directe avec les services de PSA. Sur place, tout s’aligne parfaitement, PSA Douvrin a libéré 35 hectares dans le secteur sud en fin d’année 2019. C’est justement le foncier dont a besoin le projet ACC pour s’établir à Douvrin et produire des batteries à la pointe de la technologie.

Dès lors, il ne reste plus qu’à attendre les annonces officielles de PSA qui a de son côté également déjà bien avancé sur ce dossier. Sur place, tout sera fait pour créer les conditions idéales à l’accueil d’ACC, avec notamment de nouveaux accès et réseaux.

FLORAISON D’ENTREPRISES SUR LE PARC

Le Parc continue d’attirer de nouvelles entreprises, de nouvelles activités, plusieurs bâtiments sont ainsi actuellement en construction. C’est le cas de DPD,  entreprise de transport et livraison sur le marché de l’express rapide, qui doit prendre possession de son nouvel écrin d’ici le début de l’été. De son côté Promatec, spécialiste des sols en résine, a commencé les travaux de construction de son nouveau siège social. D’ici quelques semaines l’enveloppe de son bâtiment sera complètement terminée et les aménagements intérieurs pourront commencer.

En limite du Parc avec la commune de Billy Berclau, FACC, société spécialisée dans la fabrication de cabines et cloisons artisanales, fait également construire ses nouveaux locaux. Un bâtiment de 1 000 mètres carrés quasiment achevé devrait accueillir les premiers équipements de production dans les semaines à venir.

Enfin, juste en face du siège du Siziaf, l’AST (Action Santé Travail), fait construire un nouveau site de consultation. L’association va y regrouper les services qu’elle avait mise en place à La Bassée et ceux qui étaient déjà présents sur le Parc

 

L’implantation de la « GIGAFACTORY » de la batterie se précise

Tous les feux sont au vert, le site de Française de Mécanique est pressenti pour accueillir en région Hauts-de-France une usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques. Même si le Parc des industries Artois-Flandres a été pendant un temps en concurrence avec d’autres territoires à l’échelle nationale, le groupe PSA a proposé l’éventualité que « s’il y a une implantation en Hauts-de-France, elle se fera à Douvrin ». Xavier Bertrand a rapidement pris position dans ce sens. Le Parc a été élu pour 2 raisons principales : des terrains disponibles suite au compactage de Française de Mécanique devenue PSA Douvrin et la réactivité du territoire (Région, Communautés d’agglomération : CABBALR et CALL et SIZIAF) dans son soutien au projet. Si l’on additionne, les soutiens des acteurs régionaux et locaux, le tour de table financier s’élève à plus de 121 millions d’euros. Tous l’ont bien compris ce projet stratégique pour l’Europe est une aubaine pour le territoire, à un moment où la mutation de la filière vers les motorisations électriques s’impose comme étant la solution d’avenir.

Le verdict devrait tomber.

À l’occasion de son déplacement en Charentes-Maritimes pour le lancement du chantier d’une ligne de production pilote à Nersac par le spécialiste français des batteries Saft, filiale du géant pétrolier Total, le Président Emmanuel Macron, interrogé sur le développement de la filière, a indiqué « qu’une fois les essais terminés, l’industrialisation serait développée dans les Hauts-de-France. » Porté par Saft, fabricant de batteries, et PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) via la création d’une coentreprise à 50-50, le projet a vocation à produire des cellules lithium-ion, élément-clé des batteries rechargeables des voitures électriques. Il devrait donner naissance à une société baptisée ACC pour Automotive Cell Company.

La prudence reste cependant de mise.

Le groupe PSA ne s’est pour le moment pas encore prononcé officiellement sur ce dossier, même si on peut lire que l’industrialisation des batteries se fera au moyen de deux sites de productions. Un premier dans le nord de la France qui devrait ouvrir ses portes en 2023 et un second à Kaiserslautern (Rhénanie-Palatinat) en Allemagne prévue pour 2025. Le groupe PSA qui devrait être aux manettes de ces deux usines de batterie évoque pour le moment travailler sur divers aspects juridiques liés à ce dossier. Notamment, l’obtention d’autorisation des autorités de la concurrence.

Un million de batteries par an.

Les batteries représentent 40 % de la valeur ajoutée des véhicules électriques aujourd’hui en plein essor sous la pression des réglementations environnementales. Sur ce marché l’Europe représente seulement 1 % de la production mondiale. L’objectif du projet Saft-PSA, soutenu par l’Europe et les gouvernements français et allemand, est de créer une filière européenne, un « Airbus de la batterie » qui permettrait aux constructeurs automobiles de rompre leur dépendance aux importations technologiques de la Chine.

Une bouffée d’oxygène

Créée en 1969 par Renault et Peugeot, Française de Mécanique est depuis 2013 une filiale à 100 % du groupe PSA. Le site douvrinois spécialisé dans la production de moteurs thermiques connaît depuis plusieurs années, une phase de réduction de sa capacité de production et de ses effectifs qui sont passés de plus de 3 000 salariés en 2013 à environ 2 000 personnes en ce début d’année 2020. Cette chute des effectifs s’accompagne d’une phase de compactage de l’usine, laissant vacants plusieurs hectares de terrain qui pourraient être utilement réaménagés pour accueillir la nouvelle « gigafactory ». On sait en effet que 40 hectares seront nécessaires pour la nouvelle usine de batterie qui devrait employer entre 2000 et 2500 personnes. Une activité de ce type donnerait une bouffée d’oxygène à la région, qui est avec sept sites de production, la première région automobile de France.

L’équipe du parc dans les starting-blocks

Si la décision du groupe PSA se fait attendre, il n’en reste pas moins que les collectivités locales, notamment la région et le SIZIAF sont dans les starting-blocks. « Notre équipe est prête à accompagner concrètement PSA et Saft, dès que le groupe PSA aura rendu sa décision », déclarait Daniel Delcroix, président du SIZIAF. Le projet est analysé de très près depuis plusieurs mois par l’équipe du SIZIAF qui veut créer les meilleures conditions possibles à la bonne réussite de ce projet qui ne manquera pas de générer des emplois induits pour d’autres entreprises du Parc.

Chiffres clés :

Un programme de 5 milliards d’euros dont 1,3 milliard par de fonds publics

2 usines (France et Allemagne)

Une capacité totale de 48 GWh/an soit 1 million de batteries 15 % du marché européen

EUROCAP accueille de nouveaux locataires

L’entreprise Leces a été la première à intégrer l’hôtel d’artisans en septembre 2019. Les discussions pour l’accueil d’autres entreprises étaient bien engagées, depuis le début de l’année. Ce sont trois nouvelles entreprises, Jet Fighter Expérience (spécialisée dans la simulation de vols à bord d’avions de chasse), MV2 Solutions (dédiée à la conception et fabrication de mobilier et d’objets, pose et installation de vitrines et stands) et SD Isolation (experte en travaux d’isolation) qui ont fait le choix de s’y établir. Elles profiteront d’un bâtiment construit selon les dernières normes. Pour rappel, l’hôtel d’artisans est constitué de deux bâtiments face à face avec des cellules de 320 à 1 280 mètres carrés. Le groupe BECI y propose la location sous contrat de bail commercial à partir de 55 euros HT par mètre carré.

Renseignements et informations auprès de William Zwertvaegher au 06.86.86.86.24 ou par mail wz@groupebeci.com

PROMATECH se construit un écrin vert au bord du canal

Les travaux ont démarré en janvier, le déménagement est quant à lui prévu pour septembre. Leader européen de la résine de sol très haute résistance, la société Promatech a fait l’acquisition de la dernière parcelle encore disponible rue de Cardiff pour y construire son nouveau bâtiment. « Nous étions jusqu’à présent installés sur la zone industrielle de Ruitz. Nous avons saisi cette opportunité qui nous permet de nous rapprocher de la métropole lilloise », présente Charles Cantineau, PDG du groupe Promatech. L’entreprise va investir deux millions d’euros pour l’acquisition du terrain d’un hectare et la construction d’un bâtiment HQE de 2 000 mètres carrés, imaginé par le cabinet d’architectes Plato de Marquette-lez-Lille. En bord de canal, le nouvel écrin de Promatech sera parfaitement intégré au paysage par l’utilisation de matériaux naturels tels que le bois. Et en plus, Promatech va faire le choix de moutons pour entretenir ses espaces verts. Les travaux de construction ont démarré le 14 janvier dernier, l’entreprise devrait disposer de son outil de production d’ici juin et envisage de transférer ses bureaux pour la rentrée de septembre.

Locaux à louer

Suite au déménagement de plusieurs entreprises, des locaux sont vacants ouvrant des opportunités à la location :

  • Eurocap : 4 cellules de 300 m²
  • Hôtel d’entreprises : 1 cellule : 600 m²

contact : 03.21.08.60.86

Bientôt un « Airbus des batteries » sur le Parc ?

L’Europe veut accélérer pour mettre en place une filière européenne des batteries pour les véhicules électriques. La Commission européenne a autorisé sept États membres, dont l’Allemagne et la France, à apporter une aide publique de 3,2 milliards d’euros pour développer dans l’UE le secteur des batteries électriques. Les batteries sont considérées par la Commission comme « une chaîne de valeur stratégique, dans laquelle l’UE doit dynamiser l’investissement et l’innovation ».

La France et l’Allemagne ont présenté une initiative industrielle commune qualifiée « d’Airbus des batteries », avec l’objectif de limiter la dépendance de l’industrie automobile européenne aux batteries asiatiques. Pour ce seul projet, ce seront 5 à 6 milliards d’euros qui seront investis pour construire les premières lignes de production en France puis en Allemagne. C’est dans ce cadre que le Parc des industries Artois Flandres a été pressenti pour accueillir le tout 1er site de production qui serait géré par le Groupe PSA. La construction de l’usine à Douvrin, avec 2 500 emplois à la clé, est soutenue par l’Europe, l’État, la Région et le territoire (le SIZIAF, la CABBALR et la CALL).

 

Début des travaux du nouveau bâtiment DPD

L’agence douvrinoise DPD se dote d’un nouveau centre de distribution de colis moderne et semi-automatique. Le groupe investit 5 millions d’euros pour gagner en productivité et augmenter sa capacité. Le déménagement est prévu pour l’été 2020.

Présent depuis un peu plus de dix années sur le Parc des industries Artois-Flandres, DPD, la filiale du groupe La Poste spécialisée dans la livraison express sur les derniers kilomètres avait besoin de locaux plus grands pour continuer à se développer. « Le bâtiment que nous occupons actuellement et devenu trop petit par rapport aux flux que nous traitons quotidiennement et il n’est plus optimisé pour traiter les 8 000 colis distribués quotidiennement », souligne Cédric Wartel, responsable du centre douvrinois.

Cela faisait plusieurs années que l’entreprise menait une réflexion sur ce dossier, elle a un temps imaginé quitter Douvrin pour trouver un autre site. « Nous avions trouvé un site à Carvin, mais la qualité du réseau routier et la position idéale du Parc nous ont poussés à trouver une solution sur place », poursuit-il.

DPD a finalement fait l’acquisition d’un terrain de 3 hectares à quelques centaines de mètres seulement de son implantation actuelle, pour y construire un bâtiment de 7 335 mètres carrés comportant un espace dédié à l’administratif de 360 mètres carrés. « Nous disposerons de 90 portes à quai et d’un convoyeur automatique. Des équipements qui nous permettront d’optimiser certaines tâches et d’augmenter les flux de colis entrant et sortant de notre site ».

Les travaux ont démarré le 21 octobre et s’étaleront jusqu’au mois d’avril. DPD transféra ensuite progressivement ses moyens vers son nouveau site pour une entrée en exploitation programmée entre juillet et septembre 2020. « Nous allons également profiter de ce déménagement pour réorganiser notre process et allons sous-traiter toute la partie « Picking » pour nous consacrer 100 % à notre métier : la distribution. »

Mise en service du bâtiment GEODIS

C’est un site logistique de 15 hectares composé d’un bâtiment pour un total de 70 000 mètres carrés répartis en 12 cellules que Géodis vient de mettre en service sur le Parc des industries Artois-Flandres. La situation géographique du Parc des industries au cœur d’un important maillage routier a fortement pesé dans la balance lorsque le logisticien était à la recherche de surfaces disponibles. Facilité d’accès par une 2X2 voies et proximité immédiate d’entreprises de messagerie, tous les ingrédients étaient réunis. Après une année de travaux, l’exploitation du bâtiment a commencé. La quasi-totalité de l’entrepôt est d’ores et déjà exploitée avec des clients retail et textile qui développent leurs activités B to B et e-commerce. Sur les 12 cellules de l’entrepôt, 10 sont déjà occupées et tout laisse à penser que les deux dernières cellules disponibles ne le seront pas très longtemps.

Plusieurs enseignes font déjà confiance à Géodis. Parmi elles, une marque de prêt-à-porter pour enfants, un distributeur de parfums et de cosmétiques et une enseigne spécialisée dans les produits culinaires et les arts de la table. Géodis propose toute une série de prestations et assure pour ses clients, la réception des marchandises, le pilotage des flux, l’entreposage et peut aller jusqu’à la gestion de la préparation de commandes. « Nous proposons également des services de contrôle de la qualité des produits ou encore la personnalisation des emballages », indique un des responsables de Géodis. Le logisticien n’a pas hésité à investir trois millions d’euros dans des équipements dernier cri pour offrir des prestations inédites, adaptées aux variations d’activités et au stockage et la préparation de produits réglementés.

Dès aujourd’hui, le Parc bénéficie de la notoriété internationale de Géodis, groupe disposant d’une zone d’activité mondiale. La plateforme logistique de Douvrin reçoit ainsi des marchandises provenant d’Europe pour trois clients et de plusieurs pays du monde pour le dernier.

300 collaborateurs.

Ce n’est pas un hasard, si le prestataire mondial de transport et logistique Géodis a fait le choix des Hauts de France et plus particulièrement du Parc des industries Artois-Flandres pour y implanter son nouveau campus logistique, « Contrairement au secteur de Douai, de Lille ou d’Hénin-Beaumont, il y a encore sur le territoire de Béthune un important vivier de ressources humaines, locales et de qualité », poursuit-il.

Lorsque ce campus logistique aura trouvé son rythme de croisière, un peu plus de trois millions de commandes e-commerce y seront traitées chaque année. « À terme, nous devrions compter un peu plus de 300 collaborateurs et quelques intérimaires recrutés par l’intermédiaire d’un groupement d’employeurs spécialisé dans la logistique ».

Intelligent.

La conception du bâtiment a été particulièrement soignée. Prologis a proposé ce qui se fait de mieux et livré un entrepôt connecté, intelligent et innovant, équipé avec l’outil digital EEGLE.

Des capteurs installés à l’intérieur et sur l’enveloppe du bâtiment font remonter des données en instantané et envoient des alertes en cas de dysfonctionnement. Les paramètres de fonctionnement optimal de l’entrepôt sont enregistrés. Le système analyse les données en temps réel et optimise son fonctionnement, ses dépenses d’énergie et donc son impact sur l’environnement.

un groupement d’employeurs.

La logistique s’est fortement développée sur le territoire régional ces dernières années. Face à la demande importante de ressources humaines, Géodis a fait le choix de travailler avec un groupement d’employeurs logistique (GEL) pour répondre à l’ensemble de ses besoins de main-d’œuvre temporaire.

L’idée consiste à travailler avec des salariés qui ont du travail toute l’année, qui sont salariés du GEL, mais travaillent dans plusieurs entreprises en fonction des besoins et des fluctuations d’activité. En effet, pour lisser son d’activité, notamment pendant les périodes de soldes ou de fêtes, l’entreprise emploiera de la main-d’œuvre temporaire déjà formée et immédiatement opérationnelle.

LA HOLDING BEAUCOURT S’INSTALLE SUR LE PARC

Frédéric Beaucourt est à la tête de la holding éponyme et de ses 7 filiales (SACTI, Mécanique Beaucourt, SOGEMI, Coustillier, Nord Engrenages, AP usinage et C.T.S.U.). Le groupe qui compte 80 salariés est spécialisé dans différents domaines : la chaudronnerie, la découpe laser, la mécanique de précision, l’engrenage, le taillage et même… la formation.

Frédéric Beaucourt avait depuis quelque temps un projet de construction de bâtiment pour y regrouper plusieurs de ses sociétés. En reprenant les anciens locaux d’Aquarèse, il fait d’une pierre, deux coups. « J’ai trouvé un accord avec le SIZIAF, propriétaire du bâtiment : nous allons louer pendant cinq ans, avant dacheter, ce qui nous laissera le temps d’investir dans de nouvelles machines », développe le chef d’entreprise.

La SACTI, Mécanique Beaucourt,  la SOGEMI ainsi que le C.T.S.U,  centre de formation dédié aux métiers de l’industrie et à la sécurité, intègrent l’ancien bâtiment Aquarèse. « Notre centre de formation répond à une réelle demande : pallier aux pénuries de recrutements, s’adapter aux commandes, anticiper les départs en retraite. Il délivre des formations au sein du groupe mais aussi à des entreprises extérieures», précise Frédéric Beaucourt.

 

DEUX NOUVELLES ENTREPRISES SUR LE PARC TERTIAIRE EST

Le parc tertiaire est en plein développement. Deux petits bâtiments industriels sont en construction à proximité d’Allurol. Ils accueilleront deux entreprises de service à l’industrie: MDS et F.A.C.C. MDS, négociant en produits métallurgiques et plastiques, louait un local sur le Parc et cherchait à investir dans un bâtiment. « Je voulais rester sur la zone que je trouve particulièrement bien située et agréable», raconte Luc Bochynski, dirigeant de MCC.

F.A.C.C., spécialisée dans la fabrication de cabines et cloisons artisanales, a fait l’acquisition de la parcelle voisine. Son dirigeant, Patrick Gruson, indique, « je suis natif de Billy-Berclau, j’ai vu cette zone évoluer, j’avais envie de m’y établir et de participer à son développement ».

LA PLATEFORME LOGISTIQUE CARREFOUR ENTRE EN EXPLOITATION

Après un peu plus d’une année de travaux, la nouvelle plateforme logistique Carrefour, exploitée par ID Logistics, va progressivement entrer en service. Ce sont des produits frais et surgelés qui transiteront dans ce bâtiment de 35 000 mètres carrés avant d’être livrés aux magasins.

Dans les semaines à venir, la nouvelle plateforme logistique Carrefour qui vient d’être construite sur Billy-Berclau par le groupe IDEC, leader de la conception et de la construction clé en main d’immobilier logistique, industriel et tertiaire, va recevoir ses premières palettes et progressivement entrer en service.

ID Logistics qui exploitera pour le groupe Carrefour la nouvelle plateforme de 35 000 mètres carrés prend donc possession de son nouvel outil. La plateforme dont les travaux auront duré un peu plus de 10 mois est composée de cinq cellules froides de 6 000 mètres carrés, de locaux techniques et de 1 500 mètres carrés de bureaux.

Elle accueillera, dans un premier temps, les salariés venus de l’ancien site lensois et entamera ensuite une phase de recrutement pour, à terme, porter les effectifs à 250 personnes. Le groupe Carrefour « a la volonté de moderniser son parc logistique existant avec des bâtiments plus modernes et adaptés. Nous avons choisi le Parc des Industries Artois Flandres pour sa situation géographique centrale et son accessibilité », explique Antoine Lemoine, responsable immobilier pour l’enseigne de grande distribution.

Le nouveau bâtiment a pour vocation d’optimiser les flux de produits frais vers les différentes enseignes du groupe à l’échelle régionale. Il abritera des produits frais, des surgelés et des produits de la mer qui viendront alimenter quotidiennement les hypermarchés Carrefour, Carrefour Market et Carrefour Contact.

Une extension est d’ores et déjà prévue permettant à Carrefour de s’installer durablement sur le Parc et d’y pérenniser ses activités. « L’outil a été dimensionné pour pouvoir accueillir l’ensemble de nos activités actuelles et nous permet d’envisager sereinement l’avenir et une éventuelle montée en charge ».

Un outil performant. Depuis l’extérieur, l’immense bâtiment en impose par ses dimensions hors normes. Fruit d’une volonté forte de Carrefour, soutenue par le SIZIAF, de mener une politique de développement plus respectueuse de l’environnement, cette nouvelle plateforme, l’une des plus importantes de ce type, a été conçue spécifiquement afin de limiter l’empreinte écologique en fonctionnement. Et ce, malgré l’obligation de maintenir le bâtiment à une température constante de 5 degrés.

« La production de froid dans le bâtiment sera faite au CO2, cela fait sens avec les actions déjà développées pour un plus grand respect de l’environnement. C’est ainsi que nos camions fonctionnent au gaz naturel, produit sur notre site de Lens », indique Antoine Lemoine.

La plateforme est également équipée d’un système d’éclairage à LED permettant une maîtrise des consommations d’énergie dans un bâtiment de stockage de ce type. Enfin, des cuves de récupération d’eau de pluie permettent d’alimenter les sanitaires. « La structure du bâtiment ayant été renforcée, des panneaux photovoltaïques pourraient être posés sur la toiture dans les années à venir. Ils permettraient de rendre l’entrepôt plus économique », poursuit-il.

Notons enfin qu’un travail particulier a été effectué sur les aménagements extérieurs du bâtiment. L’aspect paysager a été travaillé avec les équipes du SIZIAF.

« Label Biodiversity »

Partout où il est présent, le groupe Carrefour agit pour favoriser le développement de filières responsables visant à mieux protéger les écosystèmes et préserver les ressources naturelles.

Sur le Parc, il a été  décidé d’installer des trappes pour protéger la chauve-souris et de créer une forêt primaire.

INAUGURATION DES BÂTIMENTS EUROCAP

En 2018, BECI, groupe immobilier des hauts-de-France, a choisi d’investir le Parc des industries

Artois-Flandres pour y implanter un nouvel hôtel d’entreprises dédié aux métiers de l’artisanat. Situés aux abords de DOUVRIN, sur le Parc tertiaire du canal, les 2 bâtiments qui composent l’hôtel ont été inaugurés ce 27 juin. Composé de deux bâtiments de 1 280 mètres carrés divisibles en cellules de 320 mètres carrés, le petit ensemble immobilier de très haute qualité a été pensé pour s’adapter aux besoins spécifiques de ses futurs locataires (isolation, modularité).

Situé dans le « Bassin Urbain à Dynamiser », les entreprises en création qui s’y installeront pourront prétendre à des réductions fiscales et bénéficier de loyers avantageux, à un tarif moyen de 45 €/m². Le projet Eurocap BECI séduit déjà comme en atteste, William Zwertvaegher, dirigeant de BECI, « À l’heure actuelle, nous avons deux cellules en cours de signature et des options sérieuses de la part de potentiels occupants ». Gageons que l’hôtel d’artisans affichera bien vite complet !

VOIRIE, AMÉNAGEMENTS ET BIODIVERSITÉ

Pour desservir la nouvelle plateforme logistique Carrefour et les treize autres hectares de terrains qui seront prochainement commercialisés, le SIZIAF a réalisé un accès depuis l’avenue de Sofia, un giratoire et une série d’aménagements.

Le syndicat mixte a réalisé une nouvelle voirie, baptisée « rue de Prague » pour donner accès à la plateforme logistique Carrefour. Elle devrait entrer en service prochainement. « L’accès se fait par la rue de Prague depuis l’avenue de Sofia. Elle débouche sur un giratoire qui permet l’accès au bâtiment Carrefour et aux 13 hectares restant encore à commercialiser », explique Arnaud Lecourieux, en charge de ce dossier.

Fidèle à la politique qu’il a mise en place sur le Parc depuis plusieurs années, Le SIZIAF a une fois encore travaillé de manière globale et pris en compte les paramètres de mobilité et d’environnement. En plus de la voirie adaptée aux véhicules légers et aux poids lourds, une piste cyclable et un cheminement en mode doux ont été aménagés. Ils se poursuivent jusqu’au chemin de halage.

Par ailleurs, dans un souci de préservation de l’environnement et de la biodiversité sur cette frange Est du parc, il a été décidé de mettre place un système d’évacuation des eaux de 4 800 mètres cubes. En escalier et parfaitement intégré au paysage, le bassin a fait l’objet d’une végétalisation spécifique. « Nous avons planté quelques espèces d’arbres mais l’idée est maintenant de laisser la nature reprendre sa place toute seule », poursuit le responsable de l’aménagement et de l’environnement.

La volonté a également été de renforcer la trame verte et bleue et le corridor écologique qui permet de relier les espaces verts de Wingles et le marais de Cambrin.

Alors certes, tous ces aménagements ont un coût qui s’élève pour cette opération à un peu plus d’1,2 million d’euros, mais l’objectif est de proposer des aménagements durables, parfaitement intégrés à l’environnement et qui préservent la biodiversité.

DES MENUISERIES PVC HAUT DE GAMME PRODUITES SUR LE PARC

Créée, le 1er mars dernier, DS production est une toute jeune entreprise qui vient de démarrer son activité. Son créneau, la production et la pose de menuiserie PVC haut de gamme. Samuel De Oliveira s’est associé à Stéphane Decroix pour racheter les machines d’ID.Plast. « Pour des raisons de simplicité, nous avons fait le choix de reprendre également le bâtiment. Il nous suffisait ainsi d’appuyer sur le bouton marche pour démarrer la fabrication », indique-t-il. Le créneau de DS production ? La menuiserie haut de gamme répondant aux dernières normes en vigueur et proposant la première gamme de produits certifiés pour les maisons passives. L’entreprise dispose d’une capacité de production de 5 menuiseries par jour, elle souhaite doubler, voire tripler cette cadence dans un avenir proche.

Contact : ds-production.net – 07 85 17 36 70

L’INDUSTRIE TOUJOURS AU CŒUR DU PARC

Si, depuis un an, des bâtiments géants sortent de terre pour accueillir des activités logistiques à valeur ajoutée, le Parc des Industries Artois Flandres reste avant tout un parc industriel qui continue à se développer.

Avec la création du Prologis Park qui accueille déjà Colissimo et Geodis ou encore l’arrivée prochaine de Carrefour, le Parc des industries Artois Flandres a effectué un virage stratégique avec l’implantation d’imposants bâtiments logistiques de plusieurs milliers de mètres carrés.

Les plus pessimistes diront que c’est un signe d’un déclin de l’industrie, les autres parleront d’une opportunité pour créer des emplois durables dans une société en pleine mutation.

Le SIZIAF préfère parler de diversification en avançant quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes. « Actuellement, sur ses 460 hectares, le Parc compte 70 hectares d’activité logistiques (80 hectares lorsque tous les projets seront achevés). Ce sont donc un peu plus de 380 hectares, 80 %, qui sont réservés au développement des activités industrielles ou de service à l’industrie », souligne Johanne Vitse, directrice adjointe du syndicat mixte en charge de la gestion du Parc.

Le Parc reste donc avant tout un parc industriel au cœur duquel, les entreprises se développent plutôt bien voire très bien, innovent et créent de l’emploi. Pour preuve, de nouveaux chantiers fleurissent un peu partout sur le Parc. « Il y a une dynamique particulièrement intéressante actuellement. De nouvelles entreprises viennent s’établir sur notre Parc et, dans le même temps, nous assistons à une expansion des entreprises installées à Douvrin et Billy-Berclau depuis plusieurs décennies », poursuit la directrice du SIZIAF.

L’industrie en bonne forme.

Les raisons de cette dynamique sont multiples mais avant tout conjoncturelles. Exit la crise qui a touché toute l’économie française en 2008 et qui a eu de lourdes conséquences sur les entreprises industrielles avec une réduction des effectifs, une baisse de la production et surtout une baisse des prix. « Nous sommes revenus à des niveaux de prix d’avant crise, la tendance est bonne et nos carnets de commandes sont pleins », attestent plusieurs industriels du Parc. Profitant de ce contexte favorable et se projetant sur les dix à quinze années à venir, les entrepreneurs du Parc n’hésitent donc pas à investir dans des locaux plus grands, à embaucher du personnel pour répondre à une demande en forte hausse et se préparer à relever de nouveaux défis.

Une visibilité qui donne des ailes.

Bertrand Delzenne, dirigeant de l’entreprise éponyme explique « notre cœur de métier, c’est l’industrie automobile, nous avons tissé des liens particuliers avec les donneurs d’ordre et sommes aujourd’hui, un fournisseur de rang un. Nous travaillons actuellement sur des marchés ayant une durée de vie de plus de dix ans et parfois même sur du plus long terme. Cela fait donc sens d’investir pour s’agrandir et moderniser notre outil de production ».

La société Delzen disposait d’une réserve foncière qu’elle va utiliser pour construire, dans les mois à venir, un bâtiment à énergie positive qui produira un tiers de l’énergie consommée par son activité. « Il s’agit d’un investissement de plusieurs millions d’euros qui nous permettra de gagner en performance et donc répondre à de nouvelles opportunités de marché ».

D’autres entreprises sont dans la même dynamique. Citons Aquarèse, spécialiste de la découpe jet d’eau et de différents procédés à Ultra Haute- Pression (UHP) qui a été la première à faire construire un nouveau bâtiment (9 000 m²) complètement adapté à ses besoins mais aussi :

  • Proferm, fabricant de menuiseries, portes et fenêtres en PVC et aluminium qui ne cesse de progresser. L’extension de son bâtiment (2 882 m²) sera plus spécifiquement dédiée à la logistique et permettra une amélioration des flux au sein de la zone de production qui elle aussi se trouvera agrandie.
  • Sefar-Fyltis, Spécialiste du tissu monofilament. L’entreprise, qui se développe et doit s’automatiser, a fait construire une extension de 1 000 m2
  • Prysmian, Top 5 des usines de production de fibres optiques dans le monde. D’ici quelques mois, une nouvelle tour de fibrage avec 6 nouvelles fibreuses et un poste de transformation électrique directement alimenté par le réseau THT de RTE seront opérationnels.
  • Métaux Détail Service (MDS), entreprise spécialisée dans le négoce et la découpe de métaux (non-ferreux, inox, aciers) et plastiques. Avec une activité en pleine croissance, MDS manquait de place. Luc Bochynski, son dirigeant, a pris la décision de faire construire un nouveau bâtiment de 900 m2 à côté du bâtiment Alurol.

À la clé de ses différents investissements qui s’élèvent au total à plusieurs millions d’euros, des entreprises industrielles toujours plus performantes, des embauches sur le bassin local de population et surtout une attractivité accrue pour le territoire et ses entreprises.

Une situation privilégiée.

À 20 minutes de Lille, à proximité immédiate des grands axes de communication, le Parc bénéficie depuis toujours d’une situation géographique particulièrement intéressante. Un atout qui ne cesse de peser dans la balance lorsque des entreprises cherchent à s’implanter non loin de la métropole lilloise. Patrick Dargent se souvient, « lorsque j’ai créé Aquarèse, j’avais le choix entre m’implanter dans le sud ou m’établir dans le Béthunois… J’ai finalement choisi le Parc des Industries Artois Flandres pour sa proximité avec les grands axes de communication, mais aussi grâce à l’implication de l’ensemble des institutions publiques pour attirer des investisseurs. »

Aujourd’hui, après plus de 15 ans de management environnemental, le parc est toujours plus attrayant. De surcroît, il est implanté au cœur d’une zone densément peuplée, ce qui facilite le pourvoi des besoins en main-d’œuvre.

« Cela fait désormais sens d’investir pour s’agrandir et se moderniser »

 

ENQUETE ENVIRONNEMENTALE UNIQUE

Une enquête environnementale unique est lancée pour 33 jours consécutifs du 19 Août 2019 au 20 Septembre 2019 concernant la demande d’autorisation d’exploitation  ainsi que le permis de construire en vue de la construction du DC3 pour un projet d’exploitation d’un entrepôt logistique par la Société PROLOGIS FRANCE LXXXVIII EURL sur la commune de Douvrin.

 

Lien : www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/ICPE-AUTORISATION

ALLIANCESOINS POSE SES VALISES

Le bâtiment Regain est à nouveau complet. L’entreprise Alliancesoins prestataire de santé à domicile, spécialisé dans la perfusion et la nutrition a pris possession le 1er avril de la dernière cellule disponible.

Alliancesoins cherchait des locaux à mi-distance entre Lens et Lille pour y regrouper deux agences (Lens et Loos). Après plusieurs mois de recherche et une hypothétique installation à proximité de l’A1, les dirigeants Sophie Masse et Philippe Roger sont littéralement tombés sous le charme du bâtiment Regain, l’environnement de travail qu’il offre et au-delà pour le Parc des industries Artois-Flandres qui est facile d’accès.

Contact : Alliancesoins – www.alliancesoins.fr

UN GIRATOIRE ET UNE VOIRIE LOURDE POUR PROLOGIS PARK !

Le Syndicat mixte a investi 1,8 million d’euros dans une nouvelle voirie dite lourde. Un accès spécifique pour les poids lourds avec des bordures chasse-roues et sans cheminement piéton baptisé rue de Bruxelles a été créé pour desservir l’entrepôt de La Poste et le Prologis Parc. Il est connecté au boulevard Ouest par l’intermédiaire d’un giratoire.

Ce chantier a été réalisé en un délai record. Les travaux ayant démarré en août 2018, pour une mise en service fin décembre, le tout avec un minimum de perturbations pour la circulation qui a été alternée le temps des travaux. Notons également que les fonds de routes ont été réalisés avec les bétons concassés provenant de la déconstruction du bâtiment Filartois.

L’HOTEL D’ENTREPRISES EUROCAP SORT DE TERRE

Le promoteur immobilier BECI a fait l’acquisition courant 2018 d’une parcelle de 7 886 m² sur le parc tertiaire du canal. La construction d’un hôtel d’entreprises composé de deux bâtiments de 1 280 m² divisibles en plusieurs cellules de 320 m² vient de démarrer. La livraison de ce nouvel ensemble réservé à des PME/PMI est prévue pour le mois de septembre. Situées dans le Bassin Urbain à Dynamiser, les entreprises en création qui s’y installeront pourront prétendre à des réductions fiscales et de loyers avantageux à un tarif moyen de 45 €/m². La commercialisation des cellules a d’ores et déjà commencé.

Contact BECI : M. William ZWERTVAEGHER – 06 86 86 86 24 – mail : wz@groupebeci.com

LE COMPACTAGE DE LA FRANÇAISE DE MECANIQUE PROFITE A BILS DEROO

La réorganisation de la Française de Mécanique se poursuit laissant des locaux vacants qu’il faut aujourd’hui recycler. Le groupe Bils Deroo a fait l’acquisition d’un atelier pour le transformer en bâtiment logistique.

Pour répondre à de nouveaux enjeux industriels et améliorer sa productivité, l’usine de fabrication de moteurs est entrée dans une phase de compactage de son activité. L’entreprise produit dorénavant, dans le même atelier, plusieurs types de moteurs, laissant ainsi des bâtiments vacants disponibles à la revente. C’était le cas, du bâtiment 8 qui vient d’être racheté et transformé en bâtiment logistique par le groupe Bils Deroo, pour sa filiale Simastock.

« Dès 2015, j’ai été mandaté par ma direction pour vérifier si l’atelier de 50 000 m2 était adaptable pour accueillir de la logistique, selon la norme ICPE 15 10 », évoque Pascal Wannepain, responsable immobilier du groupe. Rapidement, cette opportunité est devenue une évidence. Atlantic, un client historique de Simastock souhaitait augmenter son volume de stockage, tout en le rapprochant de son site de production douvrinois.

De son côté, le groupe Bils Deroo est entré dans une démarche environnementale et préfère rénover des bâtiments existants, plutôt que de supprimer des surfaces agricoles.

Rachat du bâtiment officialisé en décembre 2017, les travaux de transformation ont réellement commencé en septembre 2018, « La plus grosse difficulté a été de créer un mur coupe-feu, il a fallu découper la charpente, élever le mur et raccrocher la charpente. Il a également été nécessaire de créer des accès pour les camions et notamment des quais de chargement/déchargement », développe le responsable immobilier. Il aura également fallu mettre le bâtiment aux normes pour répondre aux exigences de sécurité incendie.

Toujours est-il qu’à peine les travaux terminés, l’entrepôt est d’ores et déjà entièrement occupé pour le stockage de masse d’Heineken et d’Atlantic. L’activité montant en charge, des créations d’emplois sont à prévoir dans les mois à venir.

Contact : SIMASTOCK – 03 21 18 33 23

PLATEFORME CARREFOUR : C’EST PARTI

À l’Est du Parc, sur la parcelle voisine de Vanheede, la construction d’une plateforme logistique pour le compte du géant de la distribution Carrefour est à présent lancée. Implanté sur un terrain de 12 ha, un nouveau bâtiment flambant neuf de plus de 35 000 m² verra bientôt le jour. Les produits frais, surgelés et produits de la mer y seront stockés, avant d’être acheminés dans les magasins de la région. La plateforme sera composée de 5 cellules de 6 000 m² pour le stockage, d’une zone d’emballage, de locaux techniques et enfin 1 500 m² de bureaux.

LBCC POUSSE LES MURS !

Du haut de ses 30 années d’expérience, le Groupe LBCC a su s’imposer sur le marché des convoyeurs en devenant spécialiste de la fabrication d’outils et de process industriels, pour le compte d’acteurs majeurs de l’automobile, de l’agroalimentaire et des biens d’équipements.

Avec plus de 90 salariés implantés sur 2 sites (Douvrin et Méteren), le Groupe LBCC s’apprête à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, marqué par la passation de pouvoir de son PDG, Pascal Mortelecque à sa fille Elodie.

Pour répondre à l’augmentation de ses effectifs, l’entreprise investira désormais les 600 m² d’espace supplémentaire qu’offre la cellule 1 de Regain. Une partie de ses services (20 salariés) « Manutention & Services » et les membres de son bureau d’études y sera en effet détachée.

Un plateau sera spécifiquement aménagé pour la finalisation et la validation des outils produits par les clients, avant leur commercialisation.

Contact : LBCC – 03 21 79 49 90

TRAVAUX DE LA FM : OU EN EST ON ?

Après plusieurs mois de travaux, le nouveau visage de la Française de Mécanique se dévoile petit à petit.

Côté bâtiment 1 (désormais déconstruit), les anciennes servitudes en cours de réfection accueilleront d’ici la fin de l’année les services médicaux et le CE, avant de devenir le nouvel accueil. Les parkings sont bientôt finalisés. De son côté, Bils Deroo➐, nouveau propriétaire de l’ancien bâtiment 8, procède actuellement à des travaux d’aménagement. Des travaux de séparation des réseaux entre les 2 auront également lieu d’ici l’été 2019. Enfin, la production du nouveau moteur DVR bat son plein dans le bâtiment 5, passant de 350 unités/jour en juin 2017 à 1 700 aujourd’hui.

Contact : FM – 03 21 08 22 22

QUAND LE PARC SE METAMORPHOSE

L’été très ensoleillé qu’a vécu le Parc a vu fleurir nombre de pelleteuses, grues et autres engins de chantiers… Tandis que côté Est, le nouveau bâtiment d’Alurol s’épanouissait, la première plateforme du « Prologis Park » connaissait une « pousse rapide ». De l’autre côté de la RN41, la terre se préparait à accueillir les premières pierres du nouvel Aquarese…

Depuis plusieurs mois, les lettres du Parc relatent un feuilleton : celui du nouvel essor du Parc des industries Artois-Flandres. Cet été, plusieurs des annonces faites sont devenues réalités, au point que l’ampleur des transformations a pu surprendre certains salariés du Parc à leur retour de congés !

Pourtant, il ne faut y voir que la concrétisation du développement que va connaître le Parc dans les prochaines années avec :

– l’ouverture à la logistique et l’accueil de 5 plates-formes de 25 000 m² à 70 000 m² ;

– l’expansion de nombreuses entreprises qui souhaitent s’agrandir sur le Parc des industries ;

– la poursuite de la mutation des terrains de la Française de Mécanique ;

– la commercialisation de surfaces aux TPE/PME et artisans et, notamment, la construction prochaine d’un hôtel d’artisans sur le Parc tertiaire du canal par le promoteur BECI.

En voyant chaque jour croître le premier bâtiment du « Prologis Park » qui se destine à accueillir Poste Immo➊, chacun peut mieux réaliser que l’ouverture du Parc à la logistique est tout sauf anecdotique.

D’une surface de 29 000m² la plateforme qui va bientôt permettre au Groupe La Poste de poursuivre le développement de Colissimo, est de taille quasi identique à celle qui sera prochainement construite pour Geodis➋ le long de la départementale 941. Dans le même temps, Carrefour➌ va lancer le début de la construction d’une vaste plate-forme (32 000m²) de distribution de produits frais à l’Est du Parc, sur la parcelle voisine de Vanheede.

Pour ce qui est des entreprises présentes, nombre d’entre elles se développent tant et si bien que leur expansion requière des mètres carrés supplémentaires. C’est ainsi qu’Alurol➍ (fabricant de volets roulants et de menuiseries en aluminium), trop à l’étroit dans les locaux loués sur le Parc des industries Artois-Flandres, a déménagé en juillet dernier dans son propre bâtiment de1 600 m² fraîchement construit sur le « Parc Est », jusque-là non investi. De même, Aquarèse➎ (fabricant de machines de découpe à jet d’eau et autres procédés haute pression), ne pouvant plus se contenter de sa surface actuelle, a jeté son dévolu sur une parcelle à l’extrême ouest du Parc. Les travaux avancent bien et le bâtiment devrait être livré pour juin 2019. Ces belles croissances dont chacun se réjouit ne concernent pas qu’Alurol et Aquarèse, d’autres extensions et/ou déménagements sur le Parc devraient être annoncés dans les mois à venir.

Rappelons enfin que le groupe dunkerquois Beci➏ a acquis près de 8 000 m²pour implanter un « hôtel d’artisans » sur le Parc tertiaire du canal. Les travaux (imminents !) permettront de proposer à la location des cellules de 320 à 1,280 m². Et ce, dès le premier semestre 2019. Preuve s’il en est que le Parc des industries Artois-Flandres reste ouvert aux plus grands… comme aux plus petits !

 

 

 

 

 

UN NOUVEL HOTEL…. POUR L’ARTISANAT

Bientôt propriétaire d’un terrain de 7 886 m² sur le Parc des industries Artois-Flandres, le groupe dunkerquois BECI implantera bientôt un nouvel hôtel d’entreprises,dédié aux métiers de l’artisanat. Dès le premier semestre 2019, plusieurs cellules de 320 à 1 280 m² seront disponibles à la location, pour un tarif moyen de 45 €/m². 

Acteur majeur des métiers de l’immobilier dans les Hauts-de-France (conseiller en immobilier, promoteur/constructeur, spécialiste de la requalification et de la commercialisation de friches industrielles, aménageur/lotisseur et enfin, agent immobilier), le Groupe BECI promet d’accueillir, au sein de ce nouvel hôtel d’entreprises, des PME et PMI ayant des besoins à court, moyen ou long terme.

Répondre aux besoins de tous

Premier promoteur privé investissant dans un programme immobilier sur le Parc des industries Artois-Flandres, le Groupe BECI, qui réunit 75 collaborateurs, promet un haut niveau d’écoute et de service à ses clients locataires. Comme l’explique Victor Zwertvaegher, développeur immobilier au sein du groupe, « Nous sommes capables d’accompagner tous nos clients dans le développement de leur activité, par l’écoute, voire la mise en relation et surtout, nous trouvons des solutions adaptées à leurs éventuelles problématiques financières ».

Une offre sur mesure

Implantés sur le Parc Tertiaire du canal, les deux bâtiments de 1 280 m², dont le permis de construire est actuellement en cours d’instruction, accueilleront ainsi des cellules divisibles par tranches de 320 m², conçues pour s’adapter aux besoins spécifiques des entreprises qui s’y installeront. Renforcement du dallage, multiplication des issues, surisolation, adaptation des réseaux et de  systèmes de comptage offriront de nombreuses opportunités d’aménagement.

Conformément à la politique environnementale menée par le SIZIAF, ce nouvel hôtel d’entreprises sera facilement accessible à de futurs salariés voisins par le biais de modes de transport doux. Et pour couronner le tout, le nouvel hôtel d’entreprises se situera sur la zone de Douvrin, incluse dans le Bassin Urbain à Dynamiser. Sous certaines conditions, les nouvelles entreprises qui s’y  installeront bénéficieront de réductions fiscales. Un coup de pouce bien utile pour se lancer !

Contact : Groupe BECI – 03 28 23 51 51

FASTENAL, A LA CONQUÊTE DE LA FRANCE

Pour poursuivre son incroyable développement sur le sol européen, notamment en France, l’entreprise Fastenal a fait le choix stratégique de s’implanter sur le Parc des industries Artois-Flandres, au sein de la cellule 6 de l’Hôtel d’Entreprises. Bryan Henderson, Directeur de Succursale, nous explique.

 Née il y a 50 ans aux États-Unis de l’achat et la revente d’éléments de quincaillerie, l’entreprise s’est spécialisée, au fil de ses années d’expériences, dans la fourniture d’Équipements de Protection individuelle (EPI), de quincailleries et autres consommables, ainsi que dans le développement de Supply Chain pour les entreprises. Désormais, l’entreprise compte 21 000 salariés dans le monde, dont 350 implantés en Europe et connaît une croissance exceptionnelle de l’ordre de 90 % par an.

Une implantation stratégique, pourquoi ?

 « Il est vrai que nous sommes très implantés en Europe, principalement au Royaume-Uni, en Europe de l’Est ainsi qu’au Benelux. Mais il nous manquait une plateforme de distribution de proximité, au carrefour de nos différentes zones de chalandise. En effet, nous avons de nombreux clients (y compris Français !) de l’industrie pétrolière ou ferroviaire par exemple. Nous avions déjà une usine dans le Nord de la France, mais n’y étions pas présents physiquement. Ainsi, en nous implantant sur le Parc des industries Artois-Flandres, nous nous rapprochons de nos clients (actuels et futurs !) pour mieux les servir et répondre à notre promesse de leur offrir proximité, réactivité et adaptabilité.

De plus, la France fait partie de nos projets de développement, notamment en Alsace, ainsi qu’à Lyon et Toulouse. Il s’agit pour nous d’une implantation stratégique, qui va nous permettre d’asseoir notre rayonnement sur l’ensemble de l’Europe et conquérir de nouveaux marchés.

Réactivité et adaptabilité, oui mais comment ?

 Nous apportons à nos clients des solutions pratiques et innovantes entièrement adaptées à leurs demandes et développées dans un souci de grande disponibilité (à l’exemple de nos distributeurs automatiques d’outillage et de quincaillerie).

Nos entrepôts servent à la fois de bureaux et de point de centralisation de nos produits. Au sein de l’Hôtel d’Entreprises par exemple, une surface de 700 m² dont 600 m² seront destinés au stockage et à l’entreposage de nos produits. C’est ainsi que nous fonctionnons sur chacun de nos sites. Enfin, pour satisfaire nos engagements, chacun de nos employés est formé au montage et démontage du matériel que nous vendons. Cela nous permet d’être dans la capacité d’intervenir physiquement et très rapidement pour répondre aux besoins de nos clients.

Le démarrage de l’activité de Fastenal sur le site de Douvrin est prévu pour la fin de l’été et sera assuré, dans un premier temps, par une équipe de 4 personnes. Celle-ci se développera progressivement ces prochains mois, pour atteindre 7 à 8 personnes d’ici mi-2019. « Nous rechercherons pour ce faire des profils de commerciaux, technico-commerciaux et spécialistes de l’entreposage. » conclut Bryan Henderson.

Contact : Bryan HENDERSON – 06 49 44 60 50

PROLOGIS DEVELOPPE UN DEUXIEME CLE EN MAIN SUR LE PARC DE DOUVRIN : 32 000 M² D’ENTREPOT POUR LE COMPTE DE GEODIS

Avec ce projet, Geodis fait le choix d’un entrepôt stratégique :

– Répondant aux derniers standards et certifié BREEAM Very Good
– Intelligent et connecté avec l’interface EEGLE
– Avec une capacité d’extension de 37 000 mètres carrés
– Localisé sur un axe alternatif à l’autoroute A1 et sur le même parc qu’un messager

Ce projet avec Geodis, client majeur de Prologis, est le deuxième sur le Parc de Douvrin après celui signé avec le Groupe La Poste en octobre 2017, et démontre la dynamique du partenariat conclu entre Prologis et le SIZIAF pour le développement d’un Parc Logistique de 45 hectares au sein du Parc des industries Artois-Flandres. La livraison de ce deuxième bâtiment est prévue au premier trimestre 2019.

Prologis Inc., leader international en immobilier logistique, annonce  le développement de la première phase d’un entrepôt clés-en-main sur son Parc Logistique de Douvrin pour le compte de Geodis, opérateur de la chaîne logistique classée parmi les plus grandes entreprises dans son domaine en Europe et dans le monde. Ce bâtiment, constitué de cinq cellules et d’une surface de    32 000 mètres carrés, totalisera à termes 69 000 mètres carrés répartis en 11 cellules.

Un bâtiment stratégique, certifié BREEAM Very Good

Ce projet répond à la volonté de Geodis d’accompagner la croissance d’un de ses clients dans le secteur du prêt-à-porter. Il permettra d’une part, le stockage et la distribution des produits dans l’ensemble des points de vente nationaux, d’autre part le soutien au développement de l’activité e-commerce de la marque.

Ce bâtiment traversant sera accrédité BREEAM Very Good et disposera d’un éclairage 100% LED dans les cellules. « Nous recherchions un bâtiment capable d’accompagner le développement de la croissance d’un de nos clients, spécialisé dans le prêt-à-porter pour enfants, notamment dans son activité e-commerce. », déclare Frédéric Pasqual, Directeur Général Logistique France de Geodis. « L’offre de Prologis nous a immédiatement séduits, tant par sa localisation géographique que par la grande qualité du bâtiment. Celle-ci se caractérise en particulier par la hauteur de 12 mètres permettant l’installation de racks supplémentaires, une capacité d’extension de 37 000 m² et la mise en place du système EEGLE pour la gestion et l’optimisation continue des charges d’exploitation.

Un bâtiment intelligent et connecté avec EEGLE, l’outil digital innovant signé Prologis

Le bâtiment sera équipé de l’outil digital « EEGLE », développé par Prologis et jusque-là inédit dans le secteur de l’immobilier logistique. Interface simple et instantanée, EEGLE est connecté par capteurs à la plateforme logistique et permet de se connecter à distance au bâtiment de manière instantanée, de le visionner en 3D à l’intérieur comme à l’extérieur, de signaler les échéances de maintenance régulière, d’identifier les dysfonctionnements éventuels, de modéliser les charges de fonctionnement théoriques et de leur comparer le comportement réel du bâtiment en exploitation. Des données de conception (plans, rapports d’audits, descriptifs techniques) à la modélisation de l’actif immobilier (environnement extérieur, équipements spécifiques, profil d’occupation), l’ensemble des paramètres de l’immeuble sont enregistrés et exploités grâce à un moteur de calcul dynamique couplé à un module financier, en vue de réduire ses dépenses énergétiques et son impact sur l’environnement.

Deuxième projet né du partenariat entre Prologis et le SIZIAF

Le 7 mars 2017, Prologis et le SIZIAF annonçaient leur partenariat en vue de développer quatre bâtiments d’une surface logistique de 24 000 à plus de 69 000 mètres carrés au sein d’un parc industriel d’une superficie de 460 hectares.

Situé sur les communes de Douvrin et de Billy Berclau, le Parc des  industries Artois Flandres qui accueille le projet de parc logistique de Prologis, bénéficie d’un emplacement idéal desservi par une 2X2 voies reliant Lille et Lens, axe constitutif d’une réelle alternative routière à l’autoroute A1, et au centre d’un bassin de vie et de consommation de plus d’un million et demi d’habitants.

« Nous nous félicitons de ce projet qui célèbre notre deuxième développement sur le Parc de Douvrin, après le Groupe La Poste, et le renforcement de nos liens avec Geodis, client historique de Prologis. Ceci conforte la pertinence de notre choix de Douvrin pour consolider notre présence sur le marché logistique de Lille. », déclare Cécile Tricault, Country Manager France, Prologis.

Ce nouveau bâtiment sera livré au premier trimestre 2019.

Dans cette transaction Arthur Lloyd Logistics a agi en tant que Conseil pour les deux parties.

 

NOUVELLE VIE POUR LE BATIMENT 8 DE LA FM

Après 2 ans de négociation, le groupe Bils Deroo est à présent propriétaire de l’ancien bâtiment 8 de la FM : un bâtiment de 52 000 m², bientôt voué au stockage de pièces pour le compte de son client, Atlantic.

Très implantée dans les Hauts-de-France, Bils Deroo est une entreprise familiale centenaire, née du commerce et de la négoce de pommes de terre. En industrialisant son activité, l’entreprise est peu à peu devenue un acteur  incontournable du transport et de la logistique, via ses enseignes Bils Deroo Transport, Simastock et Brasserie Distribution Logistique (BDL).

La reconversion de cet ancien bâtiment industriel en entrepôt logistique nécessitera un an de travaux, pour une mise en activité dès 2019. En pleine période de fonctionnement, le site emploiera jusqu’à 120 personnes. L’enquête publique est assurée à la Mairie de Billy-Berclau jusqu’au 4 juillet inclus, par le biais de Claude Dujardin, commissaire enquêteur. Les documents liés à l’enquête publique sont consultables à partir du lien ci-après :  http://www.pas-de-calais.gouv.fr/Publications/Consultation-du-public/Enquetes-publiques/ICPE-AUTORISATION (choisir SIMASTOCK BILLY BERCLAU ET DOUVRIN)

PROLOGIS PARK – LA LOGISTIQUE EST EN MARCHE !

Accès véhicules légers : début des travaux sur la RD 165 E (en orange sur la photo)

Un giratoire est en cours d’aménagement sur la RD 165 E, reliant Douvrin à La Bassée. Il permettra la viabilisation des parcelles logistiques de Prologis et leur accès direct aux véhicules légers. Les travaux en maîtrise d’ouvrage, délégués par le Département au SIZIAF (avec une subvention pour leur réalisation), s’achèveront dans le courant du mois de juin. Afin de permettre une exécution rapide et en toute sécurité, la départementale sera coupée à la circulation de mi-avril à mi-juin.

Plateforme de distribution Colissimo (en plus bleu turquoise)

Nous vous l’annoncions dans notre précédente lettre, bientôt, Poste Immo installera sur cette zone l’une des plus importantes plateformes Colissimo de France… L’enquête publique achevée, le permis de construire vient d’être accordé pour un démarrage des travaux prévu en juin. Un bâtiment de 26 000 m², implanté sur une parcelle de 110 000 m², verra donc bientôt le jour. Investissement : 30 millions d’euros.

Aménagement d’une voirie poids lourds (au centre)

Afin de permettre une parfaite régulation des flux, le SIZIAF aménagera une voirie spécifique PL permettant de relier le Prologis Park au boulevard Ouest. À cet effet, un marché sera très prochainement lancé, pour un démarrage des travaux prévu en septembre.

Projet de commercialisation (en fushia)

D’une surface de 95 000 m², cette zone, non commercialisée à ce jour, pourra accueillir à terme un bâtiment pouvant atteindre 42 000 m².

Construction prochaine d’une plateforme logistique (en bleu foncé)

Comme évoqué en une de cette lettre, un nouveau bâtiment intelligent de plus de 60 000 m² verra bientôt le jour pour accueillir, d’ici un an, l’un des géants du transport et de la chaîne logistique.

Le démarrage des travaux est prévu en ce mois d’avril. Il concernera 5 des 11 cellules prévues et s’étendra sur une période de 12 mois. Une cellule d’extension est d’ores et déjà prévue pour d’éventuels besoins futurs.

Projet de commercialisation (en violet)

Déconstruit à l’été 2017, l’ancien bâtiment de Filartois a laissé place à un beau terrain prêt à être reconstruit. Les monts de gravats concassés serviront bientôt de couches de forme pour la réalisation des voiries du Prologis Park. Cette zone sera par la suite commercialisée par Prologis Inc.

 

Construction d’une plate-forme logistique – Avis de mise à enquête publique

Un groupe phare de la grande distribution française recherchait un terrain de plus de 10 ha pour y implanter un centre logistique de produits frais de l’ordre de 35 000 m². Le SIZIAF a proposé une parcelle d’environ 12 ha à l’Est du Parc dans la continuité de la société Vanheede. La société a retenu la proposition du SIZIAF et a déposé un permis de construire fin décembre sur ce terrain. Compte-tenu de la surface du terrain, ce permis est soumis à enquête publique du 6 mars au 9 avril 2018. La société souhaite commencer la construction du bâtiment durant l’été 2018 pour une mise en service du bâtiment en 2019.
L’avis d’enquête publique est téléchargeable à partir du lien ci-après : 08022018 – VERSION 02 avis d’enquete publique BB CARREFOUR
L’ensemble des pièces du permis de construire sera accessible à partir d’une plate-forme dédiée à compter du 6 mars.

Le groupe La Poste choisit le Parc pour sa logistique

Cette future plateforme permettra au Groupe La Poste de poursuivre le développement de Colissimo, leader de la livraison en France, sur le marché du e-commerce. Afin de répondre à la croissance continue du volume de colis distribués et aux nouvelle exigences des clients en matière de délais de livraison, le Groupe La Poste entend doubler la production actuelle par le biais de matériels et process correspondant aux derniers standards logistiques mondiaux.

Un site d’envergure

Reliée au réseau national de plateformes de tri et de distribution des Colissimo, ce nouveau site permettra au groupe de traiter jusqu’à 25000 colis par heure au moyen d’équipements de tri ultra modernes. Au-delà du développement des capacités de production du site, les nouveaux outils mis en œuvre amélioreront les conditions de travail des collaborateurs, notamment pour les activités liées à la manutention.

Outre son intéressante localisation à proximité de la métropole lilloise et des axes routiers et autoroutiers, Poste Immo, filiale Immobilière du Groupe La Poste, a vu dans le Parc des industries Artois-Flandres l’opportunité de bénéficier d’une parcelle d’envergure (110 000 m²) pour y installer un bâtiment de 26 000 m², adapté aux contraintes de haut niveau de production.

L’innovation au service de l’environnement

Répondant à la politique environnementale du SIZIAF, engagé en faveur d’une économie décarbonée et peu énergivore sur son territoire, le futur bâtiment visera une certification répondant aux plus hauts standards de qualité environnementale (certification Breeam avec niveau « Very Good »).  La généralisation de nouvelles techniques et process permettra parallèlement au Groupe La Poste de réduire son empreinte carbone en transportant en moyenne 30% de colis en plus par camion.

Un projet porteur d’avenir

L’arrivée de La Poste au sein du Parc des industries Artois-Flandres traduit l’ouverture du SIZIAF à la logistique à haute valeur ajoutée, secteur à fort potentiel d’emplois. Cette arrivée prouve également une fois de plus toute l’attractivité du Parc des industries Artois-Flandres et sa capacité à s’adapter aux problématiques de production les plus complexes.

Représentant un investissement de plus de 30 millions d’euros, le bâtiment devrait pouvoir commencer son activité en 2019. La demande de permis de construire a été récemment déposée par Prologis Inc., constructeur et bailleur du futur site de production, auprès de la mairie de Douvrin. Une enquête publique s’est déroulée du 25 Janvier au 26 février 2018 en vue d’une construction durant l’année 2018.

 

CHIFFRES CLÉS :
Objectifs :
25000 colis/heure
Parcelle de 110000 m2
Bâtiment de 26000 m2
Investissement :
30 millions d’€

 

Alurol pose la première pierre du Parc Est !

Née de la revente en 2015 des entreprises ID Alu et Structural, ALUROL est une entreprise spécialisée dans la fabrication de volets roulants et de menuiseries en aluminium à destination des professionnels du Nord-Pas de Calais.

Cette structure de 12 salariés disposait également d’une surface en location sur le Parc des Industries Artois-Flandres. En 2017, les perspectives de développement de l’entreprise sont telles qu’elles nécessitent l’acquisition d’un bâtiment visant à accueillir de nouveaux équipements et activités jusque-là externalisées, ainsi que
des effectifs en croissance.

Après quelques échanges avec le SIZIAF, le projet est né : l’entreprise s’implanterait sur un terrain de 6000 m², dans un
périmètre proche de la zone urbaine de Billy-Berclau. Pour le Directeur, cette perspective d’implantation offre de nombreuses
opportunités : un déménagement de proximité dans un secteur attractif, en plein cœur de sa zone de chalandise, ainsi qu’un investissement intéressant au regard de l’important budget que
représenterait un tel projet au sein de la Métropole lilloise.

Côté SIZIAF, l’arrivée d’ALUROL sur le « Parc Est » répond à la volonté d’ouvrir cette zone, jusque-là non investie, à des PME et PMI de proximité ne présentant pas de nuisance pour les riverains.
Cette partie du parc, dont les parcelles s’étendent de 2000 m² à 1 ha, sera ainsi proposée à des entreprises tertiaires ne nécessitant pas d’infrastructure lourde.

« Je dois dire que j’ai reçu un très bon accueil et suivi du SIZIAF. Nous avons travaillé ensemble sur la construction du nouveau bâtiment et l’aménagement de la parcelle, en accord avec mes besoins et leur démarche environnementale. La zone est agréable, propre, et l’on se sent en sécurité, même le week-end. » résume
Romain Kowalczyk.

Les nouveaux locaux, d’une surface de 1600 m², accueilleront bientôt l’atelier de l’entreprise ainsi que ses fonctions administratives. Le permis de construire vient d’être déposé. Le chantier débutera en février, pour une ouverture en juillet 2018.

Coordonnées:
Romain Kowalczyk
06 22 61 12 46

Un nouveau visage pour le Parc des industries Artois-Flandres

Quoi de neuf côté est ?

Déjà implantée sur le Parc, la société Vanheede va développer son activité sur 2,4 ha supplémentaires.

Propriété du SIZIAF, une partie Est du Parc sera dédiée au développement d’entreprises de logistique. Ainsi, deux projets d’entrepôt de stockage de produits
alimentaires voient le jour au nord et au sud de l’Avenue de Sofia, l’un pour une surface de 38 000 m² et l’autre de 30 000 m². Avec l’arrivée de Poste Immo
et Bils Deroo, ces deux projets prouvent l’attractivité du Parc sur le plan logistique.

À la lisière de la ville de Billy-Berclau naîtra également le « Parc Tertiaire Est » avec l’arrivée en 2018 de la société ALUROL (voir page 4). Dédié à des entreprises
de petites tailles ne constituant pas de nuisances pour les riverains, cet espace sera tout particulièrement voué au développement d’activités de proximité.

Ces transformations permettront de renforcer la trame bleue/trame verte du Parc. Des bassins de rétention des  eaux pluviales contribueront ainsi à la construction de zones humides sur le site et au renforcement du corridor biologique le long du canal.

À l’ouest, la naissance du « Prologis Parc »

La partie Ouest du Parc sera dédiée au développement de projets industriels et logistiques d’envergure, avec l’aménagement de structures adaptées au
transport. Outre l’arrivée en 2019 de Poste Immo, plusieurs projets d’implantation d’entreprises logistiques sont étudiés par Prologis Inc. sur l’ancien site de Filartois. Sur le plan industriel, Aquarèse, entreprise spécialisée dans la découpe jet d’eau et autres procédés à Ultra Haute- Pression, va bénéficier d’une extension en 2018 : pour mener à bien son projet de développement à l’international et répondre à l’importante croissance de ses effectifs, le groupe s’étendra bientôt sur un bâtiment de 8 000 m² – plus du double de ses locaux actuels.

Un pôle de vie au centre du Parc

Suite au compactage de la Française de Mécanique, 90 à 100 ha seront bientôt reconvertis. Des projets sont à l’étude avec l’Établissement Public Foncier, à
présent propriétaire d’une partie de ces parcelles, pour permettre l’adaptation et la viabilisation des terrains rendus libres. L’objectif à terme est d’accorder
au sein de cette zone une place aux PME, PMI mais encore à d’importants projets industriels et logistiques, tels ceux de la société Bils Deroo ou Atlantic.

La partie longeant le canal pourrait aussi accueillir de nouvelles structures industrielles nécessitant un vaste espace, susceptibles de profiter du transport
fluvial et ferroviaire ou des importantes capacités énergétiques libérées par la Française de Mécanique.

Une partie de la zone centrale sera destinée à la création d’un véritable Pôle de vie et de services pour les entreprises du Parc et leurs salariés. À proximité de
l’étang et du karting, dont la réouverture au public est prévue en mars 2018, restaurants, salles de réunion, espaces  de détente et de co-working sont envisagés,
de même que l’emplacement des nouveaux locaux du SIZIAF.

« Nous souhaitons véritablement développer l’image qualitative du Parc des Industries Artois-Flandres au travers d’aménagements efficaces et adaptés
aux entreprises qui souhaitent s’y installer.La proximité du Parc avec les axesroutiers et la gare de La Bassée est unatout fondamental. Elle permet de drainer
une partie du secteur lillois, lensois et béthunois et de bénéficier d’un bassin de main d’oeuvre important et diversifié. » précise Vianney Leveugle.
Coordonnées :
SIZIAF : 03.21.08.60.86

Action Santé Travail, bientôt plus près de chez vous

Le centre AST de Haisnes, composé d’environ 10 salariés, s’apprête à investir de nouveaux locaux dans le Parc des Industries Artois-Flandres. Ce rapprochement avec les entreprises du Parc se fera progressivement, à compter de la fin d’année 2017.

Sa mission est claire : participer à la réduction des quelque 760 000 accidents du travail et 35 000 maladies professionnelles recensés chaque année en France. Association de loi 1901, Action Santé Travail est un service interentreprises doté de médecins du travail, infirmiers et personnels pluridisciplinaires (ingénieurs prévention et sécurité, ergonomes, toxicologues…), couvrant les arrondissements de l’Artois, du secteur Arras-Béthune-Lens, les cantons d’Aire-sur-la-Lys, de La Bassée et de Merville.

La superficie de ses locaux devenant limitée suite à l’arrivée de nouveaux collaborateurs, le centre de Haisnes va progressivement s’installer dans le Parc des Industries Artois-Flandres, tout d’abord avec l’arrivée en fin d’année d’un médecin du travail, d’une infirmière et d’une assistante en santé du travail au sein de l’Hôtel d’Entreprises. L’objectif à terme : regrouper d’autres activités des centres de Haisnes et de Lens.

Action Santé Travail en quelques chiffres…

317 salariés

15 000 entreprises suivies

235 000 salariés surveillés

17 centres médicaux

Coordonnées :

Action Santé Travail

03 21 18 42 00

S'inscrire à la newsletter
Ne manquez plus les informations du Parc Artois-Flandres en vous abonnant


    * Champs obligatoires